CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

ONU


Le Secrétaire général annonce une enquête interne en cours en matière de droits de l’homme menée en République centrafricaine

La déclaration suivante a été communiquée, aujourd'hui, par le Porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon:

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_4442692_20150109284683.png

 



L'Organisation des Nations Unies, à travers son Bureau des droits de l'homme à Bangui, a mené à la fin du printemps 2014 une enquête en matière de droits de l'homme, suite à des allégations graves d'exploitation et d'abus sexuels d'enfants par des militaires français, avant la mise en place de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

Le rapport qui s'en est suivi a été transmis en version intégrale à une partie externe à la mi-juillet 2014, avec les identités des victimes, des témoins et des enquêteurs. Cette version non éditée a été communiquée par voie officieuse, de l'aveu même d'un membre du personnel, aux autorités françaises à la fin juillet, avant même d'être portée à la connaissance de la direction du Bureau du Haut-Commissaire aux droits de l'homme. Cela constitue une violation grave du protocole, qui, comme les fonctionnaires du Haut-Commissariat le savent bien, prévoit la suppression de toute information susceptible de porter préjudice aux victimes, aux témoins et aux enquêteurs.

Une enquête interne sur la gestion de cet incident par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a également été lancée, notamment sur la manière dont les conclusions préliminaires confidentielles de ce rapport ont été communiquées à l'origine à des acteurs externes, et sur le fait de savoir si les noms des victimes, des témoins et des enquêteurs ont été transmis avec ce document. Un membre du personnel a été mis en congé administratif à plein traitement en attendant les résultats de l'enquête.

Notre évaluation préliminaire est que ce comportement ne constitue pas un cas de dénonciation.

 


SOURCE Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies


02/05/2015
0 Poster un commentaire

Un directeur de l'ONU suspendu pour avoir dénoncé des viols

Selon le "Guardian", Anders Kompass aurait transmis aux autorités françaises un rapport confidentiel sur des abus sexuels commis par des soldats français.

 

 

kompass.jpg

 

Anders Kompass dirigeait encore il y a quelques jours à l'ONU une table ronde sur la question de la Palestine. Le directeur des opérations sur le terrain au sein du Haut-Commissariat aux Droits de l'homme vient d'être suspendu par les Nations unies, nous apprend le mercredi 29 avril un article du quotient britannique The GuardianSon crime : avoir divulgué aux autorités françaises un rapport confidentiel de l'ONU relatif à des viols et agressions sexuelles commis par des soldats français à Bangui, capitale de la République de Centrafrique. Selon des sources proches de l'affaire, Anders Kompass aurait justement transmis des documents aux autorités françaises en raison de l'incapacité de l'ONU à prendre des mesures pour arrêter ces abus.

 

Des viols sur des enfants de 9 ans

Les faits se seraient déroulés entre décembre 2013 et juin 2014, dans le cadre de l'opération de maintien de la paix internationale de la Minusca, selon les déclarations de plusieurs enfants abusés entendus entre mai et juin de l'année dernière par le bureau du haut-commissaire des Droits de l'homme et un spécialiste de l'Unicef. Les déclarations des quelques victimes identifiées laissent craindre que les victimes d'abus soient bien plus nombreuses. Le rapport confidentiel intitulé "Abus sexuels sur enfants par les forces militaires internationales" détaille les actes commis par des soldats français dans un centre de déplacés à l'aéroport de M'Poko, à Bangui en Centrafrique, sur des enfants affamés qu'ils étaient censés protéger. Ces enfants auraient été abusés sexuellement en échange d'argent ou de nourriture. Quelques-unes des jeunes victimes, âgées de seulement 9 à 11 ans, auraient pu décrire les soldats impliqués dans ces viols.

