CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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Des douaniers congolais régulièrement agressés à la frontière de la RCA

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Les douaniers congolais de Zongo, à la frontière entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République centrafricaine (RCA), sont victimes d’agressions de façon récurrente, déplore l’inspecteur-chef du Bureau de la DGDA (Direction Générale des Douanes et Accises).

Clément Assia Ondia soutient qu’en raison de cette insécurité, seuls quelques agents essaient de travailler tant bien que mal. Plusieurs marchandises en provenance de Bangui échappent à tout contrôle faute de patrouilles le long de la rivière Oubangui.

Suite à ces agissements, les recettes de la Douane de Zongo ont beaucoup diminué dans les derniers mois. Elles étaient de 40 millions de francs congolais en août, 21 millions en septembre, 15 millions en octobre et seulement 200.000 francs pour le mois en cours, en date du 12 novembre, précise le responsable de la douane congolaise.

Ondia demande que l’État restaure son autorité en procédant à « l’arrestation immédiate de tous les agresseurs de douaniers, dont la liste a été déposée par la Douane au parquet, à la mairie et dans tous les services spécialisés de sécurité».

Le dernier cas d’agression est celui d’un agent sérieusement blessé qui attend actuellement son évacuation vers Kinshasa pour recevoir les soins appropriés.


18/11/2015
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Centrafrique : le Coordonnateur humanitaire condamne de nouvelles attaques sur les sites de déplacés internes

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NEW YORK, 17 November 2015

 

 

 Le Coordonnateur humanitaire, Aurélien Agbénonci, et l'ensemble de la communauté humanitaire en République centrafricaine (RCA) ont condamné mardi les attaques commises contre les déplacés internes à Batangafo et à Bambari les 10 et 11 novembre.

Selon un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), une brusque flambée de violence a eu lieu à Batangafo, dans la Préfecture de l'Ouham, le 10 novembre, et aurait fait au moins 10 morts et plusieurs blessés. Plus de 730 abris auraient été incendiés sur le site des déplacés internes de la ville, le plus grand du pays, comptant 30.976 personnes.

Les nouveaux affrontements ont forcé des milliers de personnes à fuir vers les ONG internationales, la base de la MINUSCA et certains bâtiments publics. A Bambari, dans la Préfecture de l'Ouaka, le regain de violence aurait fait trois morts, plus de 30 blessés et de nouveaux déplacements.

« Je condamne toutes les attaques causant des morts et des blessés parmi la population civile et rappelle à toutes les parties concernées que l'attaque aveugle contre des civils est un crime de guerre », a déclaré M. Agbénonci. « Les parties impliquées dans les affrontements doivent respecter le droit inaliénable des hommes, des femmes et des enfants à la vie. Les civils ne doivent pas être ciblés », a-t-il ajouté.

Cette nouvelle spirale de violence est en train de générer des besoins humanitaires supplémentaires en RCA et l'insécurité croissante rend le travail des acteurs humanitaires encore plus difficile, indique encore le communiqué. Malgré des défis croissants, les acteurs humanitaires se sont engagés à rester et à fournir une assistance vitale, notamment des soins médicaux, de l'eau, des articles non alimentaires et alimentaires et des services sanitaires.

« Il est urgent que les lois et les conventions internationales soient respectées et que toutes les parties au conflit prennent des mesures immédiates pour respecter l'espace humanitaire et garantir les droits des Centrafricains, qui sont parmi les personnes les plus vulnérables au monde. Il faut en finir avec toute cette souffrance qui n'est pas acceptable », a ajouté M. Agbénonci.

Jusqu'aux dernières violences, la RCA avait une population déplacée interne estimée à plus de 399.000 personnes, tandis que près de 460.000 ont fui vers les pays voisins.

