CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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Les facilitateurs de la consultation à la base de la Ouaka toujours hébergés à la base de la Minusca à Bambari

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Arrivée à l’entrée de la ville de Bambari, chef lieu de la préfecture de la Ouaka, le lundi 26 janvier 2015, la délégation des facilitateurs de la consultation à la base de cette préfecture est bloquée au niveau du pont Ouaka, et est toujours hébergée à la base de la Minusca de ladite ville. Et pour cause, les sujets musulmans appuyés par les combattants de la Séléka ont érigé des barricades, brûlé des pneus et ont fait des tapages pour s’opposer farouchement à la présence des facilitateurs de la consultation à la base dans la ville de Bambari en particulier, et dans la préfecture de la Ouaka en général. Car ceux-ci (musulmans et Séléka) ne sont pas favorables à l’organisation de ces consultations à la base dans les zones sous leur juridiction. Et pour tout motif, ces derniers ont préféré mieux être concernés et liés qu’aux conclusions des pourparlers de Nairobi au Kenya, entre Bozizé, Djotodia et les délégations de la Séléka et Anti-balaka.

Par contre, les non musulmans et les Anti-balaka sont pour l’organisation de ces consultations à la base. Car estimant que c’est la meilleure méthode pour permettre au bas peuple, toutes les affinités et sensibilités confondues de s’exprimer librement sur la crise centrafricaine d’une part, et que leurs préoccupation soient prises en compte lors des assises du forum national de Bangui. De ce fait, il y a deux camps diamétralement opposés à Bambari dans la Ouaka : d’un côté les autochtones (non musulmans) et les Anti-balaka.

Aux dernières nouvelles sur la Radio France Internationale du mercredi 28 janvier 2015 à 6 heures 30, Bozizé, Djotodia et les délégations de la Séléka et des Anti-balaka ont signé un document d’une quinzaine de pages relatif au retour de la paix en Centrafrique. Ce document est axé sur la cessation de toutes les hostilités entre les parties belligérantes; le DDR des milices ; la restructuration et la réhabilitation des FACA ; l’Amnistie générale; le remplacement de l’actuel gouvernement; et une nouvelle transition ». Quel paradoxe !

Que veulent et que recherchent réellement Bozizé, Djotodia et consorts  du peuple centrafricain ? La paix, la « véritable paix » ou la guerre. Et que disent les Nations Unies, la France et la Communauté internationale dans son ensemble par rapport aux conclusions de ces pourparlers de Nairobi au Kenya ? Car les Nations-Unies, la France et la Communauté internationale ont énormément investi en termes des ressources humaines (civiles et militaires), logistiques et financières pour ramener la paix en Centrafrique.

 

Le Petit Yekoa



04/02/2015
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