CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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COMMUNIQUE


Centrafrique: l'ONU juge "offensant" d'être accusé d'avoir étouffé l'affaire

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Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a jugé vendredi "offensant" d'être accusé d'avoir étouffé les accusations d'abus sexuels sur des enfants par des soldats français en Centrafrique.

"Toute insinuation affirmant que Zeid Ra'ad Al Hussein (actuel Haut-Commissaire aux droits de l'Homme, ndlr) aurait essayé de couvrir des abus sexuels sur des enfants est franchement offensante", a déclaré aux médias à Genève son porte-parole, Rupert Colville.

 

 

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01/05/2015
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Centrafrique: Un an après le massacre de Boguila

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

 

 

 

Le 26 avril 2014, 19 Centrafricains, dont trois membres du personnel de MSF, ont été tués au cours d'un vol à main armée commis dans l'enceinte de l'hôpital MSF à Boguila dans le nord de la République centrafricaine (RCA). Notre personnel de Boguila revient sur le jour de l'attaque et témoigne.

 

 

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Lois, 37 ans, aide-soignante, travaille avec MSF depuis 2009 : « Le jour de l'attaque a été terrible, le pire de ma vie. J'étais encore à la maison, je me préparais à aller travailler, j'ai vu des voitures arriver et, plus tard, j'ai entendu des coups de feu. Maintenant, chaque fois que j'entends des bruits forts et proches, j'ai peur et je veux m'enfuir. Ces derniers mois, je me suis enfuie à plusieurs reprises parce que des rumeurs disaient qu'un groupe armé arrivait. Il m'est aussi arrivé de fuir avec mes collègues de travail, pendant plusieurs heures. C'est très difficile de travailler dans ces conditions, mais la population a vraiment besoin de soins et MSF est la seule à en offrir. Nous recevons beaucoup de patients ici, beaucoup d'entre eux sont des enfants. S'il n'y avait pas de soins médicaux, s'il n'y avait pas MSF à Boguila, nos enfants tomberaient comme des feuilles mortes ».

 

Gladice, 35 ans, assistante sage-femme, travaille avec MSF depuis 2006 : « J'habite près de l'hôpital. Au moment de l'attaque, J'étais en pause à la maison. J'ai entendu des coups de feu, de plus en plus forts et intenses. J'avais si peur, j'ai cru que j'allais mourir. Nous sommes restés allongés sur le sol pendant 45 minutes, jusqu'à ce que le silence revienne, puis nous sommes sortis pour aller voir ce qui s'était passé. Sur le trajet, un collègue nous a annoncé le décès d'un autre collègue et nous a demandé d'aller prendre soin des blessés. Nous avons transporté trois personnes encore en vie au service d'hospitalisation. Je continue de travailler pour MSF afin d'aider mes compatriotes qui ont désespérément besoin de soins ».

Ghislain-Serge, 37 ans, technicien de laboratoire, travaille avec MSF depuis 2006 : « L'un de ceux qui ont été tués était mon ami. Je suis resté deux jours à Boguila, pour réorganiser le laboratoire, puis je suis retourné à Bangui, la capitale. Ma famille est là-bas. Le jour de mon arrivée, alors que je me dirigeais vers ma maison, un homme a été abattu en pleine rue, tout près de moi. C'était comme ce que j'avais vécu à Boguila. La violence est partout. J'ai réfléchi aux risques et je me suis demandé si je voulais continuer à les prendre ? J'en suis venu à la conclusion que dans mon pays tout le monde vit avec le danger. Je connais des gens qui sont morts au cours d'affrontements et d'autres à cause de maladies, faute de médicaments et de soins. Je veux continuer à travailler avec MSF, aider les gens de mon pays qui, sans nous, n'auraient pas accès aux soins ».

 

msf


24/04/2015
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Centrafrique: Des musulmanes sont retenues en captivité et violées

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Nairobi —ONU 

 

Au moins 42 bergers musulmans de l'ethnie Peul, principalement des femmes et des jeunes filles qui sont exposées au risque de violences sexuelles, sont retenus en captivité par des combattants anti-balaka en République centrafricaine, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Il existe des informations selon lesquelles de nombreuses autres personnes pourraient également être retenues prisonnières. Les forces de maintien de la paix des Nations Unies et le gouvernement devraient de toute urgence prendre des mesures afin de les libérer.

