CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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CENTRAFRIQUE: LA QUESTION DES FACAS (FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES)°

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Par Joseph AKOUISSONNE

 

 

 

Il n’existe sans doute aucun état au monde qui ne possède une armée digne de ce nom. Ceux qui, en Centrafrique ou ailleurs, ourdissent des sémantiques pour empêcher la résurrection des FACAS, ne souhaitent, en fait, qu’une nation sous tutelle. Un pays envahi par des mercenaires, dont certains déguisés en soldats. S’élever, aujourd’hui, contre la réhabilitation des FACAS, est une hérésie, une aberration. Des responsables militaires de l’ex-Séléka sont farouchement hostiles au réarmement des Forces Armées. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent incorporer dans l’armée nationale centrafricaine les mercenaires étrangers qui les ont accompagnés dans leurs forfaits sanglants. C’est la même rançon que réclamaient ces soldats de fortune à l’ex-président, François Bozizé, qui a été chassé du pouvoir parce qu’il n’avait pas honoré les promesses qu’il leur avait faites. C’est choquant et indécent de voir ceux qui ont apporté le feu et le sang en Centrafrique se pavaner au grand jour dans le pays sans être inquiétés, défier aussi bien les responsables de la Transition que le peuple centrafricain et exiger des oukases insupportables. On se rappelle que la Présidente de la Transition avait souhaité la réhabilitation des FACAS au début de son mandat. Mais elle a été empêchée de la mener à bien par la France et l’ O. N. U. Elle aurait dû, à ce moment-là, prendre le peuple à témoin – voire, démissionner. Depuis, les responsables de la Transition ont avalé des couleuvres jusqu’à l’indigestion. D’un côté, les ex-Sélékas infiltrés à la tête du gouvernement, de l’autre, la tutelle étrangère, ont multiplié les pressions humiliantes. Aujourd’hui, nous ne pouvons qu’assister, médusés, à des chamailleries stériles entre les dirigeants.

 

 

UN COMITÉ DE SALUT PUBLIC DOIT ÊTRE ENVISAGE

 

Il est donc devenu urgent que cette Transition laisse place à une autre entité. On pourrait penser à un Comité de Salut Public. Un directoire citoyen réuni autour de personnalités intègres et patriotes. Il en existe heureusement un certain nombre en Centrafrique et dans la diaspora ! On peut songer au Professeur N’Garakata, qui vient d’accorder un entretien au journal Fraternité. Il a un profil et des projets solides pour le Centrafrique. D’autres pourraient être sollicités. A l’heure où nous sommes, les égos, les ambitions personnelles, la course au fauteuil présidentiel, doivent être relégués au second plan. La République Centrafricaine est en danger de mort. Il, faut d’urgence, une Armée Nationale pour la défendre. Le premier devoir de ce Comité de Salut Public sera de réorganiser l’Armée Centrafricaine pour qu’elle redevienne opérationnelle. Pour ce faire, la République Centrafricaine, État indépendant et souverain, doit faire appel à qui elle veut pour former ses futurs soldats, sans renier ses vieilles amitiés. Ceux qui n’ont rien à se reprocher n’ont pas à avoir peur d’une armée citoyenne. Car rien ne se fera sans la paix et la réconciliation, que, seule, une armée nationale peut garantir.

VIVE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, UNE, INDIVISIBLE, LAÏQUE ET DÉMOCRATIQUE !

 

 

A. DE KITIKI (9novembre 2015)



09/11/2015
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