CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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DIVERSIONS


Forum de Bangui : la Séléka souhaite un gouvernement d’union nationale

Trois jours après l’ouverture du Forum de Bangui en Centrafrique, les trois factions de la Séléka se sont exprimés en faveur d’un gouvernement d’union nationale.

 

 PAR KARDIATOU TRAORÉ

 

 

 

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La Centrafrique traverse une crise politique sans précédent. Le forum de Bangui a pour but de réconcilier les différents groupes du pays et rétablir la paix. Depuis ce lundi, les personnes conviées à ce forum tente de trouver des solutions afin de mettre fin à cette crise. A cet effet, le Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique ( Rpcr-Seleka) a déposé un mémorandum dont les exigences sont identiques à celles des deux autres factions que composent la Séleka.

Le RPRC, souhaite la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale et la nomination d’un nouveau premier ministre issu du consensus, ce gouvernement sera chargé de préparer des élections crédibles, transparentes, libres démocratiques et acceptables par tous », précise le mémorandum. Le RPRC souhaite également une libre circulation et la protection de tous les musulmans, sur l’ensemble du territoire centrafricain.

La Séléka appelle au respect du droit à la citoyenneté des musulmans centrafricains et à la garantie de l’indépendance et de l’impartialité de la justice, avant d’exiger la reconstruction d’une armée qui prendra en compte les ex-Seleka à 50%. La Séléka espère que la pays va se développer économiquement et socialement.

Le retour à la paix et à la sécurité sera au cœur des débats afin de pouvoir mettre en place des élections au plus vite. A cet effet, les différents partis politiques du pays sont attendus au Forum, ainsi que la société civile et les partenaires internationaux. Des projets vont également être évoqués lors de ce Forum, comme la forme de la future armée centrafricaine ou les projets de société pour les 25 prochaines années.

 

Afrik.com


08/05/2015
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Le gouvernement centrafricain rejette l'accord signé à Nairobi par Bozizé et Djotodjia

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APA Bangui (Centrafrique)

 

 

Le ministre centrafricain de l’administration du territoire, porte-parole du gouvernement, M. Bachir Walidou Modibo, a dénoncé, vendredi à Bangui, l'accord de l'engagement pour la paix en Centrafrique, signé, mardi dernier à Nairobi, au Kenya, par les anciens présidents centrafricains Michel Djotodjia et François Bozizé, a appris APA.

''Le gouvernement ne reconnait pas cet accord d'engagement de paix puisque ni de loin ni de près il n'y est associé'', a martelé M. Walidou Modibo, soulignant que ''c'est un accord bilatéral entre deux personnalités auteurs des malheurs du peuple centrafricain''.

''C'est encore un accord qui est rempli de contradictions comme le premier qui prà´ne l'impunité pour les bourreaux du peuple centrafricain si on analyse de près les articles 3 et 20 de cet accord'', a expliqué le ministre de l'administration du territoire.
Les autorités centrafricaines estiment que ce second accord du mois d'avril n'est pas différent de celui du mois de janvier qui a été rejeté non seulement par la communauté internationale mais aussi par la population centrafricaine.
Par ailleurs s'agissant de la présence de Djotodjia et Bozizé au forum national de Bangui, le porte-parole du gouvernement a estimé que leur présence à  ces assises ''n'est pas une nécessité, car ils ont des représentants qui peuvent valablement participer à  leur place''.


17/04/2015
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M. Kossi BADA Michel President du groupe de soutien europe à Abdoulaye Miskine repond

Bonjour La famille

 

Vous n’es pas fatigue de jouer cette musique donne personne ne danse, Moi j’ai pris mon recule et bien réfléchie, pour enfin tirer cette conclusion, aucun président Centrafricain ne réussira en RCA en voulant gouverne en mettant loin les gens comme Miskine, même a la CPI son mouvement fonctionnera j’en  suis sur et certain, car trop d’injustice même Dieu refusera, rappelez vous en Cote d’ivoire, ou Ouattara et traite de burkinabé, nous sommes ou aujourd’hui.

En passant a ce que je sache nous sommes tous des enfants de la RCA, travaillons pour le devenir de notre pays, tu fais quoi pour ce pays en dehors d’allumer le feu, moi j’ai mis la pression au responsable de BarakaCity ils donnent a manger a ceux qui n’en ont pas dans notre pays.