 


SOURCE Centre d'actualités de l'ONU


18/11/2015
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CENTRAFRIQUE: LA QUESTION DES FACAS (FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES)°

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Par Joseph AKOUISSONNE

 

 

 

Il n’existe sans doute aucun état au monde qui ne possède une armée digne de ce nom. Ceux qui, en Centrafrique ou ailleurs, ourdissent des sémantiques pour empêcher la résurrection des FACAS, ne souhaitent, en fait, qu’une nation sous tutelle. Un pays envahi par des mercenaires, dont certains déguisés en soldats. S’élever, aujourd’hui, contre la réhabilitation des FACAS, est une hérésie, une aberration. Des responsables militaires de l’ex-Séléka sont farouchement hostiles au réarmement des Forces Armées. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent incorporer dans l’armée nationale centrafricaine les mercenaires étrangers qui les ont accompagnés dans leurs forfaits sanglants. C’est la même rançon que réclamaient ces soldats de fortune à l’ex-président, François Bozizé, qui a été chassé du pouvoir parce qu’il n’avait pas honoré les promesses qu’il leur avait faites. C’est choquant et indécent de voir ceux qui ont apporté le feu et le sang en Centrafrique se pavaner au grand jour dans le pays sans être inquiétés, défier aussi bien les responsables de la Transition que le peuple centrafricain et exiger des oukases insupportables. On se rappelle que la Présidente de la Transition avait souhaité la réhabilitation des FACAS au début de son mandat. Mais elle a été empêchée de la mener à bien par la France et l’ O. N. U. Elle aurait dû, à ce moment-là, prendre le peuple à témoin – voire, démissionner. Depuis, les responsables de la Transition ont avalé des couleuvres jusqu’à l’indigestion. D’un côté, les ex-Sélékas infiltrés à la tête du gouvernement, de l’autre, la tutelle étrangère, ont multiplié les pressions humiliantes. Aujourd’hui, nous ne pouvons qu’assister, médusés, à des chamailleries stériles entre les dirigeants.

 

 

UN COMITÉ DE SALUT PUBLIC DOIT ÊTRE ENVISAGE

 

Il est donc devenu urgent que cette Transition laisse place à une autre entité. On pourrait penser à un Comité de Salut Public. Un directoire citoyen réuni autour de personnalités intègres et patriotes. Il en existe heureusement un certain nombre en Centrafrique et dans la diaspora ! On peut songer au Professeur N’Garakata, qui vient d’accorder un entretien au journal Fraternité. Il a un profil et des projets solides pour le Centrafrique. D’autres pourraient être sollicités. A l’heure où nous sommes, les égos, les ambitions personnelles, la course au fauteuil présidentiel, doivent être relégués au second plan. La République Centrafricaine est en danger de mort. Il, faut d’urgence, une Armée Nationale pour la défendre. Le premier devoir de ce Comité de Salut Public sera de réorganiser l’Armée Centrafricaine pour qu’elle redevienne opérationnelle. Pour ce faire, la République Centrafricaine, État indépendant et souverain, doit faire appel à qui elle veut pour former ses futurs soldats, sans renier ses vieilles amitiés. Ceux qui n’ont rien à se reprocher n’ont pas à avoir peur d’une armée citoyenne. Car rien ne se fera sans la paix et la réconciliation, que, seule, une armée nationale peut garantir.

VIVE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, UNE, INDIVISIBLE, LAÏQUE ET DÉMOCRATIQUE !

 

 

A. DE KITIKI (9novembre 2015)


09/11/2015
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L’Alliance des Evangéliques en Centrafrique réclame le réarmement des forces de défense

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Le réarmement des forces de défense nationale est une nécessité et une exigence du peuple centrafricain, a déclaré à la presse, samedi, 7 le pasteur Nicolas Guerekoyamé, président de l’Alliance des Evangéliques en Centrafrique « AEC ».
Selon le président de l’AEC, le peuple centrafricain est dans le désarroi et l’espoir qu’il a fondé sur les forces internationales pour sa protection s’est avéré vain car les violences se commettent au vu et au su de ces forces.

Le Pasteur Nicolas Guerekoyame affirme aussi que les Forces Armées Centrafricaines n’étant pas dissoutes, les autorités et la communauté internationale doivent les doter d’armes afin de protéger les populations.

