CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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RCA : »Les violences sont le fait de politiciens ayant peur d’aller aux élections » (présidente)

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La Présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a vivement condamné les violences communautaires qui secouent Bangui, estimant qu’elles sont le fait d’hommes politiques ayant peur d’aller aux élections car convaincus d’être battus.
La présidente qui s’adressait à la nation, lundi soir, a recommandé à ses compatriotes à ne pas se sentir abandonnés par les autorités face aux ‘’fauteurs de troubles ».

Le gouvernement se bat nuit et jour aider la Centrafrique à sortir du cercle des violences, a-t-elle souligné avant de lancer à l’endroit de la population : ‘’Organisez-vous en groupes d’auto-défense pour dénoncer les fauteurs de troubles afin que notre patrie soit protégée ».

Depuis cinq jours, des violences s’étant soldées par des pertes en vie humaine et la destruction de biens ont été notées dans les quartiers sud de la capitale centrafricaine..

 

A ce propos, Catherine Samba-Panza a reconnu l’inefficacité des forces de la Minusca à enrailler l’insécurité à Bangui avant de leur demander de se reprendre en agissant vigoureusement contre les ennemis de la paix.

Pour ce faire, les forces internationales devraient réarmer certains éléments des Forces armées centrafricaines afin qu’elle les appuient sur le terrain. Sans l’apport des forces intérieures l’insécurité persistera en RCA, a-t-elle estimé.

La présidente a en outre demandé à la justice centrafricaine et internationale de réactiver ses mécanismes judiciaires afin de poursuivre les auteurs de ces violences.

Parlant du processus électoral, elle a relevé que l’organisation des élections se passe bien et que bientôt seront publés le nouveau calendrier électoral ainsi que les listes électorales.

Ainsi, elle a tenu à rassurer la population qui, d’après elle, s’est inscrite massivement pour le vote aux élections lesquelles auront ‘’bel et bien lieu » courant décembre 2015.

Catherine Samba-Panza n’a toutefois pas exclu ‘’un glissement » du second tour des élections jusqu’en début 2016.

Parlant de la venue du Pape François le 29 novembre prochain, elle a estimé que les violences visent à empêcher cette visite qui est une occasion d’asseoir la paix et la cohésion entre les Centrafricains de tout bord.

 

 

Signature : APA

03/11/2015
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Elections 2015 : Catherine Samba-Panza, Charles Malinas, groupe international de contact, les nations-unies ont le bEc dans l’eau

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Les Centrafricains, pour la première fois dans l’histoire, ont été plus lucides, plus clairvoyants, plus vigilants que leur présidente, le fameux Ambassadeur de France, le Groupe International de contact et les Nations-Unies. Les Centrafricains ont refusé d’être infantilisés, d’entendre des fables électorales. Catherine Samba-Panza doit avoir le courage de démissionner. Elle n’est pas conséquente avec elle-même à propos des élections, mais en plus, le Forum de Bangui a été exclusif. Il y a des mécontents et non des moindres. La paix et la sécurité ne sont pas certaines d’avoir une place au soleil en Centrafrique. Les groupes politico-militaires les plus influents ont été écartés du Forum au profit des outsiders. Une stratégie de diviser pour régner. A-t-elle encore quelques grammes de crédibilité, non et absolument non. Le 04 mai 2015, à l’ouverture du Forum, CPS a encore roulé les Centrafricains dans la farine, affirmant que les élections se tiendront à la date prévue, en juillet 2015. C’est horrible pour une présidente de transition seulement. Les Centrafricains commencent à comprendre comment on les dirige.

Pris à la gorge par la commission « Gouvernance-Elections », le président de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), a craché la vérité crue, étalant au grand jour l’impossibilité d’organiser les élections dans le délai : Les démembrements n‘ont pas encore couvert l’ensemble du territoire national. Les recrutements des agents pour le recensement électoral et leur formation, sans compter le Code électoral qui n’est pas encore promulgué, autant d’obstacles fondamentaux, notamment le budget électoral, le nerf de la guerre. Le groupe International de contact se moque-t-il des Centrafricains, lors de sa rencontre de Brazzaville dernièrement ? Le représentant du Secrétaire Général des Nations Unies, Hervé Ladsou, s’est également prêté à ce jeu, alors que le général Babacar Gaye revient à peine de New-York où il a plaidé le sort du budget électoral de l’ANE. Comment expliquer cette flagrante contradiction au sein même des Nations-Unies. C’est l’écroulement d’un réseau, ce qui illustre la déclaration du Médiateur dans la crise centrafricaine, le président congolais, Denis Sassou-Nguesso « c’est au port que les navires chavirent ». Le navire Samba-Panza chavire à quelques mètres du port électoral, avec le cinglant démenti du président de l’ANE qui a ouvert grands les yeux des Centrafricains.