Les gens comme le General Miskine, Martin Zingele, Bozize,… si vous pensez qu’une RCA peut ce faire sans eux on ce rêvera dans 100ans. Vous pouvez demander à M. Prosper Ndouba il pourra mieux vous donner des informations car lui était en RCA au temps de Djotodia, et j’apprécie beaucoup son travail pour notre pays et en ce que je sache il est au centre de l’information en RCA.

Beaucoup disent tel est centrafricain, t’el ne l’est pas comme si être centrafricain valait un cloue de nos jours. Arrêtons le tribalisme et unissons ensemble nous construirions note beau Pays la RCA.

Fraternellement

 
 
 M.kossi Bada  Michel

 

 

Monsieur KOSSI BADA MICHEL, ,

Nous faisons suite à votre message de soutien au criminel tchadien et aventurier Aboudoulay Miskine paru dans les journaux en ligne Alwhida et CAP.

Nous sommes  simplement ulcérés-et nous ne sommes pas les seuls-les amis et compatriotes centrafricains de France et des USA  sont également scandalisés de voir que des illuminés comme vous, sans  doute pas centrafricains continuent d'exceller dans des campagnes d'intoxication et de remise sur la scène politique du criminel tchadien d'Aboudalaye Miskine, l'un des coauteurs des crimes,vols,  viols, tueries, enlèvements et assassinat commis en RCA durant la crise et recherché par la Cours Pénale Internationale.

La jeunesse centrafricaine et les centrafricains en général ne sont pas prêts d'oublier les exactions commises par Abdoulaye Miskine dans le nord de la RCA et son accouintance avec la Seleka et le criminel Djotodia.

 

La jeunesse Centrafricaine viens  par la présente vous rassurer qu'elle a pris conscience  de la situation que traverse la Centrafrique. Elle a fait le tours et le contours des maux qui minent ce pays; elle a répertorié les centrafricains et leurs complices étrangers qui éprouvent un intérêt égoïste  à maintenir ce pays et les centrafricains au fonds de l'abîme.

 

La jeunesse centrafricaine  prendra toute la responsabilité nécessaire pour traquer, dénoncer et poursuivre à l'échelle nationale et internationale tous les criminels étrangers et leurs guignoles centrafricains qui tenteront ou continueront de déstabiliser ce pays.

 

Nous mettrons tout en oeuvre pour la création d'une association  à visée nationaliste basée sur des actions concrêtes et directes axée sur la defense des interets de la centrafrique, des centrafricains et la mise hors état de nuire des déstabilisateurs étrangers et de leurs comparses centrafricains. 

 

Dans l'attente, nous vous prions de croire en la capacité de la jeunesse centrafricaine bien décidés à ne plus se laisser manipulés par des groupes politiques ou armés.

 

 
KARAOUATO

09/12/2014
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Centrafrique - Accusations de détournements de fonds: le Parlement renonce à sa commission d'enquête

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LIBREVILLE, Gabon

 

 Le Parlement centrafricain a renoncé à la mise en place d'une commission d'enquête après la disparition présumée de plusieurs millions de dollars donnés par le gouvernement angolais, a indiqué un responsable parlementaire mercredi.

A la suite de "l'intervention de la communauté internationale et plus particulièrement celle du médiateur international dans la crise centrafricaine (le président congolais Denis Sassou Nguesso, ndlr), et dans un souci d'apaisement", les conseillers nationaux de transition "ont décidé de surseoir à la mise en place de la commission d'enquête parlementaire prévue sur la gestion du don angolais", a déclaré à la radio d'Etat Patrick-Thierry Akoloza, rapporteur du Conseil national de transition (CNT), le Parlement provisoire centrafricain.

Le CNT avait décidé le 16 octobre de la création de cette commission d'enquête après la disparition présumée de plusieurs millions de dollars donnés en liquide aux autorités par le gouvernement angolais.

Le magazine Jeune Afrique avait dévoilé fin septembre qu'un quart des 10 millions de dollars de Luanda avait disparu dans la nature, suscitant également l'inquiétude des bailleurs de fonds internationaux.

Interrogé sur l'utilisation de cette somme, la présidente centrafricaine Catherine Sampa Panza a promis des détails "le moment venu".

La Centrafrique, ancienne colonie française riche en diamants et en uranium, a plongé dans un chaos sans précédent début 2013 avec l'arrivée au pouvoir des rebelles Séléka --majoritairement musulmans--, qui ont pillé le pays et l'ont placé en coupe réglée jusqu'à leur départ, en janvier 2014.