L’Alliance des Evangéliques en Centrafrique est membre de la plate forme inter-religieuse de Centrafrique qui regroupe non seulement les musulmans mais aussi des chrétiens qui militent pour un retour de la paix en Centrafrique.

Le Pasteur Nicolas Guerekoyamé est aussi l’une des victimes de récentes violences dans la capitale centrafricaine car une partie de son église et sa maison ont été incendiées par des groupes armés musulmans.

 

 

Signature : APA

09/11/2015
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La CEEAC condamne les dernières violences en Centrafrique

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Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, a, dans communiqué jeudi, à Libreville, condamné, les nouveaux actes de violences survenus en République centrafricaine (RCA).

« le secrétariat général de la CEEAC condamne avec la plus grande fermeté ces agissements et invite à cet effet les autorités de la Transition, les partis politiques, les groupes politico-militaires et les leaders communautaires à faire preuve de la plus grande retenue, à privilégier le dialogue et à éviter toute attitude qui contribuerait à attiser les tensions », déclare M. Allam-Mi.

 

Il a appelé les autorités de la transition à faire montre de plus de solidarité et de cohésion entre elles, et à travailler étroitement avec les forces internationales pour faire cesser ces violences.

 

Le diplomate tchadien, a par ailleurs, réitéré ses félicitations aux forces internationales de la MINUSCA et de l’Opération Sangaris, dans leurs efforts à travailler pour la sécurisation et la stabilisation de la RCA.

 

D’autre part, le secrétaire général de la CEEAC, a réaffirmé son engagement à travailler, comme par le passé aux côtés des autres acteurs internationaux, en vue d’un aboutissement satisfaisant de la Transition actuelle, par l’organisation des élections crédibles et transparentes, dans les délais fixés par la XVIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

Des violences ont paralysé le week-end dernier, la ville de Bangui, faisant une centaine de blessés et une trentaine de morts, selon des sources hospitalière

 

 

Signature : APA

05/11/2015
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La CPI tient son troisième séminaire sur la coopération avec les points de contact désignés par les États dans lesquels elle mène des enquêtes

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LA HAYE, Pays-Bas, 02 November 2015

 

 

 Le troisième séminaire sur la coopération avec les points de contact désignés par les États dans lesquels la Cour pénale internationale (CPI) mène des enquêtes s'est ouvert aujourd'hui, le 2 novembre 2015, au siège de la Cour à La Haye (Pays‑Bas).

Du 2 au 6 novembre 2015, des représentants et des points de contact de la République démocratique du Congo, de l'Ouganda, de la République centrafricaine, du Kenya, de la Libye, de la Côte d'Ivoire et du Mali rencontreront des représentants de la Cour pour discuter de la coopération entre leur pays et la CPI. Seront également présents des représentants de six autres États ayant de l'expérience en matière de coopération avec la Cour et des fonctionnaires de la CPI chargés d'assurer la liaison avec les autorités nationales.

Soulignant le rôle important que jouent les points de contact, la première vice-présidente de la CPI Mme la juge Joyce Aluoch a déclaré que « si nous voulons que la coopération fonctionne, nous devons développer une compréhension mutuelle et rester en dialogue constant. Pour cette raison, des événements tels que ce séminaire offrent précisément une excellente occasion de le faire.» « Travailler ensemble et apprendre des uns et des autres est la seule façon d'atteindre nos objectifs communs de justice et de mettre fin à l'impunité ». a ajouté Mme la juge Aluoch.

Le Procureur adjoint de la Cour, James Stewart, a déclaré : « La CPI était un rêve il y a seulement 20 ans, et sans l'engagement et les efforts persistants de vos pays, nous ne serions pas ici aujourd'hui. Tel qu'incarné par le principe de complémentarité qui encadre le système de justice pénale internationale créé par le Statut de Rome, la CPI fait partie d'un réseau de systèmes judiciaires nationaux, comprenant de plus de 120 Etats. Ce sont nos actions conjointes, au niveau national et international, qui donnent vie et sens à cette grande initiative. »

Le Greffier de la Cour, Herman von Hebel, a souligné l'importance que revêt la coopération et déclaré que « des procédures efficaces et rapides sont intimement liées au fait d'assurer une coopération rapide et efficace grâce à l'aide des points de contact désignés par les pays en situation, conduisant ainsi à un meilleur système de justice pour les victimes. » « Je souhaite que ce forum annuel d'échange continue à développer des solutions pratiques et proactives pour relever les défis complexes qui nous attendent », a-t-il ensuite ajouté.

