CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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REACTIONS (AUDIO)


Pour Babacar Gaye, « la Centrafrique est aujourd'hui un pays à genoux »

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Par Pierre Pinto(RFI)

 

 


Babacar Gaye sur RFI

 

Alors que Michel Djotodia vient de quitter le pouvoir et que les députés centrafricains s'apprêtent à élire son successeur dans les jours qui viennent, la crise centrafricaine connait-elle un tournant? Faut-il voir dans les changements politiques qui se profilent, la perspective d'une amélioration humanitaire et sécuritaire dans le pays? De retour de Ndjamena, le Général Babacar Gaye, représentant du secrétaire général de l'ONU et chef du Binuca, le Bureau des Nations unies en Centrafrique, répond à RFI.

 

RFI: Babacar Gaye, vous revenez de Ndjamena, du sommet de la CEEAC. Quel regard vous portez sur la démission de Michel Djotodia ? Est-ce que c’est une partie de la solution au problème centrafricain ?

Boubacar Gaye: La transition est un échec. Jusqu’à présent, elle n’a pas pu avancer sur les dossiers qui lui avaient été assignés par les feuilles de route de Libreville et de Ndjamena. Une des raisons de ce manque de performance était très certainement une relation politique difficile au sommet de l’Etat.

Laquelle relation avait été notée, si l’on observe bien dans tous les communiqués des différentes instances où la Centrafrique a été à l’ordre du jour, que ce soit au niveau du Conseil de sécurité, -je fais référence aux résolutions 21-21 et 21-27-, que ce soit le Conseil de paix et de sécurité, que ce soit enfin les sommets de la CEEAC [Communauté des Etats d'Afrique centrale NDLR].

C’est en somme de guerre lasse que la CEEAC, en face du drame humanitaire et du drame tout court que vivait ce pays, a pris cette initiative de réunir une bonne partie des forces vives de la Nation, de les consulter et ensuite de prendre acte de la démission de la tête de l’exécutif.

La vacance du pouvoir doit être constatée, mais elle ne sera pas vraisemblablement avant lundi. En attendant, on se retrouve dans un pays qui n’a pas d’autorité finalement.

Depuis le 5 décembre, nous avons souvent vécu une situation proche. Donc nous voulons immédiatement mettre fin à cette situation-là. Et tout le monde, je crois, est engagé à aller très vite.

Comment est-ce que vous qualifieriez l’état du pays que laissent Michel Djotodia et Nicolas Tsangaye ?

 

Il y a aujourd’hui 25.000 ressortissants de pays étrangers, notamment de pays voisins, qui ont été évacués de la Centrafrique. Il y a eu dans les jours qui ont suivi l’attaque du 5 décembre, un millier de morts ! Un millier de morts ramassés dans les rues de Bangui ! Il y a actuellement un Centrafricain sur cinq qui est une personne déplacée.

Je crois que cela suffit déjà à donner une idée du drame humanitaire auquel nous faisons face et auquel les Nations unies ont répondu en nommant un sous-secrétaire général des Nations unies comme patron de l’action humanitaire et en renforçant les personnels avec le projet de réunir à Bruxelles le 20 janvier des donateurs.

La Centrafrique est aujourd’hui un pays à genoux, dont la population vit une souffrance de tous les instants. Le camp de presque 100 000 personnes déplacées autour de l’aéroport international est la première image que ceux qui atterrissent à Bangui ont de ce pays. Elle est en général une image édifiante.

Est-ce que les services, les agences de l’ONU, peuvent travailler hors de Bangui et quelles sont les informations dont vous disposez de l’intérieur du pays ?

C’est cela la volonté des Nations unies. Malgré toutes les difficultés, tous les soubresauts, auxquels nous avons dû faire face, nous sommes là présents dans le pays. Au contraire, nous renforçons le nombre de notre personnel dans le pays. Nous nous dotons progressivement d’une unité de gardes fournie par le royaume du Maroc, qui va nous aider dans la sécurité de notre personnel, parce que nous devons faire plus pour les populations.

En dehors de Bangui, nous sommes déjà présents dans plusieurs localités, aux côtés des organisations non gouvernementales. Nous étions à Bossangoa pratiquement la ligne de vie des populations. Parce que ce qu’on oublie trop souvent c’est que dans un drame comme celui-là les gens ne cultivent plus la terre, les enfants ne vont plus à l’école. Donc c’est l’avenir à la fois immédiat et l’avenir à court terme qui est vraiment mis à mal par la situation actuelle.

Donc les agences des Nations unies sont vraiment mobilisées. L’arrivée de monsieur Abdou Dieng, le sous-secrétaire général qui va s’occuper de l’action humanitaire, est un développement qui traduit bien la détermination de l’ONU à relever le défi qui se présente devant elle, ici en Centrafrique.