Les troubles intercommunautaires se sont poursuivis ensuite, avec une impitoyable chasse aux musulmans menée au début de l'année par les milices anti-balaka, majoritairement chrétiennes.

La situation s'est nettement calmée avec l'arrivée au pouvoir du régime de transition et le déploiement de troupes françaises, africaines, européennes et onusiennes, mais des regains de violences ont encore ensanglanté Bangui au début du mois et la région de Bambari (centre) ces derniers jours.

Le pays, dont l'économie est à genoux, vit sous perfusion de l'aide internationale.

 

 

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29/10/2014
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SAMBA PANZA ET SON ESQUIVE A LA GISCARDIENNE

"Nous sommes en démocratie et toutes les opinions sont (...) permises et peuvent s'exprimer. Cela dit, j'ai pour principe de laisser les choses mourir de leur propre poison" dixit Samba Panza dans l'affaire de don angolais.

 

 

 

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Dans l'affaire des "Diamants de Bokassa" du temps de Giscard Destaing, une véritable poudrière qui a chahuté Valéry Giscard d’Estaing dans sa fin de règne au château de l’Elysée, celui-ci avait déclaré qu'"il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison". Alors que Giscard Destaing aurait pu lui-même tuer la polémique dans l’œuf, la stratégie du silence adopté par le chef de l’état français va au contraire le desservir.

Traité par la presse et l’opinion comme un "arrogant" ou un "détaché", Valéry Giscard d’Estaing va voir sa crédibilité politique attaquée et sa cote dans les sondages dégringolée. Tout ça pour quoi ? Pour des diamants ! Mais pas n’importe lesquels, des diamants cadeaux d’un dictateur que la France avait installé au pouvoir en Centrafrique puis qu’elle est venue chassée.

Appliquer à notre CSP nationale qui a cru bon à tort ou à raison faire sienne cette méthode quand bien même que le contexte politique et structurel ne sont pas les mêmes. Et n'est pas Giscard qui veut. L'arrogance et les pirouettes cacahuettes de madame M'Balla sont loin de rassurer les centrafricains et les groupes armés qui écument l'arrière pays. Une fois de plus, les centrafricains  se retrouvent totalement le bec enfariné  et toujours en quête du parfait gestionnaire de la chose publique.

 

 

Ci-dessous les pirouettes de VGE

 

 


10/10/2014
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RCA: où sont passés trois millions de dollars offerts par l’Angola ?

En mars dernier, le président angolais, José Eduardo dos Santos, faisait un don de 10 millions de dollars à une Centrafrique en crise économique. Les trois quart de cette somme sont effectivement entrés dans les caisses de l'Etat mais d'après l'hebdomadaire Jeune Afrique, la dernière partie a été allouée à des «fonds politiques». Difficile de savoir précisément à qui profitera cet argent. Joint par RFI, Joseph Mabingui, directeur de cabinet de la présidente Catherine Samba-Panza, assure qu’il ne s'agit pas de détournement de fonds.

 

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Une dotation de fonds au Premier ministre pour les actions gouvernementales menées dans le cadre du prêt ; un appui aux différentes composantes de la société civile ; des appuis aux diverses actions menées dans le cadre de l’assistance sociale et humanitaire et enfin un appui à l’action présidentielle. C’est ainsi qu’ont été redistribués les 2,5 millions de dollars - soit 1,132 milliards de FCFA – selon un tableau récapitulatif de la gestion des fonds politiques signé par Joseph Mabingui, le directeur de cabinet de la présidente centrafricaine.

Il assure que cet argent a donc bien servi à des actions en faveur de la réconciliation et à l’instauration de la sécurité, à Bangui, et non à des fins personnelles. Il conteste également une inégalité dans la procédure de la création de ces fonds politiques. Il ne s’agit pas de détournement car, insiste-t-il, face à l’urgence de la situation en Centrafrique, en mars, la présidente aurait décidé d’agir d’abord et de régulariser la situation comptable par la suite.

« Elle [Catherine Samba-Panzandlr] a utilisé une partie de ces fonds politiques pour ce travail là ; pour faire baisser la tension ; convaincre les gens à revenir autour de la table de la négociation. C’est ce qu’elle a obtenu avec, d’abord l’atelier qui a préparé Brazzaville. Cela ne se fait pas qu’avec de la parole », a-t-il déclaré.

