CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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Centrafrique: à Rome, Sant’Egidio œuvre pour la réconciliation

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Par RFI
 

À Rome, une délégation de représentants du gouvernement sortant centrafricain, de la société civile et de l'autorité nationale des élections discutent avec Sant'Egidio. Cette communauté catholique joue les médiateurs en Centrafrique depuis plusieurs mois pour mettre fin à logique de violence qui s'est installée dans le pays.

Les discussions qui se déroulent à Rome ont pour objectif de mettre en place des mécanismes concrets de réconciliation. Aujourd'hui, Sant'Egidio se propose de réunir toutes les parties pour un dialogue inclusif.

Une initiative approuvée par Adrien Poussou, ministre de la Communication chargé de la réconciliation, qui conduit la délégation centrafricaine dans la capitale italienne. « Il a été décidé ici que la communauté Sant’Egidio sera proche des autres protagonistes de la crise centrafricaine, notamment des anti-balaka et de la Seleka. Sant’Egidio, aussi, à travers son réseau, devrait nous aider à avoir un mécanisme de réhabilitation des victimes. Les bases de la prochaine réconciliation ont donc été jetées ici, à Rome », se félicite Adrien Poussou.

Sant’Egidio est particulièrement indiquée pour continuer à mener cette médiation, estime pour sa part Godefroy Mokamanédé, le vice-président de l'autorité nationale des élections, qui se trouve aussi dans la capitale italienne. La communauté catholique fait l'unanimité, explique-t-il. « La dernière fois que nous étions ici, nous étions avec les représentants de toutes les confessions religieuses. Il y avait trois imams, deux pasteurs, deux évêques. Sant’Egidio est acceptée par tous les acteurs sur le terrain », remarque Godefroy Mokamanédé.

Des représentants de la communauté Sant'Egidio devraient se rendre rapidement à Bangui pour rencontrer la nouvelle présidente et discuter avec elle des modalités d’un éventuel dialogue.

 

 

 

CE QU'IL FAUT DECRYPTER

Dans un pays ou tout se mélange et se confond, on comprend aisément qu'un vice président de l'Autorité Nationale des Elections (ANE), une institution qui normalement devra rester neutre et indépendante et un éphémère ministre séléka de la communication se donnent un mal de chien pour se faire remarquer au moment où un nouveau gouvernement s'apprête à se constituer.

On voit mal dans un autre pays civilisé, laïc, avec des institutions solides et organisées, un répresentant de la commission éléctorale discuter de la parole de Dieu et du pardon  au sein d'une organisation réligieuse. Toutefois, cela aurait été normal pour pour un ministre de la sécurité ou de la défense bien placés pour prendre part à de tels évènements car le conflit en court à des origines confessionnelles et les questions réligieuses rélèvent normalement de la compétence du Ministre de la sécurité publique et non du Ministre de la communication. Partant de cela, il n'est pas sûr que ce ministre cireur de pompe de la séléka ait reçu mandat de la part de son collègue Ministre de la sécurité publique. M.Poussou est parti en tourisme en Italie,comme le font depuis fort longtemps tous les ministres et la plus part des cadres de l'administration centrafricaine.M.Poussou n'a fait que perpétuer la grosse connerie laissée par son prédécesseur qui faisait des navettes entre Bangui et l'Italie durant le régime barbare de la séléka.

En conclusion,nous sommes dans un pays où des conneries se succèdent et se ressemblent. Pas sûr que l'élèction de Madame Samba-Panza y apporte du nouveau.

 

La Redaction

 



22/01/2014
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