 

Une enquête française en cours à Bangui

The Guardian se serait procuré ce rapport interne via Paula Donovan, codirectrice de Aids Free World,qui réclame la création dune commission d'enquête indépendante au sein de l'ONU sur ces abus sexuels commis par des soldats de la paix. Pour Paula Donovan, "la triste vérité est que de tels abus sexuels ne sont pas rares. La réponse instinctive de l'ONU face aux violences sexuelles - ignorance, déni, dissimulation - doit être soumise à une commission d'enquête indépendante avec accès total et pleins pouvoirs". D'ores et déjà, l'ambassadeur de Suède aux Nations unies a mis en garde les dirigeants de l'ONU : "Il ne vaudrait mieux pas que le haut-commissaire aux Droits de l'homme force" Anders Kompass à démissionner. À l'été 2014, le rapport sur ces abus sexuels a été transmis au Haut-Commissariat aux Droits de l'homme, à Genève. Comme rien ne se passait, Kompass a décidé de l'envoyer aux autorités françaises, qui ont ainsi pu envoyer des enquêteurs à Bangui. Devrait-il être suspendu pour avoir, éventuellement, violé les protocoles de l'ONU, ou plutôt remercié en tant que lanceur d'alerte ? Des sources au sein des Nations unies ont en effet confirmé au Guardian qu'une enquête française était effectivement en cours, en coopération avec l'ONU, à Bangui sur ces accusations d'agressions sexuelles commises par des soldats français sous mandat de l'ONU.

 

lepoint.fr


29/04/2015
0 Poster un commentaire

LE CHEF DES OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DE L’ONU EN VISITE DE QUATRE JOURS EN CENTRAFRIQUE

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_4354942_20141210035138.jpg

 

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies, Chef des  Opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Hervé Ladsous, est arrivé samedi après-midi à Bangui pour une visite de quatre jours en Centrafrique destinée à évaluer les progrès accomplis par la Mission multidimensionnelle intégrée pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) dans la mise en œuvre de son mandat, rapporte un communiqué parvenu à notre rédaction.

  Un des temps forts de la visite de M. Ladsous sera la cérémonie marquant l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle de la Mission établie il y a un an qu’il consacrera de sa présence. Pendant son séjour, il aura des rencontres avec les autorités de la transition, à quelques jours de l’ouverture du Forum national de Bangui prévu du 4 au 11 mai 2015. Il se rendra également à l’intérieur du pays pour mesurer les réalisations et les défis dans l’appui à la stabilisation de la RCA.

  Selon le communiqué, le Chef du département des Opérations de Maintien de la paix, qui en est à son troisième séjour en RCA,  y était venu le 15 septembre 2015 lors du transfert d’autorité de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) à la MINUSCA et en avril 2014 suite à l’adoption de la Résolution 2149 créant la Mission.

  M. Ladsous sera accompagné notamment du Conseiller militaire auprès du département des Opérations de Maintien de la Paix de l’ONU.

  Diplomate chevronné, M. Ladsous dirige le Département depuis octobre 2011


26/04/2015
0 Poster un commentaire

Centrafrique: Une mission de haut niveau appelle à un meilleur accès et à une meilleur protection des populations vulnérables et des personnes déplacées

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_3031026_201311093945968.jpg

 

GENEVE, Suisse, 16 février 2015/African Press Organization (APO)

 

Une mission de haut niveau a terminé sa visite de cinq jours en République Centrafricaine en attirant l'attention sur la souffrance humaine et en appelant à un plus grand accès et une meilleure protection des communautés vulnérables. 

La Coordinatrice adjointe des secours d'urgence des Nations Unies, Kyung-wha Kang, le Rapporteur Spécial des droits de l'homme des personnes déplacées dans leur propre pays, Chaloka Beyani et le Directeur des opérations humanitaires de la Commission européenne, Jean-Louis de Brouwer ont pu voir eux-mêmes les conditions de vie dramatiques des personnes directement touchées par la crise actuelle durant leurs visites de Bambari, Yaloke, Mpoko et PK5 à Bangui. 