« Elle [Catherine Samba-Panza, ndlr] a aidé par des véhicules qu’elle a mis à la disposition de certaines communautés. Vous savez, quand elle est arrivée à la présidence, il n’y avait rien du tout. Il n’y avait rien, pas de véhicules. Dans la caisse de l’Etat, il n’y avait rien », a affirmé à RFI Joseph Mabingui.

 


 

RFI


01/10/2014
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Incroyable mais vrai : Un Ivoiro-Malien tente d'escroquer le président IBK

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Par  malijet.com

 

Il s’appelle Ibrahim Bocoum. La quarantaine alerte, ce citoyen malien né en République soeur de Côte d’Ivoire est un escroc de haute volée. Il ne perd pas, lui, son temps à cibler le menu fretin: il vise les chefs d’Etat. Ainsi donc, il a entrepris de soutirer au président malien quelques millions de nos francs. Voici comment.

Le 9 janvier 2014, le sieur Bocoum débarque à l’aéroport de Bamako-Sénou au environs de 14 heures.

Prévenu par ses soins, il est accueilli par une équipe du protocole de la République du Mali qui le conduit  à l’hôtel Radisson, l’un des plus luxueux de la capitale malienne. Aux yeux du protocole, Bocoum n’est pas n’importe qui: il se dit émissaire spécial du président de la Transition centrafricaine, Michel Diotodja.

Il a convaincu le président malien de lui accorder une audience et c’est en attendant cette entrevue que le protocole lui offre un séjour de transit à l’hôtel Radisson. Bien entendu, l’histoire ne dit pas si notre ami a picolé ferme à l’hôtel ni s’il s’est offert de jolies filles aux frais du contribuable malien…

A 17 heures tapantes, monsieur Bocoum est conduit, sous bonne escorte, à Koulouba où il est reçu par le président IBK.

Salamalecs et sourires d’usage. L’invité n’a pas de peine à décrire, dans les moindres détails, le drame de la Centrafrique, tombée dans le chaos suite aux affrontements entre les milices musulmanes de la Séléka et les milices chrétiennes anti-balaka. IBK, qui a les larmes faciles, manque de sangloter devant le sombre tableau sombre dépeint par son interlocuteur.

Jugeant le fruit mûr à souhait, ce dernier sort d’un cartable neuf trois lettres dûment signées et cachetées du président Diotodja et revêtues des armoiries de la République centrafricaine. L’une des lettres présente Bocoum comme un représenté attitré de Diotodja; les deux autres lettres formulent, au nom de Diotodja, une demande d’aide humanitaire en faveur de la Centrafrique. IBK donne congé à son hôte, promettant de manifester sa générosité dans les heures qui suivront.

Il semble que les conseillers du président aient émis des doutes sur l’authenticité des lettres produites par l’émissaire centrafricain. De plus, ni Diotodja, ni aucun de ses proches collaborateurs n’avaient prévenu la présidence malienne de la visite d’un émissaire, ce qui tranche avec les usages diplomatiques.

Le plus drôle, c’est qu’au moment même où l’émissaire séjournait à Bamako, Michel Diotodja était débarqué de son poste de président de la Transition par les chefs d’Etat d’Afrique centrale.

Pris de doute et de colère, IBK ordonne d’arrêter Ibrahim Bocoum qui, entre-temps, se paie du bon temps à l’hôtel Radisson, costumé comme un arbre de Noël. Les agents d’investigations judiciaires de la gendarmerie nationale débarquent sur les lieux et lui mettent sans sommation le grappin dessus.

Des sources rapportent qu’au moment de son arrestation, le compère a lâché quelques pets et quelques gouttes d’urine. La Sécurité d’Etat, à son tour, se mêle de l’affaire. Interrogé par les limiers, le bonhomme Bocoum  persiste et signe: il est bel et bien un émissaire de Diotodja, pas l’escroc que l’on imagine ! Quand on lui demande d’appeler Michel Diotodja, il s’en dit incapable puisque l’intéressé n’est plus président!

Poings et pieds liés, le mendiant de luxe doublé d’escroc est conduit devant le procureur de la République Près le Tribunal de Première Instance de la Commune 3 du District de Bamako. Il est placé sous mandat de dépôt pour tentative d’escroquerie du président de la République. Son jugement est prévu pour le mardi 25 mars 2014 au tribunal de la commune 3 de Bamako. Nous vous rendrons compte des débats à la barre dans notre toute prochaine livraison.

