République centrafricaine – Décès d’un officier pakistanais de la MINUSCA
PARIS, France, 10 octobre 2014
La France condamne l’attaque qui a coûté la vie hier à un officier pakistanais de la mission des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique et fait plusieurs blessés au sein des contingents pakistanais et bangladais.
Nous présentons nos condoléances à la famille de la victime ainsi qu’aux autorités pakistanaises et rendons hommage au courage des soldats pakistanais et bangladais. Les auteurs de cette attaque ne doivent pas rester impunis.
La France salue l’engagement essentiel de la mission des Nations unies, appuyés par la force européenne EUFOR et l’opération française Sangaris. Alors que Bangui a connu de nouvelles violences ces derniers jours, nous appelons à mettre en oeuvre de l’accord de cessation des hostilités signé à Brazzaville le 23 juillet et à accélérer le travail de réconciliation nationale, de démobilisation des groupes armés et de préparation des élections. Seul le processus politique permettra à la République centrafricaine de retrouver la stabilité.
Q – La situation sécuritaire se détériore en Centrafrique, où les autorités sont en outre accusées de détournements de fonds. Comment évaluez-vous l’action de Mme Samba Panza, dont les principaux groupes armés demandent la démission ?
R – Le 26 septembre à New York, en marge de l’assemblée générale des Nations unies, l’ensemble de la communauté internationale a renouvelé son soutien à Mme Samba-Panza, présidente de transition.
La communauté internationale a rappelé à cette occasion qu’il était urgent d’avancer dans le processus de sortie de crise : mise en oeuvre de l’accord de cessez-le-feu, désarmement et démobilisation des combattants, dialogue politique et réconciliation nationale, réorganisation de l’Etat, préparation d’élections libres, justes, ouvertes et transparentes.
Nous suivons avec attention la situation actuelle et nous tenons prêts, avec nos partenaires, à prendre toutes les mesures pour contribuer au succès du processus de transition, qui est essentiel à la sortie de crise.
Le conseil de sécurité des Nations unies a par ailleurs mis en garde par sa résolution 2149 quiconque entraverait le processus de sortie de crise. Des sanctions individuelles ont été prises.
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