Les États jouent un rôle essentiel dans l'exécution des décisions, ordonnances et demandes émanant de la CPI, et les États parties désignent souvent un point de contact chargé de coordonner et de transmettre les communications entre les autorités nationales et la CPI. Cette semaine, ces points de contact partageront les enseignements qu'ils ont tirés de cette coopération entre la CPI et leurs systèmes nationaux et examineront des questions en rapport avec celle‑ci.

Le renforcement du dialogue entre la CPI et les États parties sur le thème de la coopération est d'une importance fondamentale pour le système instauré par le Statut de Rome. Ce séminaire vise à aborder un grand nombre de questions touchant à la coopération, dont la protection des témoins et des victimes, la sensibilisation dans les pays faisant l'objet d'une situation, la participation des États aux procédures et les divers accords internationaux entre les États parties et la CPI.

Ce séminaire a été financé grâce aux généreuses contributions de l'Union européenne et des gouvernements finlandais et néerlandais.

Les premiers et deuxièmes séminaires sur ce même sujet ont été organisés successivement les 13 et 14 juillet 2011 et du 17 au 21 novembre 2014. Ils s'inscrivent dans les efforts plus larges visant à renforcer les activités de la CPI, en particulier dans les pays où la Cour mène des enquêtes, et ce dans le but de voir se réaliser l'engagement des États parties de mettre fin à l'impunité et de faire justice aux victimes et aux communautés touchées par les crimes relevant du Statut de Rome.

La Cour pénale internationale est une juridiction permanente et indépendante qui juge des personnes accusées des crimes les plus graves touchant l'ensemble de la communauté internationale, à savoir le crime de génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le crime d'agression.

 

 


SOURCE Cour pénale internationale


04/11/2015
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Centrafrique-L'Onu n'a pas ramené la paix, déplore la présidente

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BANGUI, 2 novembre (Reuters)

 

L'intervention de la mission des Nations unies en République centrafricaine n'a pas permis d'enrayer les violences à Bangui, où 90 personnes ont été tuées depuis la fin septembre, a déploré lundi la présidente par intérim, Catherine Samba-Panza. Le pape François, qui doit se rendre dans la capitale centrafricaine les 28 et 29 novembre, avait laissé entendre la veille qu'il pourrait renoncer à cette visite pour des raisons de sécurité.

Cinq personnes, dont trois femmes, y ont encore été tuées lundi, selon un coordinateur de SOS Enfants sans frontières, et des dizaines d'habitations incendiées. Plusieurs centaines de personnes se sont par ailleurs enfuies d'un quartier attaqué ce week-end par des habitants de PK5, un secteur musulman de la ville, rapportent des témoins. On ignore la cause de cette attaque, mais il pourrait s'agir de représailles à la mort de quatre personnes tuées jeudi dans les mêmes circonstances à PK5. Ce nouveau cycle violences a débuté fin septembre à la découverte du corps d'un musulman, mais la Centrafrique a sombré dans le chaos en mars 2013 lorsque les rebelles musulmans de la Séléka ont pris le pouvoir. Leurs exactions leur ont ensuite valu les représailles des milices chrétiennes anti-Balaka et l'armée française a dû intervenir dans le cadre de l'opération Sangaris pour mettre fin aux massacres.