Le réseau étant démasqué, les choses sérieuses peuvent se mettre en place. La troisième transition avec un nouvel Exécutif pour conduire les Centrafricains à la paix, à la sécurité, puis à des élections transparentes, crédibles, libres et démocratiques. Bien des gens ont été instrumentalisés pour soutenir l’insoutenable, afin de s’accrocher griffes et ongles au pouvoir. Les pires régimes ont toujours eu des partisans depuis feu Patassé, en passant par Bozizé, Djotodia et nous y sommes avec Catherine Samba-Panza. Le scandale du don angolais a prouvé que les Centrafricains jouent toujours avec leur destin : « Ce n’est rien il faut laisser », certains se sont attaqués frontalement au président du CNT, Ferdinand-Alexandre Nguendet. Le régime Samba-Panza s’écroule de lui-même sur fond d’un cinglant désaveu. C’est une question de gouvernance et non une question d’individu, de personne à personne. Les Centrafricains souffrent atrocement sans compter les personnes déplacées, les personnes exilées. Tenir les élections en juillet et août 2015, c’est mépriser les personnes déplacées, et celles exilées sans aucune forme de procès. Le sort des personnes déplacées ne la préoccupe pas, il en est de même des rescapés de la caravane qui n’ont pas la paix et la sécurité. Les têtes tombent et continuent de tomber chaque jour qui passe. Catherine Samba-Panza est en train de chavirer au port. L’heure est grave et le Forum doit prendre ses responsabilités. Posons-nous la question de savoir pourquoi les partenaires de la RCA ne veulent pas mettre la main à la poche pour contribuer au budget. La France seule avec son Ambassadeur pêchent en eau trouble, avec un certain réseau. Même la CEEAC, la CEMAC n’ont jamais vu clair dans cet imbroglio électoral. Comment tendre l’oreille à un régime qui roule son peuple dans la farine. Les Centrafricains sont les dindons de la farce électorale. En plus d’un Forum clopin-clopant, où le pire est à craindre du côté des politico-militaires, car cinq (5) groupes armés ont claqué la porte du Forum, sans compter le KNK et certains Anti-Balaka plus proches de Bozizé. La police centrafricaine attend également de pieds fermes, la signature de son statut particulier.

Catherine Samba-Panza doit rendre son tablier pour incompatibilité d’humeur avec les politico-militaires car la cohabitation sera orageuse voire impossible. En plus, la gouvernance est hasardeuse, clanique selon Bendounga.

 

Il faut sauver la transition. Ziguélé et le MLPC ont des postes juteux au sein du système, alors peuvent-ils voir les choses changer. François Hollande s’est prononcé sur les viols des enfants mineurs centrafricains par des soldats français. Catherine Samba-Panza n’a nullement osé tousser un seul mot à ce sujet. Il en est des tueries dans les provinces. Le sort des Centrafricains ne préoccupe nullement cette dame. Avec une telle gouvernance, le programmes DDR a très peu de chance de réussir. Elle est entourée de rapaces chez qui l’argent ne passe pas. La « gloutonnerie », pour reprendre une expression de Bozizé, est à son paroxysme. Catherine Samba-Panza doit purement et simplement démissionner. Ce qui ouvre la voie à une troisième transition, avec toutes les chances d’une sortie de crise honorable et des élections véritablement transparentes, crédibles, démocratiques et libres. Il y a eu un intérim de 15 jours, pourquoi pas une transition ou un intérim de 03 mois. Les valets de la France nombreux au sein de la classe politique ont encore poussé le pays à la dérive.

 

 

Julien BELA


13/05/2015
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CENTRAFRIQUE: PEDOPHILIE ET AGRESSIONS SEXUELLES NI ETOUFFEMENT NI IMPUNITE

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Par Joseph Akouissonne

 

 

Ou c’est de la naïveté, ou c’est du mépris pour les enfants agressés, par la barbarie des soldats étrangers en Centrafrique. Comment Jean- Yves Le Drian Ministre de la Défense de la France, ose t il cette déclaration inouïe ? Il demande aux soldats français pédophiles et violeurs de se dénoncer eux-mêmes ! Aveu d’impuissance, ou tentative d’étouffement ? Incroyable ! A-t-on déjà vu en France, des pédophiles et des individus convaincus d’agressions sexuelles, sur mineurs se dénoncer ? A-t-on jamais vu un voleur se dénoncer ? La pédophile et les agressions sexuelles sur mineurs sont des crimes passibles d’assises. Ces petites victimes centrafricaines, marqués à vie dans leur chair, sont l’avenir de ce pays, qui semble descendre aux enfers pour longtemps. Cette triste séquence rappelle furieusement, les pires comportements des colons qui s’attribuaient des droits de cuissage sur les pubères Oubanguiennes. Ces faits sont insupportables. La justice doit traquer les auteurs, fussent ils militaires, et les juger avec la plus grande sévérité. Ces branches pourries de l’Armée Française doivent être coupées. Si non, beaucoup en Afrique seront tenté de stigmatiser, à juste titre des dérives à caractères néocoloniales. Il s’agit ici de la souveraineté et de l’avenir d’un pays. C’est la jeunesse qui en est le garant. La force Sangaris et la Minusca, avaient pour mission en Centrafrique, de protéger les populations. Surtout les plus fragiles, les orphelins jetés à la rue par le chaos sanglant. Ces mineurs faibles qui devraient être, particulièrement protégés, sont violentés par ceux qui étaient chargés de les protéger. Les protecteurs se sont transformés en bourreaux. C’est déshonorant pour les pays, dont les soldats sont soupçonnés. Ce sera difficile pour la France, de regagner sa place de premier acteur en Afrique francophone si la transparence et l »équité ne président pas aux enquêtes, qui seront menées sur cette ignominieuse affaire. L’image même de cette Armée, perçue jusqu’ici comme humanitaire, et intervenant pour garantir la paix risque d’être salie. La litanie des horreurs et des crimes qui pavent la route de toutes les guerres, a toujours été tue par les États Majors l’O.N.U comprise. Car ils sont souvent tentés de crier haro sur les déviations de leurs adversaires, et de taire celles de leurs soldats. On assiste depuis quarante huit heures à une grossière tentative d’enterrement, de la scandaleuse et méprisable affaire des militaires pédophiles de Bangui. Il faut que l’O.N.U et les États Majors laissent la justice faire son travail. Que la vérité surgisse. Que les Centrafricains ne soient pas tentés par le rejet massif de la France. Tentation qui est entrain de se répandre comme une trainée de poudre dans tout le pays. Cette Armée qui a été acclamée au début de l’opération Sangaris est aujourd’hui durement condamnée par les Centrafricains, blésés et ulcérés. La fracture aura du mal à se réduire et va figer les relations Franco -Centrafricaines, si justice n’est pas rendue aux victimes des agressions sexuelles.