Beaucoup de choses ont changé depuis le début de la crise il y a un peu plus d'une année. Le pire a ét é évité. Cependant, malgré une augmentation importante de l'aide humanitaire, les besoins en assistance restent extrêmement élevés. 

Plus de 2,7 millions de Centrafricains ont besoin d'aide pour survivre. Plus de 500 000 d'entre eux sont toujours déplacés. Beaucoup d'entre eux, en particulier les minorités, se retrouvent pris dans la violence continue et sont dans une situation encore plus désespérée. 

La crise est devenue encore plus complexe et a pris la forme d'un conflit aux dimensions multiples. Les groupes armés se sont fragmentés ce qui a engendré une criminalité de grande ampleur. La situation pour les civils est devenue tendue et les rumeurs et manipulations politiques ne font qu'exacerber la violence. 

« Une communication améliorée et fiable entre toutes les communautés est primordiale dans les situations de peur et de méfiance », a dit la Coordinatrice adjointe des secours d'urgence, Mme Kang. 

Mme Kang a exprimé une grande inquiétude quant aux sorts des minorités et des personnes déplacées dont les perspectives d'un retour à la normale sont menacées par cette complexité grandissante. Pour les déplacés dans le site de Mpoko à l'aéroport de Bangui les humanitaires restent engagés à travailler avec les autorités pour trouver des solutions alternatives basées sur des décisions informées et volontaires. 

Pour les communautés musulmanes confinées dans des quartiers clairement délimités de Bangui et d'autres villes comme Berberati, l'engagement dans les efforts louables des consultations populaires du forum de Bangui semblent loin et la réinsertion dans le tissu économique et social du pays paraissent encore des propositions distantes. 

Pour les minorités peules, éleveurs de bétail piégés par le conflit dans des régions comme Yaloke, leur mode de vie est menacé car ils se retrouvent coincés dans des conditions dramatiques dans des enclaves. 

 

« Tous ces groupes vont faire face à de différents défis sur le long terme pour retrouver un sentiment de normalité, cependant ils partagent une contrainte immédiate: la peur paralysante de l'insécurité, qui les empêche de retourner dans leurs quartiers, de r éinvestir dans leurs activités économiques ou de faire leur traditionnel voyage migratoire», a indiqué Mme Kang. 

Les attaques et les exactions contre les civils sont monnaie courante, y compris la violence sexuelle basée sur le genre et l'enrôlement forcé des enfants dans les groupes armés. 

Ces groupes vulnérables ont besoin d'une protection immédiate. Il est de la responsabilité première des autorités de transition de protéger sa population. Les partenaires humanitaires peuvent encore faire plus en termes d'identification des plus vulnérables et soutenir les autorités locales et religieuses et la société civile à fournir des services adéquats et de protection, en particulier aux femmes et aux enfants. 

La police et la gendarmerie nationale, avec le soutien des forces internationales doivent fournir une garantie plus efficace dans plusieurs parties du pays. Mais surtout, la violence et les combats doivent cesser. La Coordinatrice adjointe des secours d'urgence appelle tous les groupes armés à cesser immédiatement les violences et de s'attaquer aux civils. « C'est seulement lorsque la paix et la sécurité reviendra dans l'ensemble du territoire que les gens vont se sentir capables de réinvestir dans leur vie », a-t-elle ajouté. 

La nécessité de promouvoir et de restaurer la cohésion sociale a tenu une place importante dans les discussions avec les hautes autorités de Transition, les dirigeants religieux et communautaires ainsi que les personnes déplacées. Un élément indispensable pour r établir la confiance à travers les divisions sectaires et ethniques et adresser les griefs est l'égalité des droits. 