 
Abdoulaye Koné


25/03/2014
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KODEGUE EVINCE, CHANGEMENT MITIGE AU SOMMET DE L’ETAT CENTRAFRICAIN

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Quelques perles de Guy-Simplice Kodégué alors  Porte-parole de Djotodia

 

 

Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE

 

Au terme d’un décret lu sur les ondes de la radio centrafricaine, la présidente de la transition a nommé ses proches conseillers. La principale information à retenir est l’éviction du perroquet et administrateur des biens de Djotodia, le ministron controversé Simplice Kodégué. Malgré tous les efforts physiques consentis, le pauvre porte parole de la Séléka et de Djotodia qui avait pourtant offert ses bons et loyaux services, allant jusqu’à devenir agent de sécurité au moment de l’investiture de CSP, n’a pas résisté à la sirène des technos. Lesquels technocrates ne se comptent pourtant qu ‘au bout des doigts dans ce cabinet présidentiel.

Alors que la RCA est en faillite et que les caisses de l’État sont désespérément vides, la présidente qui avait pourtant été saluée pour avoir nommé seulement 20 ministres va enregistrer des déçus sur la liste de ses nombreux supporters. Deux ministres d’État, un ministre Secrétaire général et neuf ministres conseillers, ce qui fait un total de trente deux ministres:3 ministres d’État et 29 ministres. Signalons également la présence de onze simples conseillers qui sont en quelque sorte des ministres délégués.

Autre élément à mettre à ce dossier, le retour des dinosaures de la politique centrafricaine même s’il est parfois difficile de nier leurs compétences. Une autre particularité de ce mouvement est la reconduction quasi immédiate des ministres et proches conseillers deDjotodia. Ce geste politicien qui est peut être utile pour l’apaisement des fous furieux de la Séléka pourrait être contre productif suite au ressentiment de la majorité des centrafricains qui s’attendaient à une rupture radicale de la gouvernance plutôt qu’au retour  de ces gens qui ont pourtant échoué.

La société civile est enfin bien représentée, les politicards sont écartés pour la première fois après des décennies de leur règne presque sans partage. Les grands perdants de cette distribution sont les Anti- Balakas, controversés pour certains et adoubés par les quartiers nord du 4è et surtout du 8è qui les considèrent comme des héros après leur libération du joug sélékiste.

D’après les investigations de Centrafrique Libre qui ne cesse d’aller à la rencontre des banguissois où ils se trouvent, il n’y a plus de musulmans dans les quartiers Boyrabé, Fouh,Gobongo, Pk10…les populations de ces localités qui sont aveuglées par une soif de vengeance ont juré de ne plus vouloir accueillir leurs compatriotes musulmans ni les sujets qui pratiquent l’islam en leur sein. La nomination de nombreux ex- collaborateurs du sanguinaire Djotodia risque d’ être mal interprétée par ces gens qui ont tout perdu et qui ont été victimes des atrocités jamais égalées.

La présidente Samba-Panza n’a pas une autre solution que d’envoyer ses proches sur le terrain afin de vivre les maux de ses concitoyens et tenter de les convaincre à se réconcilier avec leurs compatriotes musulmans et tous les politicards qui les ont mis dans cette situation. Mais si elle venait à ne pas tenir compte des souffrances de ce peuple, la rue ne tardera pas à parler.

En tendant le micro aux jeunes déplacés de l’aéroport, tous sont unanimes »Nous ne voulons plus des musulmans, nous ne voulons plus d’arabes, nous n’avons plus besoin des envahisseurs, par leur faute on ne mange plus, on ne va plus à l’école, ils ont tué beaucoup de membres de ma famille, nous saluons l’élection de la maman Samba-Panza comme présidente;cette dernière a intérêt à bien gérer notre pays. Mais si elle le  gère mal, nous devons tout de suite lui trouver un remplaçant » a déclaré une fillette de 10 ans à nos reporters. Comme quoi la peste Séléka a bel et bien ouvert les yeux des centrafricains. Il sera de plus en plus difficile de tromper ce peuple.