Les Autorités de la Transitions ont des soucis à se faire. Les indignations ne suffisent plus. Le peuple leur pardonnera difficilement, leur mollesse vis à vis de la France. La France a plusieurs bases militaires dans beaucoup de pays d’Afrique francophone. Peut-être que de sales affaires s’y sont produites aussi. C’est pourquoi le silence de l’U.A (Union Africaine) est incompréhensible. L’attente d’une justice rapide et immense en Centrafrique et dans toute l’Afrique.

 

A. DE KITIKI 04 mai 2015


06/05/2015
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RCA : "L’adoption de la loi sur la Cour pénale spéciale est une importante avancée vers la justice" (Société civile)

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L’adoption de la loi sur la Cour pénale spéciale est une importante avancée vers la justice. Le gouvernement et ses partenaires doivent maintenant assurer sa mise en place rapide

Le Conseil national de transition (CNT) de la République centrafricaine a pris une mesure décisive en faveur de la justice pour les victimes d’atrocités en adoptant une loi créant une Cour pénale spéciale au sein du système judiciaire national, ont déclaré aujourd’hui 23 organisations de défense des droits humains centrafricaines et internationales. 

Le projet de loi, qui avait été déposé au parlement de transition par le gouvernement le 6 février dernier, a été adopté le 22 avril en plénière à une très grande majorité des voix. La Cour pénale spéciale sera chargée d’enquêter sur les crimes les plus graves et de poursuivre les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis sur le territoire de la Centrafrique depuis 2003. 

« En validant la création de la Cour pénale spéciale, le Conseil national de transition a dit « assez c’est assez » de l’impunité et s’est résolument positionné du côté de la justice et des victimes qui ont perdu la vie ou souffert de crimes atroces », ont déclaré les organisations de défense des droits humains. « Il n’y a maintenant aucun temps à perdre pour que le gouvernement et ses partenaires internationaux rendent la Cour pénale spéciale opérationnelle dès que possible ». 

La Cour pénale spéciale telle que décrite dans la loi adoptée sera un mécanisme judiciaire hybride – c’est-à-dire composé de magistrats centrafricains et internationaux – établi au sein du système judiciaire centrafricain pour une période de 5 ans, renouvelable. Le président de la cour sera centrafricain et le procureur spécial sera international. Il y aura une majorité de magistrats nationaux.

Les organisations signataires ont noté que les autorités centrafricaines avaient reconnu à plusieurs reprises les faiblesses du système judiciaire national. Celui-ci a été, ravagé par des années de conflit, et n’a pas toutes les ressources humaines et matérielles, ainsi que l’expertise pour gérer des enquêtes difficiles portant sur des crimes complexes. Etant donné que les enquêtes porteront sur des atrocités commises par des groupes armés encore actifs en République centrafricaine, la Cour pénale spéciale permettra également de renforcer la sécurité et la protection du personnel judiciaire et des victimes et témoins. 

« Les crimes de masse sont d’une extraordinaire complexité et ne peuvent être traités comme un simple vol », ont déclaré les organisations. « La Cour pénale spéciale sera un outil adapté qui viendra renforcer le système judiciaire centrafricain pour enquêter sur ces violations graves des droits humains et assurer la sécurité des juges et des témoins ».

La loi sur la Cour pénale spéciale doit maintenant être promulguée par la cheffe de l’État de transition, Catherine Samba-Panza. Une mise en place progressive de la juridiction est prévue dans la loi, avec l’opérationnalisation immédiate de la police judiciaire, des cabinets d’instruction, et du Parquet afin que les enquêtes puissent démarrer dès que possible. 

De nombreuses victimes de crimes graves commis depuis 2012 en République centrafricaine attendent que justice soit faite, ont souligné les organisations signataires. De plus, la MINUSCA, la force de maintien de la paix de l’ONU en République centrafricaine, a procédé à l’arrestation de plusieurs présumés responsables de crimes graves au cours des derniers mois, parmi lesquels trois leaders de la milice anti-balaka, et les procédures à leur encontre doivent avancer. Les organisations signataires ont ajouté que pour devenir une réalité, prête à enquêter et juger les atrocités qui continuent d’être commises dans le pays, la Cour pénale spéciale avait maintenant besoin de personnel qualifié, de financement, et de soutien politique au niveau national et international.