Le Rapporteur Spécial de l'ONU sur les droits de l'homme des personnes déplacées dans leur propre pays, M. Beyani, a souligné que «tout centrafricain doit jouir des mêmes droits, y compris la liberté de circulation pour tous. Cela s'applique à toutes les populations déplacées. Personne ne devrait être empêché de se déplacer dans le pays, de traverser les frontières. Les gens ont le choix de choisir les solutions les mieux adaptées à leurs besoins et leur situation et leurs choix doivent être soutenus et respectés », a dit M. Beyani tout en ajoutant que « cela contribuera beaucoup à rétablir la cohésion sociale ». 

M. Beyani a rappelé que la RCA a ét é l'un des premiers signataires de la Convention de Kampala sur les personnes déplacées. Il a également salué le développement d'une politique nationale sur les déplacements internes, et encourage les autorités à traduire la Convention en solutions pratiques pour les personnes déplacées. 

En ce qui concerne l'action humanitaire, M. de Brouwer a confirmé le soutien continu de l'Union européenne au processus de transition ainsi que son engagement à répondre aux besoins humanitaires et soulager la souffrance humaine. Il a réitéré que l'aide est fournie sur la base des besoins, indépendamment des affiliations religieuses, politiques ou ethniques. 

« Les organisations humanitaires sont là pour aider tout le monde, toute les personnes qui ont besoin d'aide. En faisant cela, les travailleurs humanitaires prennent de grands risques », a déclaré M. de Brouwer. . Assurer l'accès aux populations dans le besoin et la sauvegarde de l'espace humanitaire sont donc essentiel afin de préserver la capacité des groupes d'aide à fonctionner de manière indépendante. 

 

La mission de haut niveau a également rappelé qu'un autre principe essentiel doit être réintégré dans le contexte actuel: la nécessité absolue de distinguer les combattants et les éléments armés des populations civiles. Dans tous les sites, les camps et enclave visités, la présence de groupes armés se mêlant aux communautés met en danger la protection des personnes déplacées. 

« Il est essentiel que nous prenions toutes les mesures nécessaires pour préserver le caractère civil des camps et des sites de déplacés, » a insisté la délégation. 

Enfin, les trois membres de la délégation ont réitéré l'engagement des organisations humanitaires, l'ONU et ECHO au peuple de la RCA et les autorités nationales. Ils rendront compte des messages qu'ils ont reçus de fonctionnaires et des personnes vulnérables à leurs sièges respectifs et veilleront à ce que les actions de la communauté humanitaire soient partagées aux partenaires du développement. Une importance accrue sur la reconstruction et la résilience est impérative et fera l'objet d'un engagement commun bien au-delà de la période actuelle de transition. 

« Nous allons continuer à fournir une assistance humanitaire d'urgence aux plus vulnérables tout en s'engageant avec la communauté internationale pour aider les Centrafricains à se diriger vers la paix et créer une dynamique de développement à long terme, » a conclu la délégation. 

Chaloka Beyani, professeur de droit international à la London School of Economics, a été nommé Rapporteur spécial sur les droits de l'homme des personnes déplacées dans leur propre pays par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU en septembre 2010. En tant que Rapporteur spécial, M. Beyani agit à titre individuel, indépendamment de tout gouvernement ou organisation. 


17/02/2015
0 Poster un commentaire

Visite attendue d'une délégation de haut niveau de l' ONU et de la Commission européenne en République centrafricaine

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_4071095_201409041215377.jpg

 

 

Un groupe d' experts de haut niveau des Nations Unies et de la Commission européenne se rendra en République centrafricaine (RCA) du 10 au 14 février afin de faire le point sur la crise humanitaire actuelle dans le pays, qui s' est dégradée depuis l' année dernière, a annoncé vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l' homme.

Les experts examineront également la réponse aux besoins en matière d' aide et de protection des personnes déplacées dans leur propre pays, selon la même source.

La délégation évaluera les nouvelles dimensions, l' étendue et la gravité de la crise humanitaire en RCA et identifiera les problématiques majeures, ainsi que proposera un plan d' action concret pour promouvoir et protéger les droits des personnes déplacées.