Des membres d'une famille interrogés par Human Rights Watch le 13 avril 2015 ont décrit les horreurs qu'ils ont endurées pendant 14 mois de captivité à Pondo, un village situé dans le sud-ouest du pays. Les anti-balaka ont tué deux garçons, âgés d'environ 6 et 7 ans, et ont violé trois jeunes femmes et filles, dont l'une est tombée malade et est morte en captivité. Son bébé de douze mois est mort de malnutrition. Les survivants de la famille ont été secourus samedi 4 et dimanche 5 avril.

« Détenir des civils en captivité, tuer des enfants et réduire à l'esclavage sexuel des femmes et des filles sont des actes horribles commis par ces anti-balaka et constituent des crimes de guerre », a déclaré Lewis Mudge, chercheur sur l'Afrique à Human Rights Watch. « Les forces de maintien de la paix de l'ONU et les autorités gouvernementales, qui ont déjà pris des mesures audacieuses pour libérer un groupe de Peuls, devraient intervenir de toute urgence pour libérer ceux qui sont encore prisonniers et arrêter leurs ravisseurs. »

Les anti-balaka sont un groupe armé qui a tué et pris pour cible des milliers de musulmans depuis 2013. Treize membres de la famille ayant survécu ont été délivrés les 4 et 5 avril à la suite de l'intervention des autorités locales et de la mission de maintien de la paix de l'ONU dans le pays, la MINUSCA. Human Rights Watch avait indiqué qu'un groupe de Peuls était retenu en captivité à Pondo le 22 décembre 2014 et avait insisté pour qu'une action soit menée afin de les libérer.

Des membres de la famille récemment libérée, des témoins ainsi que d'autres sources ont affirmé que des dizaines d'autres Peuls sont détenus dans le sud-ouest de la RCA, notamment dans des villes et des villages proches de Pondo. Ils ont indiqué qu'une trentaine de personnes sont détenues à Lambi, onze à Ngbaina et une à Betefio. Human Rights Watch a également été informé que des dizaines de Peuls sont détenus à Gadzi et d'autres à Gaga, bien que la situation exacte dans laquelle ils se trouvent demeure obscure. La plupart de ces personnes sont des femmes et des jeunes filles, dont certaines sont détenues depuis plus d'un an. Les informations dont nous disposons laissent fortement supposer que d'autres groupes de Peuls sont également détenus.

Une jeune femme, âgée d'environ 18 ans, a déclaré avoir été violée par de nombreux combattants anti-balaka durant sa captivité. « J'ai été prise comme épouse par les anti-balaka », a-t-elle confié. « C'était contre ma volonté, je ne voulais pas l'accepter. Ce n'était pas qu'un seul homme, c'était avec de nombreux hommes différents. Ils se contentaient de me prendre. Ils me brutalisaient et maintenant je suis enceinte. »

La sœur de la victime, âgée d'environ vingt ans, a été violée à maintes reprises durant sa captivité par un combattant anti-balaka qui prétendait qu'elle était son « épouse ».

Les vingt membres de cette famille élargie tentaient de fuir les attaques menées par les anti-balaka fin 2013 et début 2014, comme de nombreux autres Peuls à ce moment-là. Ils se sont retrouvés piégés dans une zone forestière avec leur bétail, ne sachant où se mettre en sécurité. En février 2014, alors que la famille campait avec son bétail à Yassibele, près de Pondo, les anti-balaka les ont attaqués. Les membres de la famille ont couru dans différentes directions, mais la plupart ont été capturés. Le sort de trois hommes demeure inconnu.

Les combattants anti-balaka, commandés par François Wote, ont emmené les Peuls capturés jusqu'à Pondo. Quatre membres de la famille ont expliqué à Human Rights Watch que les combattants anti-balaka avaient assuré qu'ils les « protègeraient », mais il est rapidement devenu évident qu'ils étaient retenus prisonniers. Ils ont été détenus dans une maison dans les environs de Pondo, encerclée par des combattants anti-balaka.