Le Mémorandum d’entente signé entre le gouvernement et la MINUSCA ainsi que la loi sur la Cour pénale spéciale, prévoient que la MINUSCA fournira une assistance importante à la nouvelle juridiction, notamment en termes d’appui logistique, d’enquêtes, d’arrestation, et de nomination du personnel. Le Conseil de Sécurité de l’ONU devrait favoriser le soutien financier et logistique à la Cour pénale spéciale dans le mandat de la MINUSCA, qui sera renouvelé à la fin du mois d’avril.

Il est crucial pour le succès de la cour que les experts et magistrats internationaux qui viendront appuyer le personnel national soient dotés d’une véritable expérience en matière de poursuites des crimes les plus graves et de la volonté de travailler étroitement avec leurs pairs centrafricains, ont estimé les organisations signataires. 

Les organisations ont pris note du fait que la plénière du CNT avait retiré du projet de loi un article prévoyant qu’aucune immunité ne s’appliquerait devant la Cour pénale spéciale, qui était pourtant en accord avec le droit international concernant les graves crimes internationaux. Toutefois, l’article 162 du code pénal centrafricain prévoit clairement qu’aucune immunité n’est applicable pour les poursuites en matière de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et crimes de génocide. Les immunités ne sont pas non plus reconnues par la Cour pénale internationale. Les organisations signataires ont également noté que les procès en révision sur la base de faits nouveaux devraient être exceptionnels, soumis à des conditions strictes et relever de la compétence de la Cour pénale spéciale.

La loi sur la Cour pénale spéciale prévoit également sa coopération avec la Cour pénale internationale (CPI), qui a ouvert une seconde enquête en République centrafricaine en septembre 2014. Ce sera la première fois qu’une cour hybride est établie dans une situation où la CPI est également active.

La République centrafricaine est plongée dans une crise profonde depuis le début de l’année 2013, quand les rebelles de la coalition Séléka, majoritairement issus des provinces du Nord, se sont emparés du pouvoir à l’issue d’une campagne caractérisée par des meurtres généralisés de civils, des incendies et pillages d’habitations, et d’autres crimes graves. Vers le milieu de l’année 2013, des milices se dénommant anti-balaka se sont organisées pour combattre la Séléka, commettant des représailles à grande échelle contre les civils, en particulier musulmans, identifiés comme soutenant la Séléka. Des milliers de personnes ont été tuées et des centaines de milliers ont été déplacées par ce conflit. 

« Avec un renvoi à la CPI et la création d’une cour hybride, la Centrafrique innove et démontre son engagement fort en faveur de la lutte contre l’impunité pour les crimes les plus graves », ont déclaré les organisations. « Les deux cours devront se partager le travail et élaborer les modalités de leur coopération afin de maximiser leur efficacité et multiplier les opportunités de justice ».

 

 

 

Organisations signataires :

Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-RCA)

Amnesty International (AI)

Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC)

Association des victimes de la LRA en RCA (AVLRAC)

Avocats Sans Frontières Centrafrique (ASF/RCA)

Bureau Information des Droits de l’Homme (BIDH)

Coalition centrafricaine pour la Cour Pénale Internationale (CCCPI)

Civisme et Démocratie (CIDEM)

Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP)

Enfants Sans Frontières (ESF)

Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)

Femme Action et Développement en Centrafrique (FADEC)

Human Rights Watch

Initiative pour le Développement de Centrafrique (IDC)

Lead Centrafrique (Lead)

Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH)

Mouvement des Droits de l’Homme et Action Humanitaire (MDDH)

Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH)

Observatoire Centrafricain pour les Elections et La Démocratie (OCED)

Observatoire pour la Promotion de l’Etat de Droit (OPED)

Parliamentarians for Global Action (PGA)

Réseau des ONGs de Promotion et Défense des Droits de l’Homme (RONGDH)

Réseau national de la Jeunesse pour les Droits de l’Homme (RNJDH)

 

SOURCE 

International Federation of Human Rights (FIDH)


24/04/2015
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Bozizé et Djotodia s'engagent pour le Forum de Bangui

Un pas de plus, peut-être, vers la réconciliation en Centrafrique? Les ex-présidents François Bozizé et Michel Djotodia se sont en tout cas engagés par écrit en faveur du Forum de Bangui.

 

 

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Les deux anciens chefs d’Etat centrafricains François Bozizé et Michel Djotodia sont finalement parvenus mardi à un engagement de cessez-le-feu. Ils l'ont signé à Nairobi au Kenya, qui assure la médiation des pourparlers dits de paix entre les groupes armés rivaux ex-Seleka et Anti-balaka.

 

Suite de l'accord du 8 avril

Selon un communiqué publié par la présidence kényane, le document n’est en réalité qu’un engagement des signataires à rallier l'accord signé à Brazzaville en juillet 2014. Mais aussi à participer au Forum de réconciliation de Bangui, prévu fin avril et à reconnaître le régime de la transition. Cet engagement dit de Nairobi fait suite à un autre accord signé le 8 avril dernier. La cérémonie de mardi s'est déroulée en présence du président kényan Uhuru Kenyatta, de son vice-président William Ruto, des médiateurs kényans, et d'envoyés du président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur international pour la Centrafrique, et du président ougandais Yoweri Museveni.