A travers leurs conclusions, les experts s' attendent à renforcer le soutien mondial pour la réponse humanitaire et promouvoir la paix et la sécurité auprès des acteurs compétents aux niveaux local, régional et international.

La République Centrafricaine se trouve dans une crise humanitaire généralisée avec plus de 438 000 personnes déplacées à travers le pays, y compris plus de 58 000 personnes dans la capitale Bangui, et plus de 423 000 réfugiés dans les pays voisins. Environ 2,7 millions de personnes sont dans le besoin immédiat d' aide d' urgence, alors que de terribles atrocités et attaques contre les civils et les travailleurs humanitaires continuent d' être signalées.

 

 xinhua


06/02/2015
0 Poster un commentaire

L’ONU appelle encore la communauté internationale à se mobiliser pour sortir la Centrafrique de la crise

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_4442692_20150109284683.png

 

Le Directeur du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Abdoulaye Mar Dieye, a entamé mercredi une visite de cinq jours en République centrafricaine avec pour objectif de mobiliser la communauté internationale pour soutenir davantage le processus de transition en cours.

Lors de sa visite, le directeur pour l’Afrique du PNUD rencontrera les principales autorités de la transition, dont la Chef de l’Etat, Catherine Samba-Panza, le Premier ministre, le Président du Parlement de transition, des ministres du gouvernement, ainsi que les partenaires et le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Babacar Gaye.

Les exactions contre les populations majoritairement chrétiennes du pays commises par les rebelles de la Séléka à leur arrivée au pouvoir en mars 2013 après avoir renversé le président François Bozizé ont débouché sur la création de milices d’autodéfense anti-balaka, qui s’en sont pris à leur tour aux civils musulmans, plongeant la Centrafrique dans une crise sécuritaire, humanitaire et politique sans précédent.

Le 24 septembre, la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé avoir ouvert une enquête sur une liste «interminable» d’atrocités commises par des milices armées en Centrafrique.

Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), la crise centrafricaine a mené au déplacement de plus de 438.000 personnes à l’intérieur du pays et forcé plus de 423.000 personnes à se réfugier au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo et en République du Congo. Plus de la moitié de la population du pays, soit environ 2,5 millions de personnes, a besoin d’une assistance humanitaire et plus de 60% de la population centrafricaine continue de vivre dans l’extrême pauvreté.

« C’est le moment ou jamais pour les partenaires de s’investir pour aider la Centrafrique à briser le cycle de la violence et de la pauvreté », a déclaré Abdoulaye Mar Dieye « Les Centrafricains doivent s’engager dans la voie du dialogue en vue de rétablir l’état de droit, lutter contre l’impunité et bâtir des institutions solides et relancer une économie permettant d’offrir aux citoyens les moyens de subsistance. »

Le gouvernement de transition a adopté une feuille de route récemment révisée, fixant comme priorité l’appui au dialogue politique, la réconciliation nationale et l’organisation des élections, l’appui au processus de restauration de la paix et de la sécurité, le relèvement communautaire et l’assistance humanitaire.

La visite du directeur pour l’Afrique du PNUD souligne l’appui de l’organisation onusienne aux efforts du gouvernement soutenu par la communauté internationale pour le rétablissement de l’autorité de l’État, l’appui au processus de réconciliation, dont les consultations régionales et le forum de Bangui constituent les étapes majeures.

Le PNUD a aidé le gouvernement à réaliser une enquête sur l’état des besoins en matière de reprise de l’administration territoriale, des infrastructures et des services et a appuyé le paiement des salaires à travers une contribution du Fonds de consolidation de la paix des Nations unies.

 

 

*Avec Centre d’actualités de l’ONU


05/02/2015
0 Poster un commentaire

Centrafrique : visite de l’Experte indépendante de l’ONU sur la situation des droits de l’homme

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_2964923_201311012251299.jpg

 

NEW YORK, 2 février 2015 /

 

L'Experte indépendante sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine, Marie-Thérèse Keita Bocoum, doit se rendre dans le pays du 3 au 14 février 2015 pour faire le point sur l'évolution de la situation et sur la mise en œuvre de ses recommandations.