Des membres de la famille ont rapporté ces propos de Wote : « Nous allons vous garder. Les Blancs doivent venir payer pour la protection que nous vous donnons. Si personne ne vient jamais payer, vous ne partirez jamais. » Des membres de la famille ont ajouté que les anti-balaka les menaçaient souvent en disant : « Nous allons vous tuer aujourd'hui », ou bien à d'autres moments : « Vous êtes des Peuls, pourquoi on vous protège ? » insinuant qu'ils devraient être tués.

Quelques semaines après la capture de la famille, des combattants anti-balaka d'un village voisin ont emmené deux garçons, Baboule et Issa Bouba, et les ont tués. Les combattants anti-balaka ont déclaré à la famille : « Nous ne voulons pas voir d'hommes, nous ne voulons voir que des femmes. »

Un membre féminin de la famille a expliqué à Human Rights Watch à quel point elle s'était sentie impuissante lorsque les anti-balaka ont pris Issa. « Issa ne voulait pas y aller [avec les anti-balaka] », a-t-elle indiqué. « Il a essayé de s'accrocher à nous pour rester en vie parce qu'il avait tellement peur. Mais si nous avions essayé de sauver Issa, les anti-balaka nous auraient tués nous aussi. »

Une petite fille nommée Biba est morte de malnutrition après plusieurs mois de détention. Des membres du groupe ont indiqué à Human Rights Watch que sa mère, Aï, avait été violée et qu'elle était morte plus tard d'une maladie non diagnostiquée.

Les 4 et 5 avril, les autorités locales de cette région, ayant entendu dire qu'un groupe de Peuls était peut-être détenu à Pondo, s'y sont rendues et les ont délivrés. Les forces de maintien de la paix de l'ONU ont facilité l'opération. Ces Peuls ont été conduits jusqu'à l'enclave musulmane de Yaloké, où ils ont accès aux services médicaux de base. Ils ont affirmé vouloir quitter l'enclave pour se rendre au Cameroun, afin de rejoindre d'autres Peuls qui s'y sont réfugiés.

Human Rights Watch a documenté d'autres cas où des combattants anti-balaka ont pris des civils en otage en 2014, à Ngbaina dans le sud-ouest du pays et dans la province de Nana-Grebezi dans la partie centrale du pays. Dans un de ces cas, 34 femmes et enfants ont été relâchés, seulement après que les anti-balaka ont reçu un paiement de la part de leur famille.

Wote, le chef anti-balaka à Pondo, rend compte à Guy Wabilo, le commandant de zone anti-balaka pour la région de Gadzi. Les anciens prisonniers de Pondo ont indiqué que Wabilo visitait régulièrement le village, était au courant de leur captivité et avait enregistré leurs noms. Les membres de la famille ont ajouté que les anti-balaka de Pondo avait demandé de l'argent à Wabilo pour relâcher les Peuls, mais il leur avait répondu qu'il n'en avait pas et qu'ils « devaient juste nous garder. » Les Peuls qui seraient retenus captifs à Ngbaina et Betefio se trouvent également dans la zone contrôlée par Wabilo. Au cours des dernières semaines, Wabilo a affirmé à des représentants de l'ONU qu'il souhaitait coopérer à la libération d'autres prisonniers.

Human Rights Watch a cherché en vain à s'entretenir avec Wabilo à plusieurs occasions, tant à Yaloké que par téléphone. En mars 2014, Wabilo a déclaré à Human Rights Watch : « Tout anti-balaka qui enfreint la loi doit être arrêté. » Il a alors indiqué qu'il rendait compte à Patrice Edouard Ngaissona, qui revendique le commandement national des anti-balaka.

Le système judiciaire national en République centrafricaine a été anéanti par les conflits successifs, et n'a ni les ressources ni l'expertise pour traduire en justice les responsables de graves crimes internationaux En septembre, agissant sur un renvoi du gouvernement de transition, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert une deuxième enquête en République centrafricaine concernant les crimes commis depuis janvier 2012.

Le Conseil national de transition (CNT), le parlement centrafricain de transition, examine en ce moment un projet de loi visant à créer une Cour pénale spéciale au sein du système judiciaire national, qui serait composée de magistrats et de personnels nationaux et internationaux. Cette cour spéciale complèterait les travaux de la CPI et serait chargée de juger les auteurs de crimes graves. Le projet de loi examiné spécifie que la cour spéciale devrait accorder une attention spécifique aux violences sexuelles et aux crimes contre les enfants, comme ceux que Human Rights Watch a documentés à Pondo.