Sur place à Bangui, la nouvelle a été accueillie avec satisfaction. "Nous sommes dans un processus de la réconciliation nationale. Il est hors de question de promouvoir l'exclusion", dit Fleury, jeune d'une trentaine d'années rencontrée en plein centre-ville. "On a besoin de tout le monde lors de ce forum. Djotodia et Bozizé qui sont les principaux acteurs de cette crise doivent être là, parler devant les Centrafricains pour laver le linge salle en famille", s'exclame un autre Banguissois.

En tout cas, pour de nombreux Centrafricains, cet engagement, quand bien même obtenu à l'issue des pourparlers organisés dans des circonstances floues, ouvre la voix au dialogue et à la paix du moment où il permet aux ex-présidents Michel Djotodia et François Bozizé de rejoindre le processus de la réconciliation. Une prise de position non encore commentée par les autorités de la transition.

 

Le Forum de Bangui très attendu

Un premier accord avait été signé en janvier par les parties centrafricaines, toujours à Nairobi. Mais l'accord n'avait pas été reconnu par Bangui car il appelait au remplacement des autorités de la transition en Centrafrique. Le projet de janvier prévoyait aussi une amnistie générale. Les autorités de la transition centrafricaine, exclues du processus, ont toujours refusé de reconnaître leur légitimité, de même que la Communauté économique des pays d'Afrique centrale (Cémac).

Pour l'heure, tous les yeux sont tournés vers le forum de Bangui, un rendez-vous tant attendu qui permettra aux centrafricains de diverses couches sociales de débattre du retour d'une paix définitive dans leur pays. Il débute le 27 avril prochain.

 

DW.de


15/04/2015
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Centrafrique : L’interview de l’Ambassadeur de France qui choque

Une interview de l’Ambassadeur de France en République centrafricaine  Charles Malinas accordée au Réseau des journalistes des droits de l’homme en RCA (Rjdh-Rca)  étonne le Congrès centrafricain pour le progrès et le renouveau (CPR, opposition).

 

 

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Le CPR s’étonne et encourage le RJDH-RCA dans sa démarche démocratique. Le CPR s'étonne que des questions qui relèvent de la souveraineté nationale soient posées à un Ambassadeur d'un pays ami mais pas aux autorités locales.

Le CPR encourage le RJDH-RCA à poser les mêmes questions aux autorités centrafricaines et à la classe politique toute entière pour que lumière soit faite.

Pour sa part le CPR considère que le pays est kidnappé par une classe politique irresponsable, opportuniste et qui refuse obstinément à débattre et à résoudre les problèmes.

C'est ce qui amène le RJDH-RCA à frapper à la porte des étrangers. La situation est grave puisque les conditions des futurs soubresauts sont concoctés au nez et à la barbe des centrafricaines et des centrafricains par ceux qui ont ou qui avaient la charge des affaires du pays.

Le CPR, pour une énième fois relève cette épée de Damoclès, c'est à dire ce cessez-le-feu proclamé unilatéralement depuis Nairobi par l'association des rebelles Djotodia et Bozizé -chasser le naturel, il revient au galop-

Par ailleurs le CPR a toujours dénoncé la nonchalance qui permet de pérenniser un pouvoir de transition. Omar Bongo, François Mitterrand, le président malien Amadou Toumani Touré, Idriss Debby, Denis Sassou-Nguesso, Koffi Annan, François Hollande, Jean-Yves Le Drian, Laurent Fabius, l'association Sant' Egidio, le Pape, Monseigneur Tutu, Nelson Mandela, toutes ces prières n'ont rencontré que l'intelligence centrafricaine.

Intelligence ou manque de respect? Quel est le dessein des centrafricains puisque les centrafricains eux-mêmes ne trouvent plus rien à dire ou à redire...En attendant des logiques faits divers prévisibles pour s'exciter dans les réseaux sociaux.

Cependant le CPR dénonce la mesquinerie de RJDH-RCA qui présente Joseph Bendounga comme le défenseur des autorités de transition et qui souhaite la participation des membres de la transition dans le processus électoral à venir.

L'Ambassadeur de France a bien affirmé que lui, il ne connaît pas un seul bailleur de la République Centrafricaine qui n'a pas honoré ses engagements. De plus il a demandé à ses intervieweurs de RJDH-RCA de citer des exemples et là y en a pas. Ce qui montre que même sans le vouloir on devient complice, rabatteur de devises pour le compte d'un gouvernement. Messieurs du RJDH-RCA, la balle est dans votre camp, allez poser les mêmes questions aux autorités centrafricaines et pourquoi pas à toute la classe politique centrafricaine. La boucle sera bouclée et vous aurez le sentiment légitime d'avoir accompli un travail bien fait.