« La situation en République centrafricaine semble être à la croisée des chemins, avec des initiatives positives, comme le lancement des consultations nationales pour préparer le forum de Bangui sur la réconciliation nationale. En même temps, la situation sécuritaire reste très précaire et les menaces et exactions persistent, affectant les droits fondamentaux des populations civiles et des personnes déplacées qui sont dans l`attente d`une meilleure protection », a déclaré l'Experte indépendante dans un communiqué de presse.

Au cours de cette visite, sa quatrième en République centrafricaine depuis sa nomination en tant qu'Experte indépendante, Mme Bocoum espère se rendre à l'intérieur du pays pour évaluer la situation des droits de l'homme et l'évolution de l'état de droit et s'enquérir notamment des conditions de vie des déplacés internes et des personnes vulnérables.

Elle rencontrera les membres du gouvernement de transition, les autorités judiciaires, la société civile, les partenaires internationaux y compris le système des Nations Unies pour identifier les défis et mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de ces précédentes recommandations.

 


SOURCE Centre d'actualités de l'ONU


04/02/2015
0 Poster un commentaire

Protection des civils dans les conflits : l'ONU appelle à des mesures contre l'impunité

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_4442692_20150109284683.png

 

La secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a encouragé vendredi le Conseil de sécurité à prendre des mesures pour lutter contre l'impunité afin de protéger les civils pris dans des conflits.

"Le Conseil identifie de plus en plus la protection des civils comme une tâche prioritaire dans les nombreuses opérations de maintien de la paix qu'elle a créées", a dit Mme Amos dans un discours lu par son adjointe, Kyung-wha Kang, lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacré à ce sujet.

Selon elle, malgré les développements positifs récents au sein du système onusien, la protection des civils dans les conflits armés est devenue de plus en plus lourde avec les années, alors que l'ampleur et le degré de brutalité et de violences commises contre les civils dans les conflits armés ont continué d'augmenter.

La secrétaire générale adjointe a cité les conflits en Syrie, en Irak, au Yémen, en Libye, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Nigeria, au Soudan du Sud, au Soudan et en Ukraine.

Le Conseil de sécurité et la communauté internationale "doivent prendre des mesures pour s'attaquer à l'impunité qui continue d'alimenter de nombreux conflits [...] Rien n'encourage davantage les auteurs de violations que de savoir qu'il ne rendront pas de comptes pour leurs crimes", a déclaré Mme Amos.

"Nous devons aussi construire nos capacités collectives, trouver des solutions politiques aux conflits à un stade précoce, au lieu de nous débattre pour faire face aux conséquences", a indiqué la chef de l'humanitaire des Nations Unies.

"Les efforts des travailleurs humanitaires et des Casques bleus ne peuvent pas se substituer à une action politique opportune et résolue pour prévenir et résoudre un conflit", a déclaré Mme Amos.

Selon elle, les femmes doivent pleinement participer à ce processus. "Sur le terrain, nous devons être attentifs aux menaces spécifiques visant les civils et aux risques d'escalade de la violence et des violations", a-t-elle souligné.

 
Source: Agence de presse Xinhua

31/01/2015
0 Poster un commentaire

Gl Babacar Gaye: «La sécurisation de Bangui nécessite une approche globale»

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_4420261_201501014428642.jpg

 

 

Par 

 

 

 

En Centrafrique, beaucoup se demandent si la transition conduite par Catherine Samba Panza n'est pas en danger après l'accord conclu à Nairobi entre les anciens présidents Bozizé et Djotodia. D'autant que ces discussions de Nairobi avaient reçu l'aval du médiateur congolais Denis Sassou Nguesso. Le général sénégalais Babacar Gaye est le représentant spécial de l'ONU à Bangui et commande les 7500 casques bleus de la Minusca. Présent à Addis Abeba pour le 24° sommet de l'UA, vendredi 30 janvier, le général Babacar Gaye répond aux questions de RFI et il n'hésite pas à s'exprimer sur la démarche du médiateur congolais.