La République centrafricaine traverse une crise depuis début 2013, lorsque les rebelles de la Séléka, en majorité musulmans, ont pris le pouvoir lors d'une campagne militaire marquée par des meurtres généralisés de civils, des incendies, des pillages de maisons, et d'autres graves exactions. À la mi-2013, des groupes se faisant appeler les anti-balaka se sont organisés pour combattre la Séléka et ont mené des attaques de représailles à grande échelle contre les civils musulmans, notamment des bergers nomades Peuls. Des milliers de civils ont été tués et des centaines de milliers de personnes ont été déplacées durant le conflit. Le conflit se poursuit entre les Séléka, les anti-balaka et les forces internationales - la MINUSCA et des troupes françaises - dans la partie est du pays.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a mandaté la MINUSCA pour lutter contre les violences sexuelles, et pour s'assurer que ces efforts sont intégrés dans tout le travail de la mission, notamment en aidant à traduire en justice les auteurs de ces violences. Le mandat de la MINUSCA doit être renouvelé le 28 avril et les dispositions visant à combattre les violences sexuelles devraient demeurer fortes.

« Les personnes responsables de ces crimes atroces doivent rendre compte de leurs actes devant la justice car la poursuite de l'impunité ne peut qu'encourager les agresseurs », a conclu Lewis Mudge. « Les responsables de l'ONU et du gouvernement centrafricain devraient également mener de toute urgence des enquêtes pour localiser les Peulhs et les autres civils qui pourraient être retenus en captivité, s'employer à les libérer et aider les victimes à obtenir l'aide psychologique et les soins médicaux nécessaires. »

 

www.hrw.org


22/04/2015
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Forum de Bangui: le RPRC réclame 50 places pour les groupes armés

Le Rassemblement pour le Renouveau de Centrafrique (RPRC), une des factions de l'ancienne rébellion de la Séléka, exige du Comité technique d'organisation du Forum national de Bangui, la révision en hausse de la liste de leurs représentants devant prendre part au Forum inter-centrafricain de Bangui. Le RPRC trouve insignifiant le quota de trente participants sur l'ensemble des 680 accordé aux groupes armés, ex-Séléka et Antibalaka.Toutefois, le RPRC se dit partant pour le Forum national prévu du 27 avril au 4 mai 2015.

 

 

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« Nous nous sommes lancés dans la recherche de la paix depuis Libreville et Brazzaville. Je suis parmi ceux qui cherchent la paix » a affirmé Abdoulaye Issène, vice-président du RPRC, lors d'une interview exclusive accordée ce samedi à RNL

Le vice-président de ce mouvement armé, l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdoulaye Issène, en appelle à la sagesse dudit comité. Il demande un quota de cinquante participants ex-Séléka et Antibalaka, qui selon lui sont les principaux acteurs de la crise centrafricaine. 

« Nous ne sommes pas d'accord, nous, les groupes armés. Nous nous sommes entendus et nous demandons 25 ex-Séléka et 25 Antibalaka. (...) C'est inacceptable. On ne peut pas accepter que parmi 680 participants, qu'on prenne 15 ex- Séléka et 15 Antibalaka pour participer au Forum de Bangui. Les acteurs ne sont pas à Bangui, ils sont dans les préfectures du pays. (…) Il faut dialoguer avec les acteurs qui créent l'insécurité », a-t-il martelé.

Abdoulaye Issène souligne également la faible représentativité de la communauté  musulmane dans le presidium du Forum de Bangui et salue l'accord de Nairobi. « C'est un accord de principe et ils ont reconnu le pouvoir de transition. Il faut l'applaudir. (...) S'ils sont d'accord de participer au Forum [Ndlr : Michel Djotodia et François Bozizé], c'est salutaire », a ajouté le vice-président du RPRC.

S'agissant des élections, Abdoulaye Issène estime qu'il est encore trop tôt d'en parler. La question, pour lui, sera débattue pendant le dialogue inter-centrafricain de Bangui. « On ne peut pas parler d'élections aujourd'hui. C'est au final de ce Forum que nous allons signer l'accord politique qui va déterminer les conditions d'aller aux élections. Il ne faut pas se précipiter  », a-t-il averti.