 

En tant que patron du Bureau des Nations unies en Centrafrique, est-ce que vous allez plaider au mois de mars pour la mise en place d’une opération de maintien de la paix véritable en Centrafrique ?

Ce pour quoi nous plaidons – et le secrétaire général vient de le faire – c’est le renforcement de la Misca. Aujourd’hui, nous sommes tous mobilisés autour de cette force africaine. Nous souhaitons qu’elle atteigne au plus tôt ses effectifs. Bien sûr, le Conseil a demandé au secrétariat de lui faire rapport au mois de mars sur les conditions dans lesquelles une opération de maintien de la paix pourrait être déployée. Attendons ce rapport et surtout soutenons la Misca. Voilà ce qui est à l’ordre du jour.

 


12/01/2014
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Sous tension, la RCA célèbre sa fête nationale

Ce 1er décembre, la République centrafricaine célèbre sa fête nationale. Une fête qui se déroule dans une ambiance extrêmement tendue dans le pays. L’armée française est actuellement en train d’acheminer des renforts dans le cadre d’une intervention contre les ex-rebelles de la Seleka et des groupes armés divers, dont les populations sont les premières victimes. La situation sécuritaire du pays s'est fortement dégradée et les autorités de transition s’inquiètent, au point de mettre en place un couvre-feu, effectif depuis ce vendredi 29 novembre.

 


Simplice Kodegue sur RFI

 


01/12/2013
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Centrafrique: la Fomac toujours pas au complet


Le général Jean-Félix Akaga, commandant de la FOMAC, au micro de Nathalie Barge

 

La République du Congo a finalement envoyé le reste de ses troupes devant compléter la Fomac. Les troupes sont à présent au nombre de 1600 et devrait atteindre les 2000 requis à la fin de la semaine, a dit à la VOA le général Jean-Félix Akaga, commandant de la Fomac et de la Micopax, la Mission de Consolidation de la Paix en République Centrafricaine. Mais il faudra encore attendre pour les troupes supplémentaires accordées par les chefs d’Etats de la région, qui devraient permettre le déploiement de plus de 3000 soldats en Centrafrique. 

Malgré la lenteur de l’arrivée des troupes, la Force Multinationale des Etats d’Afrique Centrale renforce ses positions dans les localités ayant connu des violences récemment.

De récents combats entre communautés religieuses ont provoqué de vives tensions dans le pays, menaçant la stabilité du gouvernement.


17/09/2013
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Afrique centrale : tenue à Libreville d'une réunion extraordinaire du conseil des ministres du COPAX

Une reunion extraordinaire des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l' Afrique centrale (COPAX) s'est ouverte lundi à Libreville sous la présidence du ministre tchadien des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat, dans le but de traiter de nouveau des modalités de restaurer rapidement la sécurité en République centrafricaine.

Face au regain de violence armée et vu la détérioration continue de la situation sécuritaire, les ministres des Affaires étrangères de la Communauté des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) présenteront leurs recommandations au président en exercice de cette institution, le président tchadien Idris Deby Itno, en ce qui conerne le renforcement immédiat, en effectifs et en moyens matériels, de la mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX2), constituée de 2.000 personnes.

La gravité de la situation en République centrafricaine a amené les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Afrique centrale à créer la MICOPAX2, constituée de 2.000 personnes, avec un mandat robuste pour ramener rapidement la sécurité en République centrafricaine. 

 

 

Source: Agence de presse Xinhua

17/09/2013
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DES REACTIONS SUITE AUX DECLARATIONS FRACASSANTES DE F.BOZIZE


Mboui Goualo, correspondant VOA à Bangui

Les réactions arrivent à compte goutte après que M. Bozizé le président déchu ait fait part de sa volonté de récupérer le pouvoir à Bangui par les options politiques ou militaires.

Il faut croire que la passivité et l'incapacité des autorités de transition à remettre de l'ordre et la paix sur toute l'étendue du territoire de la RCA, ne peut que  conforter l'égo surdimensionné et les ambitions démesurées de Bozizé et de ses disciples et pourquoi pas lui accorder un peu de crédit aux yeux de certains partenaires de la RCA tel que la France. 

Il est certain que les centrafricains ne regrettent pas le départ de Bozizé qui n'a pas été un messie, mais les exactions, actes de barbarie et l'amateurisme de Djotodia ont contribué à accorder à Bozizé une certaine impunité, voir une faveur. Le fait que la France occulte le mandat d'arrêt international lancé contre lui en lui accordant un accueil et la liberté de s'exprimer sur son sol en dit beaucoup.

La France pourrait faire revenir Bozizé en RCA par la méthode Dacko car la rélation RCA/France a toujours été tumultueuse voir ambigue depuis le lendemain des indépendances de la RCA.