RFI : Général Babacar Gaye, voilà près de cinq mois que la Minusca est née. Mais le problème, mon général, c’est que beaucoup de Banguissois reprochent à la Minusca de laisser les anti-balaka continuer à agir dans Bangui et notamment dans leur fief de Boy Rabe.

Général Babacar Gaye : Vous savez que nous avons procédé à des arrestations dont certaines ont eu un impact sur la sécurité. Je crois donc que la mission est en progrès au moins aux yeux des gens. Il serait illusoire de penser que c’est par de simples patrouilles de policiers que l’on va sécuriser Bangui. La sécurisation nécessite une approche globale.

 

A la suite de l’arrestation par vos forces du général anti-balaka Andilo, il y a eu plusieurs prises d’otages dont celle d’un ministre du gouvernement centrafricain. Est-ce que vous regrettez d’avoir arrêté ce chef anti-Balaka ?

 

Ce dont nous nous félicitons c’est de l’attitude de fermeté du gouvernement ! Lorsqu’on est face à l’impunité, lorsqu’on veut rétablir l’état de droit, il y a des moments très difficiles ! Il est heureux que le gouvernement l'affronte avec la fermeté dont je viens de parler.

 

Donc, vous vous félicitez du fait que Madame Catherine Samba- Panza n’ait pas fait libérer ce général anti-balaka ?

Je crois que la libération du « général » – comme vous l’appelez – Andilo, qui est un jeune homme d’une vingtaine d’années, aurait été au lendemain de l’arrestation du transfert à la CPI de Dominic Ongwen de la LRA, un signe difficile à comprendre.

 

La moitié est sous contrôle des anciens rebelles seleka. Est-ce qu’un jour vous pourrez vous déployer dans cette partie du territoire ?

Nous sommes déjà déployés ! Dans une ville comme Bria, nous sommes en train actuellement d’avoir un véritable bras de fer avec les groupes armés qui sont à Bria ! Ce qui est aujourd’hui en cause à Bria c’est l’ascendant moral. Et il n’est pas exclu qu’à Bria nous soyons contraints d’aller à l’affrontement. Donc c’est vous dire que nous sommes présents !

 

Qu’est-ce que vous pensez de cet accord conclu il y a quelques jours à Nairobi entre notamment Noureddine Adam et les anciens présidents Djotodia et Bozize ?

Le médiateur lui-même vient de dire, d’après ce que j’en sais, que le seul processus qui est reconnu par la communauté internationale est celui qui a été lancé à Brazzaville et qui doit se poursuivre par le Forum de Bangui. Maintenant, s’il y a une volonté de la part des groupes armés d’entrer dans ce processus, très bien ! Mais tout autre processus, tout autre accord, est pour nous une diversion.

Ce qui est étonnant c’est que les gens qui étaient à Nairobi, pour un certain nombre d’entre eux – je pense à François Bozizé et Noureddine Adam – n’avaient pas le droit officiellement de voyager, puisqu’ils étaient sous sanction de l’ONU !

Ce que je sais c’est que le Comité des sanctions va très certainement, s’il ne l’a pas déjà fait, demander des explications à qui de droit.

 

A l’initiative de ces discussions de Nairobi il y avait notamment le médiateur congolais. Est-ce vous comprenez la démarche de vos partenaires de Brazzaville ?

Nous avons eu l’occasion, le représentant spécial du secrétaire général pour l’Afrique Centrale, monsieur Bathily et moi-même, de nous rendre à plusieurs occasions à Brazzaville pour voir le médiateur, dont je dois saluer l’engagement et l’action inlassables. L’intention qui nous a été présentée est celle d’amener les différents groupes armés à mieux adhérer au processus qui a été lancé à Brazzaville. Cette intention est incontestablement louable. Les modalités, ce sont ces modalités qui posent problème et nous n’avons pas manqué de le dire aux médiateurs.