Par ailleurs, le vice-président du RPRC n'a pas perdu de vue la grève des policiers qui perdure depuis le 11 avril dernier. Il invite les autorités de la transition à entreprendre des négociations avec les grévistes en vue de mettre fin à ce mouvement de mécontentement qui paralyse le fonctionnement de la Police nationale. 

« Il ne peut pas avoir de manifestation sans raison. Si les policiers sont mécontents certainement, ils réclament quelque chose. C'est inacceptable qu'une police nationale se manifeste et une semaine après, on ne trouve pas de solutions. Le gouvernement n'entame pas de négociations ni de pourparler avec les policiers. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités », a conclu Abdoulaye Issène.

 

Radio Ndéké Luka


18/04/2015
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Centrafrique: Violentes manifestations contre un camp de la MINUSCA à Kaga-Bandoro

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

 

Dans la matinée du vendredi 10 avril 2015, des manifestants estimés entre 300 et 400 personnes, se sont attaqués au camp de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) à Kaga-Bandoro, Nana-Gribizi, à 342 km de Bangui.

Les Casques bleus ont tenté de contenir la foule qui voulait forcer la barrière de l’entrée du camp en y mettant le feu. Au cours de ces incidents, des manifestants, munis d’armes blanches, ont jeté des projectiles sur les soldats de la MINUSCA, blessant plusieurs d’entre eux dont certains grièvement.

Face à l’ampleur de l’attaque, les Casques bleus ont dû réagir par des tirs de sommation. On déplore un mort et plusieurs blessés du côté des assaillants. Tous les blessés sont admis à l’hôpital de la MINUSCA à Kaga-Bandoro où ils reçoivent les soins appropriés.

C’est la seconde attaque contre la MINUSCA en une semaine dans une ville où les relations ont toujours été cordiales avec les populations.

La MINUSCA déplore vivement ces incidents et a décidé d’ouvrir immédiatement une enquête pour déterminer les circonstances exactes dans lesquelles un Centrafricain a trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessés. Elle présente ses condoléances à la famille du défunt et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

En cette période de transhumance marquée par des tensions communautaires dans la préfecture de la Nana-Gribizi, la MINUSCA tient à réaffirmer son engagement au service des populations en vue de contribuer à calmer la situation.


10/04/2015
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Correspondance de Me ANDEGUE ONANA Daniel Désiré Conseil et Conseiller de M.Amine Michel BAGAZA

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Alors qu’il s’apprêtait à retourner en France après un bref séjour à Bangui au cours duquel il aura présidé diverses activités très médiatisées de son parti politique, Monsieur AMINE Michel, Président Fondateur de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), a fait l’objet à l’aéroport de Bangui, d’une arrestation manifestement arbitraire et à caractère vraisemblablement  politique.

Il a ensuite été conduit au Cabinet d’un  Ministre qui, s’érigeant par extraordinaire en pouvoir judiciaire ou officier de police judiciaire, lui a notifié son atypique mise en examen, fallacieux prétexte pris d’une double nationalité et ce, après que le  Procureur à qui il aura été préalablement présenté ait déclaré ignorer l’existence d’une quelconque procédure contre Monsieur AMINE Michel, candidat à l’élection présidentielle 2015 en Centrafrique, investi par l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP).

Aussi curieux que cela puisse paraître dans un contexte marqué par une volonté manifeste de réconciliation,  au moment où le peuple Centrafricain, les autorités et Institutions de Transition, la société Civile, les autorités religieuses et traditionnelles, divers acteurs Institutionnels nationaux et internationaux, avec le déterminant concours de la communauté Internationale  fortement mobilisée, s’évertuent  à éradiquer la crise humanitaire sans précédent dont le pays est en proie,  renouer avec la paix et la sécurité, restaurer l’Etat de Droit,  puis finaliser le processus démocratique qui mettra un terme à la Transition avec l’imminente organisation d’élections libres et transparentes, l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP) qui se réserve le droit de tirer les conséquences inhérentes à cette gravissime violation des droits et libertés de son Président Fondateur, notamment ceux prescrits par  la déclaration universelle des droits de l’homme, prend la communauté internationale à témoin.