 

 

Des élections présidentielle et législatives censées tourner la page du conflit devaient avoir lieu le 18 octobre. Elles ont été reportées au 13 décembre en raison de la poursuite des violences. "Des efforts supplémentaires doivent être faits pour renforcer l'action des forces internationales et négocier la création de bases avancées dans les quartiers pour assurer la sécurité au niveau local", a déclaré la présidente, qui s'adressait à la nation. Les caques bleus, a-t-elle poursuivi, doivent agir de façon vigoureuse afin que "Bangui soit sûre pour les prochains événements qui sont cruciaux pour le pays. La visite du Pape et les élections doivent être des événements fédérateurs pour le peuple centrafricain". Dix groupes armés ont signé un accord de paix en mai qui prévoit leur désarmement, mais l'optimisme qu'il a suscité est vite retombé. Selon le rapport d'octobre du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha), le conflit a fait 400.000 déplacés et 440.000 réfugiés.

 

 

(Crispin Dembassa-Kette, Jean-Philippe Lefief pour le service français)


03/11/2015
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RCA : »Les violences sont le fait de politiciens ayant peur d’aller aux élections » (présidente)

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La Présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a vivement condamné les violences communautaires qui secouent Bangui, estimant qu’elles sont le fait d’hommes politiques ayant peur d’aller aux élections car convaincus d’être battus.
La présidente qui s’adressait à la nation, lundi soir, a recommandé à ses compatriotes à ne pas se sentir abandonnés par les autorités face aux ‘’fauteurs de troubles ».

Le gouvernement se bat nuit et jour aider la Centrafrique à sortir du cercle des violences, a-t-elle souligné avant de lancer à l’endroit de la population : ‘’Organisez-vous en groupes d’auto-défense pour dénoncer les fauteurs de troubles afin que notre patrie soit protégée ».

Depuis cinq jours, des violences s’étant soldées par des pertes en vie humaine et la destruction de biens ont été notées dans les quartiers sud de la capitale centrafricaine..

 

A ce propos, Catherine Samba-Panza a reconnu l’inefficacité des forces de la Minusca à enrailler l’insécurité à Bangui avant de leur demander de se reprendre en agissant vigoureusement contre les ennemis de la paix.

Pour ce faire, les forces internationales devraient réarmer certains éléments des Forces armées centrafricaines afin qu’elle les appuient sur le terrain. Sans l’apport des forces intérieures l’insécurité persistera en RCA, a-t-elle estimé.

La présidente a en outre demandé à la justice centrafricaine et internationale de réactiver ses mécanismes judiciaires afin de poursuivre les auteurs de ces violences.

Parlant du processus électoral, elle a relevé que l’organisation des élections se passe bien et que bientôt seront publés le nouveau calendrier électoral ainsi que les listes électorales.

Ainsi, elle a tenu à rassurer la population qui, d’après elle, s’est inscrite massivement pour le vote aux élections lesquelles auront ‘’bel et bien lieu » courant décembre 2015.

Catherine Samba-Panza n’a toutefois pas exclu ‘’un glissement » du second tour des élections jusqu’en début 2016.

Parlant de la venue du Pape François le 29 novembre prochain, elle a estimé que les violences visent à empêcher cette visite qui est une occasion d’asseoir la paix et la cohésion entre les Centrafricains de tout bord.

 

 

Signature : APA

03/11/2015
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Le Représentant de l'Onu appelle les Centrafricains à la retenue

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APA- Bangui(Centrafrique)

 

 

 

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, a appelé tous les Centrafricains à la retenue pour éviter une spirale de violence aux conséquences lourdes et rassuré la population sur la présence sur le terrain de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et de ses partenaires pour éviter une escalade de la violence.

« La MINUSCA condamne fermement le recours à la violence pour régler toute sorte de divergence. Nous appelons à la retenue pour que les événements malheureux de ces derniers jours ne se transforment en un drame plus grand qui pourrait entrainer davantage de pertes de vie et des dégâts matériels et faire reculer la paix», a déclaré le Chef de MINUSCA, dans un message diffusé ce mercredi sur les ondes de Guira FM, la radio de la Mission. 

Onanga-Anyanga réagissait suite aux incidents enregistrés lundi et mardi à Bangui. Des incidents ont été également enregistrés à Bambari et Bria mais ont été vite maîtrisés.