Après le MLPC France, l'ACAT et M.Ziguélé nous attendons des réactions voir des grandes manifestations de l'exterieur exigeant que la France livre Bozizé à la CPI pour que justice soit rendue aux victimes centrafricaines de BEMBA GOMBO et ses Banyamuléngués. Il y'a un procès en court devant la CPI et Bozizé fait partié des personnes citées à comparaître devant la cour Pénale Internationale dans cette affaire. 

S'il y'a une chose qui nous échappe un peu et qui parait un peu bizarre c'est le silence affiché par le parti KNK qui aujourd'hui fait partie du gouvernement de transition, a des conseillers au CNT mais qui n'a pas donné une position officielle face aux déclarations consternante de Bozizé sur RFI et dans Jeune afrique.

Le KNK serait-il devenu la branche politique de Frocca ? 

 

La Redaction

 


17/08/2013
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TCHAD: LE GOUVERNEMENT TCHADIEN REPOND A F.BOZIZE

Hassan Sylla

Porte-parole du gouvernement tchadien et ministre de la Communication 

 

"François Bozizé paie le Tchad en monnaie de singe quand on sait que c’est grâce au Tchad qu’il a pu payer ses fonctionnaires dans les mois les plus difficiles. (…) Si en dix ans, il n’a pas été capable de former un bataillon pour répondre à de petites escarmouches … Ce n’est pas aux Tchadiens de combattre à sa place, de défendre son régime…"

 

Le président déchu centrafricain François Bozizé était hier, samedi 10 août, l’invité de RFI. Il a assuré qu'il souhaitait reprendre le pouvoir dans son pays « si l'occasion se présentait ». Pour François Bozizé, qui a été renversé en mars dernier par la Seleka, cette rébellion a été aidée par une puissance extérieure, le Tchad. Une affirmation catégoriquement rejetée par les autorités tchadiennes, notamment par la voix d’Hassan Sylla, le porte-parole du gouvernement.

 


11/08/2013
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Centrafrique: la nouvelle mission internationale bientôt sur le terrain

 

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El-Ghassim Wane

Directeur du département Paix et sécurité de l'Union africaine

(RFI)

 

A Bangui, la force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac) chargée d'aider le gouvernement centrafricain à sécuriser son territoire va devenir la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Cette mission passe sous l'égide de l'UA. Officiellement créée le 1er août, la Misca ne sera effectivement sur le terrain que dans plusieurs semaines. Peu de choses changent sur le fond, c'est la forme qui évolue.

Deux évolutions principales sont à noter dans la nouvelle mission. Premièrement, la hausse significative du nombre de soldats qui composera la Misca : 1 600 hommes en plus. Deuxièmement, la création d'une composante civile. Celle-ci aura pour principale mission de mener à bien des tâches liées à l'aide humanitaire et au processus politique.

Les forces vives seront réparties ainsi : 2 500 militaires, 1 000 policiers et 150 civils, portant ainsi les effectifs totaux au chiffre de 3 650 hommes. Parmi eux, des soldats camerounais, congolais, gabonais et tchadiens.

La Misca dispose d'un mandat de 6 mois renouvelables avec des missions proches de celles de la Fomac : la protection des civils et la restauration de la paix, la stabilisation du pays, la réforme et la restructuration de l'armée nationale.

Les défis seront toutefois nombreux.

De nombreux points doivent encore être décidés comme le commandement de la mission ou l'origine de ces 1 600 hommes. C'est pourquoi la semaine prochaine l'Union africaine doit rencontrer la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale à Libreville. Une délégation doit aussi se rendre à Bangui pour organiser le nouvel état-major.

La création de la Misca intervient dans un climat sécuritaire et humanitaire toujours très tendu alors que les rebelles de la Seleka ont renversé le régime de François Bozizé il y a maintenant 5 mois.

 

PS: Le contingent funèbre Tchadien fait donc son retours triomphale en RCA sous la bannière de la MISCA.

C'est connu de tout le monde que ce contingent maîtrise tous les coins et recoins de la RCA et est connu pour son travail en sous marins avec les commerçants et ressortissants tchadiens en RCA. Ces derniers sont même armés par ce contingent  Tchadien de la fomac.

La consequence inévitable de ce qui précède est que les armes vont continuer à être acheminés vers la RCA via nos  frontières avec le Tchad . Les desoeuvres et bandits tchadiens de tout poil vont continuer d'affluer vers la RCA pour s'occuper de nos ressources minières, faunes et braquer nos 4x4 qui traverseront en toute tranquillité cette frontière pour se retrouver de l'autre côté.

Revenir parader devant les centrafricains après les avoir humiliés et dépouillés de leurs biens est donc une seconde humiliation voir carrément un bras d'honneur.