 

 

Dr Félix Yandia, président du CPR

 

Ai Bangui


30/03/2015
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RCA : Il fallait expérimenter l’accord de Nairobi

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Depuis qu’il a été évincé du pouvoir en janvier 2014 et s’est refugié à Cotonou au Bénin, il n’avait jamais, sauf omission de notre part, fait de déclaration publique. Michel Djotodia, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est montré très discret et réservé pour ne pas embarrasser ses hôtes qui, du reste, lui ont accordé un exil doré. Mais dans une interview qu’il a accordée à nos confrères de Radio France internationale (RFI), l’homme qui semble en avoir gros sur le cœur, regrette le rejet de l’accord de Nairobi par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) que lui et son adversaire François Bozizé ont paraphé sous la houlette du médiateur congolais, Denis Sassou N’Guesso. « J’aimerais que vous jetiez un coup d’œil sur l’accord qui a été rédigé entre les anti-Balaka et l’ex-Séléka. C’est un accord exceptionnel qui devait, en principe, ramener la paix définitivement en République centrafricaine. Malheureusement, il a été rejeté », a déclaré l’exilé de Cotonou sur un ton visiblement amer. Et d’ajouter : « On se connaît, nous Centrafricains. Aussitôt que les ex-Séléka seront désarmés, ce sera un carnage. Et personne ne viendra à notre secours, nous du Nord ». Pour un langage de vérité, c’en est un. Car jamais, on a vu un patient, de surcroît grabataire, pour ne pas dire à l’article de la mort, refuser de se faire administrer des soins. A moins que celui-ci n’ait fait de son mal un alibi pour pouvoir s’attirer la sympathie des gens, en attendant son dernier souffle.

 

Il fallait mettre Djotodia et Bozizé devant leurs responsabilités

En effet, la présidente Catherine Samba-Panza voudrait d’un retour de la paix en RCA qu’elle s’y prendrait autrement, en dépassant notamment son ego et son amour-propre. Il fallait considérer le résultat plutôt que de s’intéresser à la démarche ayant abouti à la signature de l’accord de Nairobi. Certes, on comprend bien la frustration qui a été la sienne de n’avoir pas été associée aux pourparlers de Nairobi sur l’avenir de son pays dont elle préside aux destinées ; mais si cela peut permettre de décrisper l’atmosphère, de ramener la paix en RCA, aucun sacrifice n’est de trop. Il fallait expérimenter l’accord de Nairobi dans la mesure où il a été signé par Djotodia et Bozizé, ces deux mousquetaires que l’on accuse à tort ou à raison d’être les parrains respectifs des anti-Balaka et de l’ex-Séléka. Parvenir à les faire asseoir autour d’une table de négociation, relevait déjà de la gageure. Les autorités de Bangui et la CEEAC ont eu tort de n’avoir pas accordé le bénéfice de la bonne foi à Djotodia et à Bozizé. Ce d’autant qu’il s’agissait là de gens qui se combattaient hier et qui se disent désormais disposés à faire la paix. D’ailleurs, comme le dit l’adage, « la meilleure façon de couper l’herbe sous les pieds d’un voleur, c’est de lui confier sa maison ». Car, non seulement, il n’y peut plus rien prendre, mais aussi il se doit de veiller à ce que d’autres gredins n’y pénètrent pas. En clair, il fallait donc mettre Djotodia et Bozizé devant leurs responsabilités, les mettre au cœur du processus de réconciliation en cours en RCA. Cela leur aurait ôté tout argument et aurait eu l’avantage d’accélérer le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) qui piétine du fait d’un déficit de confiance entre les acteurs. Hélas ! Dame Catherine Samba-Panza en a décidé autrement, en ignorant royalement l’accord de Nairobi. Et c’est de bonne guerre. Car plus la transition dure, plus elle demeurera présidente avec tous les avantages y afférents. Et c’est peu de rappeler qu’elle a déjà dépassé le délai d’un an qui lui était imparti pour sortir le pays de l’ornière.

 

 

Boundi OUOBA

lepays.bf


13/03/2015
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Elections 2015 : Jean François Akandji-Kombé tire la sonnette d’alarme

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Le Professeur des universités à la Sorbonne, le Centrafricain, Jean François Akandji-Kombé, coordonnateur général du Réseau académique européen sur les droits sociaux, attire l’attention des autorités de la transition sur une organisation précipitée des élections en 2015. Il invite les acteurs politiques et le peuple centrafricain à s’abstenir des élections organisées à la va-vite. Selon M. Akandji, la situation sécuritaire reste et demeure encore instable sur l’ensemble du territoire national.
 
« (…) J’ai une impression mitigée comme beaucoup de Centrafricains, beaucoup d’observateurs. Je pense que la stratégie qui a été adoptée sous la contrainte de la communauté internationale est une mauvaise stratégie ; celle qui consiste à fixer des échéances successives est une mauvaise stratégie dans le contexte où nous sommes, parce qu’elle joue sur l’esprit et l’affecte dès lors que vous fixez une date que vous ne tenez pas, vous êtes sujet à suspicion immédiatement. Ceci a un peu jeté la caution sur le processus électoral », a déclaré Akandji-Kombé à l’occasion d'une interview exclusive accordée à RNL ce vendredi.

L’universitaire centrafricain estime que si toutes les conditions sécuritaires ne sont pas réunies, les autorités de la transition et l'Autorité nationale des élections (ANE) ne devront pas proposer des dates insoutenables suivies de reports répétés qui suscitent des suspicions de la part de la population. 
 