Et aujourd’hui il est encore temps pour que justement, tout le monde soit ramené dans le processus de Brazzaville. Donc aujourd’hui s’il y a un effort à faire – et je crois qu’une remobilisation de la CEEAC à cet égard serait la bienvenue – c’est de remettre tout le monde dans le processus de Brazzaville, de telle sorte que nous avancions, et je dirais presque à marche forcée, vers le Forum de Bangui et ensuite vers le désarmement, la réforme de l’armée et les élections.

 

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_4186983_201410153619283.jpg


31/01/2015
0 Poster un commentaire

Centrafrique : l'ONU appelle à secourir les Peuls musulmans pris au piège

https://static.blog4ever.com/2013/06/744338/artfichier_744338_3491703_201403035304523.jpg

 

 

23 décembre 2014 – Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé son inquiétude mardi face à la situation précaire dans laquelle se trouve un groupe minoritaire de Peuls musulmans, pris au piège par les violences actuelles en République centrafricaine.

Lors d'une conférence de presse prononcée à Genève, un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, a déclaré que 474 membres issus de l'ethnie peule en République centrafricaine se trouvent actuellement pris au piège dans la ville de Yaloke, à 200 km au nord-ouest de Bangui, la capitale du pays, où ils sont confrontés depuis plusieurs mois à des conditions humanitaires désastreuses.

Les adultes comme les enfants souffrent sévèrement de malnutrition et plus de 30% d'entre eux sont atteints de paludisme, a noté le HCR, ajoutant que six cas connus de tuberculose ont également été reportés.

Par ailleurs, depuis l'arrivée des Peuls musulmans à Yaloke en avril dernier, 42 d'entre eux ont trouvé la mort et de nombreux autres s'affaiblissent de jour en jour, a indiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés.

« En dépit de la présence des forces internationales, le groupe à Yaloke est toujours sous le coup de menaces récurrentes, d'agressions verbales et physiques et de pillages par les milices anti-Balaka », a déclaré le HCR. « Une aide humanitaire d'urgence est nécessaire, de même qu'une assistance afin de procéder à leur relocalisation dans des lieux plus sûrs, à l'intérieur de la République centrafricaine ou dans les pays voisins ».

« Les Peuls déplacés sont les seuls musulmans toujours à Yaloke », a ajouté le HCR, précisant qu'ils sont confinés dans un site surpeuplé. « Ils ne peuvent pas s'aventurer au-delà d'un périmètre de 500 mètres en raison des dangers encourus. Cela signifie non seulement qu'ils ne peuvent pas rechercher la sécurité ailleurs, mais également qu'ils sont dans l'incapacité d'assurer leurs moyens de subsistance ou de chercher de l'aide ».

Le 18 décembre, une équipe du HCR avait visité les Peuls afin d'évaluer la situation. A cette occasion, 90% des membres du groupe avaient exprimé le désir de chercher refuge dans les pays voisins, tels que le Cameroun

Plus de deux ans de guerre civile et de violences sectaires dans le pays ont entrainé les déplacements de milliers de personnes, selon le HCR, qui estime à près de 440.000 le nombre de personnes toujours déplacées à l'intérieur du pays et à 190.000 celui des personnes ayant demandé l'asile au-delà des frontières du pays. Dans le même temps, plus de 36.000 personnes, dont les Peuls musulmans, restent piégés dans des enclaves à travers le pays, nourrissant l'espoir de trouver asile dans les Etats voisins.

Tout en soulignant le rôle clé joué par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) dans la protection des personnes contre les actes de violence, le HCR a appelé en conclusion à la conduite d'une action immédiate afin de mettre les Peuls de Yaloke en sécurité.

 

 

http://www.un.org

 


24/12/2014
0 Poster un commentaire