Notre souhait le plus ardent est que ce contingent tchadien soit rapatrié au Tchad./


03/08/2013
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REPORTAGE AUDIO LORS DU SEJOUR EN RCA DES REPRESENTANTS DE L'UE ET DE L'ONU

 

La sous-secrétaire générale des Nations unies Valérie Amos et la Commissaire européenne aux Affaires humanitaires étaient sur place il y a quelques jours. Elles espèrent mobiliser la communauté internationale face à une situation qui s'aggrave de jour en jour, et cela même si un semblant de sécurité semble être revenu, au moins dans la capitale Bangui.

 

 

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 RTSinfo en Centrafrique, Pierre Blaise


20/07/2013
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Eric Plouvier Avocat de la FIDH à Propos de la Population de KAGA-BANDORO et de MBRE

 

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                                        Eric Plouvier Avocat de la FIDH sur RFI

 

Pendant que les centrafricains dans l'arrière pays souffrent au quotidien des exactions et actes de barbaries de la séléka qui règne en maître dans nos préfectures, sous préfectures, communes et villages, notre président amateur fait son bamboula au Bénin comme pour remercier ses beaux parents béninois et profiter pour faire un "doigt d'honneur" à Boni Yayi qui l'avait expulsé du Bénin à l'époque.

 

Et pour pousser un peu la reflexion, dix huit mois c'est bientôt non ? Pourquoi pas faire comme l'autre général de président poltron de Benzambé ? Lui, il a au moins trois (3) villas au Bénin.

Djotodjia chercherait peut-être à construire pourquoi pas acheter car le temps presse, il faut préparer l'après transition, on s'en fout si les gens meurent dans l'arrière pays !

De toutes les façons, ils construisent tous à l'étranger nos présidents !

 

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Couple Djotodia au Bénin


19/07/2013
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En Centrafrique la Séleka continue de tuer

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Joseph Bindoumi

 

Le président de la LCDH réagit

Sept corps ont été repêchés sur le fleuve Oubangui, portant des traces de torture. Les victimes avaient été enlevées le week-end dernier par des éléments de la Séléka. L'affaire suscite l'indignation à Bangui.

 

Les victimes faisaient partie d'un groupe d'une trentaine de personnes, enlevées en plein jour alors qu'elles se rendaient en transport en commun dans la ville de Mbaiki, à une centaine de kilomètres au sud de Bangui. Depuis le début de la semaine, sept corps ont déjà été repêchés sur le fleuve Oubangui, attachés mains dans le dos, langues arrachées, yeux crevés.

 

Morts pour un t-shirt

 

Leur péché, c'est de voyager aussi avec des t-shirts à l'effigie de l'ancien président François Bozizé. « Au niveau du contrôle des éléments de la force Séléka, un ou deux d'entre eux ont été trouvés porteurs de t-shirts à l'effigie du président sortant, raconte Joseph Bindoumi, président de la ligue centrafricaine des droits de l'Homme. Le chauffeur du véhicule et son apprentis ont été enlevés et exécutés, les passagers ont été tous conduits vers une destination inconnue et tous ont été exécutés".

Alors que la Fédération internationale des Droits de l'Homme a accusé hier la Séléka d'avoir commis plus de 400 meurtres en quatre mois, Joseph Bindoumi déplore le cycle de violences qui perdure dans Bangui depuis l'avènement de l'ex-rébellion qui a renversé le président Bozizé en mars dernier : « Le changement politique intervenu le 24 mars nous a amené trop de violences. L'insécurité a a atteint un niveau que la RCA n'a jamais connu. Si on doit découvrir des corps des personnes exécutées sommairement alors que les cours et tribunaux ont commencé à travailler, ces gens devraient être présentés au procureur qui devrait enquêter sur leurs crimes et les traduire en justice. »

 

Situation sécuritaire instable

 

Ce n'est qu'après la découverte de cinq corps que le procureur de la république Alain Tolmo a annoncé l'ouverture d'une enquête : « Il s'agit pour nous d'assassinats, de crimes crapuleux qui ne sauraient rester impunis. Une enquête judiciaire est déjà ouverte pour l'élucidation des circonstances de ces actes de barbarie. Je tiens à signaler avec fermeté que la justice sera intraitable et fera preuve d'une rigueur exemplaire. »

 

Les faits se sont produits quelques jours seulement après que le président de la transition Michel Djotodia se félicitait du retour de la sécurité dans la ville : « Nous avons noté une amélioration significative sur le plan sécuritaire. Aujourd'hui, même les plus sceptiques reconnaissent les efforts que nous avons tous fournis avec nos propres moyens en ramenant la sécurité, condition incontournable de notre relèvement économique. »

 

Ces actes survenus ces derniers jours à Bangui comme à l'intérieur du pays prouvent que l'insécurité demeure toujours l'épine dans les pieds du gouvernement.

 

Deutsch Well 


18/07/2013
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