« Dans les circonstances où nous sommes, il y a des préalables pour que se tiennent des élections qualifiées de libres, démocratiques. La première des conditions, c’est qu’aucun électeur centrafricain n’aille voter avec une arme sur la tempe. On ne peut pas être libre quand on a une arme braquée sur soi pour exprimer un vote. La première des conditions pour moi, c’est le désarmement », a martelé Le Professeur Jean François Akandji-Kombé.

Le Professeur des universités, Jean François Akandji-Kombé, est également président de l'Institut panafricain d'actions et de prospective (IPAP). L’institut a pour objectif d’œuvrer au rétablissement et à la consolidation de la paix au sein des Nations et entre les peuples africains, de contribuer à un développement durable et humain sur le continent, de promouvoir les principes d’une bonne gouvernance, d’une démocratie effective et du respect des droits de l’homme.

 

RNL


07/03/2015
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DROIT DE REPONSE AU PRESIDENT DU FDPC Europe Mr KOSSI BADA MICHEL

Nous publions ci-dessous un droit de réponse en réaction à la lettre de soutien à ABDOULAYE Miskine adressée par M. KOSSI BADA Michel President du FDPC Europe.

L'auteur du droit de reponse attire notre attention sur le fait que son article avait été envoyé aux sites d'information tchadien ALWHIDA et Centrafrique Press et qu'il n'a pas été publié sur ces sites.

Nous informons nos lecteurs que le site Alwhida est un site tchadien acquis à la cause de Deby; et que ce site entretien depuis fort longtemps une campagne d'intoxication  et de destabilisation de la Rep Centrafricaine. Les articles qui ne sont pas favorable aux groupes armés et autres destabilisateurs de la RCA ne seront pas publiés sur le site.

 

 

 

Monsieur KOSSI BADA MICHEL, ,

 

Nous faisons suite à votre message de soutien au criminel tchadien et aventurier Aboudoulay Miskine paru dans les journaux en ligne Alwhida et CAP.

 

Nous sommes  simplement ulcérés-et nous ne sommes pas les seuls-les amis et compatriotes centrafricains de France et des USA  sont également scandalisés de voir que des illuminés comme vous, sans  doute pas centrafricains continuent d'exceller dans des campagnes d'intoxication et de remise sur la scène politique du criminel tchadien d'Aboudalaye Miskine, l'un des coauteurs des crimes,vols,  viols, tueries, enlèvements et assassinat commis en RCA durant la crise et recherché par la Cours Pénale Internationale.

La jeunesse centrafricaine et les centrafricains en général ne sont pas prêts d'oublier les exactions commises par Abdoulaye Miskine dans le nord de la RCA et son accouintance avec la Seleka et le criminel Djotodia.

 

La jeunesse Centrafricaine viens  par la présente vous rassurer qu'elle a pris conscience  de la situation que traverse la Centrafrique. Elle a fait le tours et le contours des maux qui minent ce pays; elle a répertorié les centrafricains et leurs complices étrangers qui éprouvent un intérêt égoïste  à maintenir ce pays et les centrafricains au fonds de l'abîme.

 

La jeunesse centrafricaine  prendra toute la responsabilité nécessaire pour traquer, dénoncer et poursuivre à l'échelle nationale et internationale tous les criminels étrangers et leurs guignoles centrafricains qui tenteront ou continueront de déstabiliser ce pays.

 

Nous mettrons tout en oeuvre pour la création d'une association  à visée nationaliste basée sur des actions concrêtes et directes axée sur la defense des interets de la centrafrique, des centrafricains et la mise hors état de nuire des déstabilisateurs étrangers et de leurs comparses centrafricains. 

 

Dans l'attente, nous vous prions de croire en la capacité de la jeunesse centrafricaine bien décidés à ne plus se laisser manipulés par des groupes politiques ou armés.

 

 
KARAOUATO
 
 
 

MOTION DE SOUTIEN ADRESSÉE AU GENERAL DE DIVISION ABDOULAYE MISKINE

Publié sur CAP le 07 decembre 2014

 

 

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Nous, jeunes de la diaspora du FDPC (Front Démocratique du peuple Centrafricain), réunis en conclave, ce 06 Décembre 2014, à Londres, sur convocation du président FDPC Europe MrKOSSI BADA MICHEL enfin de montrer un soutiens indéfectible au General de division Abdoulaye Miskine. 

· Considérant l’engagement du General de Division Abdoulaye Miskine pour le soutien permanent au maintien de la paix, à la sécurisation et à la stabilité de notre pays, la République centrafricaine.

 

· Considérant le souci permanent du General de Division Abdoulaye Miskine de mener à terme, le processus démocratique du pays, avec la matérialisation récente d’entrer avec les autorités Centrafricaine dans les négociations.

 

· Considérant la réussite avec laquelle son Excellence Mr Denis Sassou Nguesso

Président de la République du Congo dans la médiation dans la crise dans notre nous

souhaitons lui dire merci, en temps qu’un grand homme de paix, son aide a été

primordiale dans la libération du General de Division Abdoulaye Miskine.