 

 

 

 

Wilfried Maurice SEBIRO


05/02/2014
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Centrafrique: le président Déby appelle à la fin des violences

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N'DJAMENA, 9 janvier (Xinhua)

 

L'Afrique centrale et la communauté internationale doivent tout mobiliser au profit de la République Centrafricaine qui vit une urgence sécuritaire et humanitaire, a déclaré jeudi le président tchadien, Idriss Déby Itno, en ouvrant les travaux du 6ème sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC)."Quelles que soient les difficultés économiques que connaissent aujourd'hui, à des degrés différents, nos pays, nous devons redoubler d'efforts et consentir plus de sacrifices afin que la Ré publique Centrafricaine renoue avec la paix, la sécurité et la démocratie", a indiqué le chef de l'Etat tchadien qui préside également l'organisation régionale.Face à la crise centrafricaine qui demeure complexe et inextricable au regard de la modicité et de la précarité des moyens matériels et financiers dont disposent les pays de la sous- région, le président Déby Itno a appelé "la communauté internationale pour une mobilisation accrue au profit de la Centrafrique, mais également aux pays voisins, particulièrement le Tchad qui subit durablement les conséquences de la crise centrafricaine".

Le président en exercice de la CEEAC a toutefois félicité les pays de la région pour les énormes sacrifices, tant humains, maté riels que financiers consentis afin d'aider le peuple centrafricain à retrouver la paix. Il s'est également réjoui de l'effectivité du transfert de l'autorité entre la MICOPAX 2 et la MISCA, ainsi que de l'augmentation de son effectif avoisinant les 6.000 hommes."Nous saluons la France pour son action diplomatique ayant permis l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2127 et son appui militaire par l'opération Sangaris aux côtés de la MISCA", a conclu le président Déby Itno.

Les violences de tout genre perpétrées en Centrafrique doivent cesser, a déclaré le président tchadien Idriss Déby Itno en ouvrant jeudi le 6ème sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC)."L'usage de la force ne saurait perdurer et avoir raison sur la primauté du droit et de la démocratie.

Les exactions et répressions exercées sur les civils, les exécutions sommaires, les emprisonnements arbitraires, la chasse aux sorcières et la haine contre les étrangers doivent cesser", a précisé le chef de l'Etat tchadien, par ailleurs président en exercice de la CEEAC.Ces dernières semaines, la crise centrafricaine a fait, selon lui, plus d'un million de réfugiés et déplacés centrafricains, plus de 18.000 rapatriés tchadiens, des centaines de rapatriés de diverses nationalités. Une dizaine de soldats tchadiens et deux français ont été également tués.Le président Déby Itno a exhorté la Mission de stabilisation en Centrafrique sous conduite de l'Union africaine (MISCA) et l'opération française Sangaris à parfaire leur déploiement et à poursuivre leur engagement aux côtés des autorités centrafricaines pour procéder à un désarmement total de tous les éléments armés.

Les deux missions militaires doivent également, selon le chef de l'Etat tchadien, éloigner du territoire centrafricain tous les éléments armés étrangers qui sèment le trouble et la désolation et rétablir un minimum de sécurité indispensable à la reprise de la vie en RCA.


09/01/2014
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RCA : libération de Mohamed Dhaffane, ex-figure de la coalition Seleka

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Par RFI

 

En Centrafrique, le général Mohamed Moussa Dhaffane a pu rentrer chez lui ce week-end. Il a bénéficié d'une mesure de liberté provisoire. C'est sa famille et son avocat qui l'annoncent. Cet ancien rebelle, figure de la coalition Seleka avait été arrêté il y a six mois, soupçonné de malversations et de vol, puis accusé d'avoir cherché à destabiliser le régime.

 

C'est samedi après-midi que le général Dhaffane a pu rejoindre la maison familiale, à la grande surprise de sa soeur qui n'a pu retenir ses larmes. Cela fait en effet plus de six mois que le chef rebelle, ancienne figure de la coalition Seleka était derrière les barreaux. Il avait été arrêté le 29 juin dernier, puis accusé d'avoir préparé des actions de déstabilisation du régime.

Son avocat, Maître Matthias Moruba, explique que Dhaffane a été libéré après l'envoi au président de la transition, Michel Djotodia, d'une demande de liberté provisoire. Il estime que c'est un argument juridique qui a emporté la décision : en droit centrafricain, les détentions préventives ne peuvent, en théorie, excéder six mois, même après prolongation.

Il ne s'agit en tout cas que d'une liberté provisoire, en attendant, donc, que le juge d'instruction se prononce sur un non-lieu ou un renvoi. « J'espère qu'il optera pour le non-lieu », explique Me Moruba, qui se dit persuadé que le dossier est vide.


07/01/2014
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