CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

CENTRAFRIQUE: RÉCONCILIATION : UNE QUÊTE PRIORITAIRE ET ABSOLUE

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_3026412_201311073922983.gif

 

Par Joseph Akouissonne

 

Les paroles lénifiantes. Les non-dits. Les calculs souterrains des politiciens prédateurs. Les bruits de bottes et les crépitements des Kalachnikovs n’y feront rien. La descente aux enfers de la R.C.A ne s’arrêtera pas de sitôt. Responsables politiques. Membres des sociétés civiles. Centrafricaines Centrafricains. La mère des priorités à coté de la sécurisation du territoire sont bien la réconciliation et le pardon nationale.

 

 

TRAUMATISMES

Des enfants perdus du pays assoiffés de pouvoir ont constitué une nébuleuse diabolique (SELEKA). Tels des rapaces, ont fondu sur la terre de leurs ancêtres pour la souiller et la supplicier. La haine a gagné les cœurs. Les violences ont ouvertes des plaies béantes dans le esprits, qui auront du mal a cicatriser. Des Centrafricains traumatisés à jamais. Surtout les jeunes. Violentés dans leur innocence. Si l’on n’y prend garde, la violence sera leur seul horizon. La responsabilité collective des Centrafricains oblige ceux-ci à engager dès maintenant des actions fortes pour tenter de limiter les dégâts. Déscolarisés. Devenus de hères dans leur propre pays. Ces jeunes ont un besoin urgent d’être pris en main. L’avenir d’un pays est corrélé, à la bonne sante mentale, et psychologique de ses jeunes. La jeunesse centrafricaine de ces temps chaotiques, n’a d’autres références, que des icônes fantasmagoriques de la barbarie. Il faut agir maintenant. Si non, c’est l’avenir du Centrafrique qui sera fortement hypothéquer. Les outils existent. Le dorsal principal de ces outils se résume à une volonté politique. Ceux qui ont la responsabilité du pays doivent initier des actions à court et long terme. En direction des jeunes traumatisés. On peut imaginer, des groupes de dialogues avec les jeunes. Avec le concours des psychologues et des anciens dans les villes et les villages. Réapprendre à ces jeunes les gestes et les mots d’amour. Leur expliquer pourquoi leurs copains musulmans ne sont plus là. Pourquoi leurs maisons sont devenues des ruines calcinées. Les causes des violences, et des déchirures. Leur faire revisiter les préceptes de concorde, énoncé par Barthélemy Bonganda. Fondateur de la République Centrafricaine : ZOK WE ZO/ UN homme est un homme UN Musulman. UN Protestant. Un Catholique Un Animiste etc. Sont des hommes qui doivent s’apprécier dans l’harmonie. Ce sont tous des Centrafricains qui doivent se donner la main. Pour retrouver la concorde et l’harmonie qui ont régnées jusqu’ici dans le cœur des Centrafricains.

 

RAMENER LES CENTRAFRICAINS EXILES AU PAYS

Les responsables cultuels (Musulmans Catholiques Protestants.. .) Avec courage, ont pris leurs bâtons de pèlerins de la paix, et de la réconciliation, pour tracer la voie de l’unité. Ils parcourent le monde pour démentir les soit disant guerres des religions. Aboyé par les médias occidentaux et des aventuriers centrafricains. Dans le but, de détourner les regards des vrais causes du chaos qui sont sociopolitiques. Qui sont les gemeaux d’une gouvernance calamiteuse et maffieuse de l’Etat. Depuis soixante ans. SELEKA ou pas, la marmite centrafricaine ne demandait qu’à exploser. Que les Ministres de la transition conduisent des délégations dans les pays ou se sont exilé les Centrafricains. (Tchad, Mali, Sénégal etc.). Pour dialoguer, aider a extirpé les peurs et les haines des cœurs. Allez venez ! On rentre à la maison pour reconstruire notre Nation centrafricaine. Ces exilés Centrafricains ce sont tous les filles et les fils du pays des Bantous. Réfugié dans des pays. Dont beaucoup ne connaissent pas les us et coutumes. Ni la langue. Ils vivent l’enfer, victimes de toutes sortes exactions. Le Gouvernement de transition doit prendre langue avec les autorités de ces pays. Afin d’aider à leur rapatriement. Les mêmes actions doivent être engagées, sur tout le territoire et surtout à Bangui auprès des déplacés de l’intérieur. Les membres du Gouvernement de la Transition doivent quitter leur bureau, et sillonner les quartiers pour apporter les paroles de paix.

Rien ne se fera en Centrafrique : Si la sécurité du territoire n’est pas assurée. Aucun investisseur ne viendra, si la peur hante le territoire. Aucune élection ne se déroulera si le pardon ne remplace pas les haines. Centrafricains ! Réinvestissez votre pays dans l’harmonie, la concorde et la fraternité. L’heure n’est plus aux calculs politiciens. Il faut agir.

 

A.De KITIKI 03/O4/ 2014



03/04/2014
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 80 autres membres