 

· Considérant l’engagement et l’amour pour la République Centrafricaine de l'ancien

ministre d'État centrafricain Karim Mekassoua, qui saute toujours au chevet des

centrafricains quand ils sont dans les conditions difficiles dans le monde nous souhaitons

lui remercier de cette nième médiations qui aidera à faire revenir la paix en Centrafrique.

· Nous jeunes de la diaspora du FDPC (Front Démocratique du peuple Centrafricain),

encourageons le Président de la République Excellence Mr Denis Sassou Nguesso à poursuivre l’assainissement dans la médiation enfin d’instaurer un Etat paisible et

prospère en Centrafrique.

 

Prions le Dieu Tout-puissant de continuer à donner santé, sagesse et intelligence au General de Division Abdoulaye Miskine pour poursuivre son plan de paix d’unité et de démocratie de notre pays la Centrafrique.

 

Je vous remercie.

 

Fait à Londres, Le 06 Décembre 2014

 

Les signataires :

 

M. KOSSI BADA MICHEL

Mme MAPOUKA SIMONE

M. AZOUKA ALPHONSE

M. YAKOUZOU JEROME

M. MOHAMMED SEDOU

 

Contact : +44 774 261 2274 Email : mkossibada@yahoo.fr


08/12/2014
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Centrafrique : une transition en panne, qui va à vau-l'eau

Didier Niewiadowski a été conseiller de coopération et d'action culturelle à l'Ambassade de France à Bangui (2008-2012).

 

 

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Depuis les Accords de Libreville du 11 janvier 2013, trois chefs de l’État, trois Premiers ministres, quatre gouvernements, une centaine de ministres et autant de conseillers-ministres ont eu la charge du pouvoir exécutif. L'impunité règne à tous les niveaux, huit préfectures sur seize sont contrôlées par les ex-Séléka et des centaines de milliers de Centrafricains sont en exode. Comment en est-on arrivé là ?

 

Un pouvoir exécutif surtout préoccupé par ses prébendes

 

Une fois élue, le 20 janvier 2014, Catherine Samba-Panza est tombée dans les travers du  népotisme et du pouvoir personnel. De nombreux parents Banda-Gbanziri et des vieilles connaissances ont été invités à la "mangeoire". L’affaire du don angolais, qualifié pudiquement de "vice de procédure" par Mahamat Kamoun, n’est qu’une des nombreuses affaires qui alimentent la chronique. Catherine Samba-Panza s'est mise dans la peau d'une présidente de la République, élue de la nation, qu'elle n'est pas. Des libertés avec la Charte constitutionnelle avaient été prises dès le départ du Premier ministre André Nzapayéké et son remplacement par Mahamat Kamoun. Cet ancien directeur de cabinet de Michel Djotodia, dont le parcours au ministère des Finances s'était terminé, en 2007, par un exil précipité aux États-Unis, est loin de faire consensus. Avec la règle de l’inéligibilité, le gouvernement est essentiellement composé d’anciens ministres qui avaient fait leur deuil de la vie politique et d’ambitieux, sans expérience, mais proches de la chef de l’État. C'est ainsi qu'une assistante d’éducation d'un lycée de Mantes-la-Jolie est ministre de l’Éducation nationale.

 

La légitimité contestée du Conseil national de la transition (CNT)

La plupart des 135 conseillers du CNT, nommés par le tandem Djotodia-Tiangaye, sont soit proches de l’ex-Séléka soit des opposants notoires au président Bozizé. Quant au bureau du CNT, il est présidé par un des premiers ralliés aux ex-Séléka, converti à l'islam, qui avait accumulé les déboires en politique. Entré en conflit avec le pouvoir exécutif, il contribue aussi à paralyser la transition. 

 

Les erreurs d’appréciation d’une crise mutante

Le médiateur, le président Denis Sassou Nguesso, l'ONU et la France essaient en vain de trouver une sortie de crise. Sur le plan sécuritaire, la Minusca rencontre les mêmes difficultés que la Misca pour désarmer et arrêter les criminels. L'erreur du pouvoir exécutif est d'avoir la naïveté de croire qu'en assurant leur impunité et en achetant leur neutralité, le processus de sécurisation du pays pourra commencer. Les forces internationales n’ont que trop tardé à utiliser "tous les moyens nécessaires" en application de la résolution 2149 du Conseil de sécurité des Nations unies. Des protagonistes majeurs de la crise, pourtant sous sanctions internationales, sont toujours à la manœuvre en toute impunité. On peut aussi se demander si les officiers supérieurs sont mieux placés que les diplomates pour engager le dialogue politique. À Bangui, le secrétaire général de l'ONU, la Commission de l'Union africaine et le médiateur de la CEEAC sont représentés par des généraux.

Dans un tel contexte, programmer des élections, en juin-juillet 2015, est un déni de réalité*.  Elles risquent fort de ne concerner qu'une partie du territoire et qu'un pourcentage restreint de citoyens. La prolongation de la transition jusqu’au 17 août 2015, permettra probablement aux autorités de la transition de se maintenir au pouvoir, mais on peut craindre qu’à défaut d’élections crédibles, un pas de plus aura été fait vers la partition du pays.

 

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* Voir mon article "Comment sortir de l’imbroglio en République centrafricaine" publié dans la revue universitaire électronique Afrilex de l’université de Bordeaux, septembre 2014, 27 pages. 




JA


24/11/2014
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