« Nous lançons un appel à toutes les personnes de bonne volonté », a-t-il ajouté en exhortant les leaders religieux, les leaders communautaires, la société civile, la classe politique et les autorités nationales à élever leurs voix « pour éviter une escalade et une violence stérile ».

Dans son message, Onanga-Anyanga a rassuré la population en évoquant la coordination entre la MINUSCA et ses partenaires, notamment l'opération Sangaris, pour éviter l'escalade de la violence. 

« Nous avons travaillé en très bonne intelligence avec Sangaris. Nos forces ont été à pied d'œuvre toute la nuit. Nous sommes présents, nous serons dans les quartiers les plus difficiles », a dit le Représentant spécial de l'Onu, tout en réaffirmant la disponibilité de la MINUSCA à travailler avec tous les Centrafricains, « quelque soient leurs diversités, afin que le pays sorte de cette situation qui est tout simplement inacceptable ». 

Il a également dénoncé les violences perpétrées contre les forces internationales notamment la MINUSCA mardi dernier et contre les travailleurs humanitaires, en septembre dernier. 

«Que ces violences cessent. La présence de ces internationaux dans le pays ne vise rien d'autre qu'à aider ce pays à traverser ces moments difficiles et à promouvoir toute l'œuvre de réconciliation qui est si indispensable pour que la Centrafrique renoue avec la paix, la stabilité et la prospérité pour tous », a conclu Onanga-Anyanga;

28/10/2015
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Enrayer la violence : une déclaration multiconfessionnelle sur la République centrafricaine

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NEW YORK, 16 octobre 2015

 

Nous, les dirigeants religieux et les chefs d’organisations multiconfessionnelles, étendons nos sincères condoléances et nous unissons en solidarité auprès des familles et de tous ceux touchés par la violence en République centrafricaine. Nos pensées et nos prières sont avec le peuple qui souffre de la République centrafricaine.

 

Nous dénonçons fermement l’escalade de violence signalée récemment et les tragiques pertes en vies humaines dans la République centrafricaine. Nous déplorons le fait que certains au sein des communautés musulmanes et chrétiennes ont recouru à la violence. Nous rejetons les appels à la violence depuis tout quartier, dont en particulier toutes tentatives erronées de justifier la violence pour des motifs religieux. Nous lançons un appel à tous d’enrayer la violence afin que nous puissions ensemble construire la paix avec justice.

 

Dans le même temps, nous saluons et applaudissons les nombreux musulmans et chrétiens sincères dans la République centrafricaine qui ont rejeté, à juste titre, des appels à la violence et embrassé, à juste titre, la responsabilité de protéger tous les autres et de construire la paix. Nous vous exhortons à faire preuve de constance dans votre engagement pour la paix.

 

De plus, nous exhortons tous les pays, particulièrement les États voisins, les États-Unis, la France, le Maroc et la Mauritanie ainsi que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), de recourir aux ressources et moyens disponibles pour aider à enrayer la violence.

 

Nous notons que la paix en République centrafricaine est essentielle pour la paix dans ses États voisins et dans toute l’Afrique. Par conséquent, alors que nous lançons un appel aux croyants religieux dans la République centrafricaine, nous invitons également les communautés religieuses dans les États voisins, à travers l’Afrique et au-delà de s’unir à la fois dans le rejet de la violence et la construction de liens respectueux et fondés sur des principes de solidarité entre toutes les communautés religieuses pour la paix.

 

En qualité de dirigeants religieux et de chefs d’organisations multiconfessionnelles, nous nous engageons à soutenir le peuple de la République centrafricaine pour garantir une paix juste. Dans un premier temps, nous œuvrons ensemble pour convoquer les dirigeants religieux de la République centrafricaine et de la région pour élaborer un plan d’action pour la paix.

 

 

Signataires:Forum pour la promotion de la paix dans les sociétés musulmanesReligions for PeaceRéseau des artisans de la paix religieux et traditionnels, Le Centre international pour le dialogue (KAICIID)Caritas Internationalis National Council of Churches.


28/10/2015
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