Par ailleurs, Monsieur AMINE Michel résolument attaché aux idéaux de paix et sécurité demeure serein et imperturbable,  puis appelle  les militants, sympathisants de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), le peuple centrafricain qui n’ont cessé de lui témoigner leur  amour au calme, de même qu’il invite d’une part les autorités politiques centrafricaines   à lui restituer promptement sa liberté, d’autre part les autorités religieuses et le peuple centrafricain qui le soutiennent inlassablement à prier pour lui.

En outre,  dans cette autre épreuve particulièrement difficile, Monsieur AMINE Michel ,  patriote centrafricain à part entière et non entièrement à part,  dont l’état de santé actuel nécessite des soins intensifs en France ou il est urgemment  attendu n’entend user que des voies et moyens de droit, puis réitère son irréversible  détermination à servir le peuple centrafricain souverain, quel que soit le prix à payer, puis l’ampleur et la durée du chemin de croix.

Que Dieu Bénisse la Centrafrique et le centrafricains.

 

Pour AMINE Michel, Président Fondateur  de l’UNDP-RCA            
Son Conseil et Conseiller

Me ANDEGUE ONANA Daniel Désiré


09/04/2015
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Centrafrique : que dit l'accord de Nairobi entre ex-Séléka et Anti-Balaka ?

La médiation kényane a annoncé mercredi la signature à Nairobi d'un accord sur le cessez-le-feu et l'arrêt des hostilités en Centrafrique entre les ex-Séléka et les anti-balaka. Un texte immédiatement rejeté par Bangui. Mais quel en est le contenu ?

Ouvertes fin décembre à Nairobi, les négociations entre belligérants de la crise centrafricaine ont débouché à un accord sur le cessez-le-feu et sur l'arrêt des hostilités entre des ex-rebelles de la Séléka et les miliciens anti-balaka. L'annonce a été faite mercredi 28 janvier par l'un des médiateurs, Kenneth Marende, ancien président de l'assemblée nationale kényane.

 

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Que dit cet accord de paix qui est déjà contesté par les autorités centrafricaines, estimant qu'elles n'ont pas été associées aux pourparlers ?

 

Cessez-le-feu dans 72 heures

 

"Les parties ont adopté un cessez-le-feu, une cessation des hostilités et un accord de DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration)", a déclaré Kenneth Marende, soulignant qu'il s'agit d'un "accord initial" qui "ne prendra effet qu'après avoir été formellement signé".

Dans cet accord initial, ex-Séléka et anti-balaka conviennent donc de rendre public "dans les 72 heures" qui suivent la signature du texte "une ordonnance inconditionnelle de cessez-le-feu et de cessation d'hostilités contre le personnel armé de l'une et de l'autre partie, et contre tous les civils."

Le document signé à Nairobi prévoit également l'arrêt dans les 48 heures des "actes offensifs tels que la délivrance de nouvelles armes et munitions, le recrutement de nouveaux combattants, l'appel des troupes, le recrutement et l'utilisation d'enfants, l'appel aux renforcements (…), le lancement de nouvelles attaques contre les civils" …

 

Échange d'informations

 

Les ex-Séléka et les anti-balaka acceptent de prendre part à une "opération détaillée de mappage et d'échange d'informations transparentes" entre eux, sous la supervision d'un comité conjoint de suivi à mettre en place et d'une commission nationale de désarmement, de démobilisation, de réhabilitation et de réinsertion (CNDRR), deux structures à mettre en place dans les 30 jours suivant la signature de l'accord.

 

Création des corridors sécurisés

 

Les parties signataires s'engagent à "prendre des mesures conjointes dans les 14 jours suivant la signature du présent accord, afin de créer des corridors sécurisés" à travers le pays.

Ces corridors permettront ainsi d'assurer la libre circulation des civils, le libre accès à l'aide humanitaire et la libération ainsi que l'échange des prisonniers civils.

 

Reconstitution de la Minusca

 

Rappelant leur soutien à la Minusca, les ex-Séléka et les anti-balaka "en appellent au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il place toutes les autres forces étrangères [présentes en Centrafrique] sous l'unique structure de commandement et de contrôle de la Minusca".

 

 

Processus DDRR et restructuration de l'armée

 

Les deux parties s'engagent à mettre en œuvre immédiatement un "processus national de cantonnement, de désarmement, de démobilisation, de réhabilitation, de réintégration et de réinstallation de leurs forces et combattants".

Elles autorisent la Minusca à prendre le contrôle des opérations militaires de la Centrafrique "au plus tard à la date de lancement du processus de désengagement et de désarmement des forces et combattants ex-Séléka et anti-balaka.

Elles prévoient également la restructuration d'une nouvelle armée centrafricaine, composée d'effectifs équitables ex-combattants ex-Séléka et anti-balaka, des membres de l'actuelle armée et de nouvelles recrues.

 

 

Amnistie générale et révision de la Charte de la transition

 

Les ex-rebelles Séléka et les miliciens anti-balaka estiment que le gouvernement de transition "aura l'obligation d'envisager l'octroi d'une amnistie générale à toutes les personnes et parties engagées ou impliquées dans des combats durant le conflit" en Centrafrique.

Les belligérants appelent enfin à l'ouverture des négociations en vue de la révision de la Charte de la transition. Celles-ci "doivent réunir des tendances très variées représentant les parties (ex-Séléka et anti-balaka), tous les autres partis politiques de la République centrafricaine, ainsi que les leaders religieux et les principales parties prenantes". Et ces pourparles porteront sur "la reconstitution du gouvernement national de transition".

L'ex-président François Bozizé et Michel Djotodia, qui lui avait succédé à la tête de l'État avant d'être contraint à la démission par la communauté internationale en janvier 2014, ont été aperçus lors des pourparlers à Nairobi.

 
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Par Trésor Kibangula (Jeune Afrique)

29/01/2015
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24ème Sommet de l’Union africaine : « L’UA doit garantir une paix et une sécurité en Afrique fondées sur les droits humains et la justice » (FIDH)

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La FIDH appelle l’Union africaine (UA) à démontrer, à l’occasion de son 24ème Sommet ordinaire, son engagement à faire face aux enjeux du terrorisme et de l’insécurité en Afrique, au travers d’une coordination de l’action de ses États membres fondée sur le respect des droits humains, et d’un soutien aux mécanismes de justice pouvant contribuer à maintenir ou à rétablir la paix.

Pour Karim Lahidji, Président de la FIDH, «  aucune région du continent africain n’est désormais épargnée par l’impact des nouvelles formes de conflictualités et par l’aggravation des menaces transnationales. Face à ces défis sécuritaires multiformes, l’Union africaine devrait s’engager en faisant des droits humains et de la justice le socle de sa légitimité à combattre le terrorisme et l’insécurité  ».

L’UA doit pour cela développer non seulement une stratégie continentale de lutte contre le terrorisme qui respecte les droits humains, mais également une stratégie cohérente de lutte contre l’impunité des auteurs de crimes internationaux. Dans sa lutte contre le terrorisme, l’UA doit par exemple envisager le déploiement d’observateurs des droits humains dans les situations de crise comme au Nigeria ou au Cameroun. Elle doit par ailleurs prévenir toute instrumentalisation de cette lutte contre le terrorisme qui vise à sanctionner l’exercice légitime de libertés, comme constaté dans plusieurs pays dont l’Égypte. L’UA doit également soutenir les procédures judiciaires engagées au niveau national dans des pays encore fragiles comme le Mali, où des informations judiciaires ont été ouvertes concernant les crimes commis dans le nord en janvier 2012 et ceux commis par la junte militaire en 2013. Pour de nombreux acteurs maliens, l’aboutissement de telles procédures constituera une garantie de non-répétition des atrocités commises dans ce pays.

Au Soudan du Sud et en République centrafricaine(RCA), l’action de l’UA doit être renforcée. Elle doit être à la mesure de l’ampleur et de la gravité des crimes commis par les belligérants. Dans ces deux pays, l’UA doit soutenir la mise en place de cours pénales hybrides, composées d’enquêteurs et de juges nationaux et internationaux spécialisés dans l’enquête et la poursuite des auteurs des crimes les plus graves.

Pour Me. Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH et responsable du Groupe d’action judiciaire, «  la création de cours hybrides semble essentielle au Soudan du Sud et en Centrafrique où les civils ont été victimes de crimes de masse, où aucune procédure judiciaire nationale effective n’a été engagée, où les structures étatiques manquent cruellement de capacités et où les populations ne font plus confiance à des institutions dont elles craignent qu’elles ne soient devenues trop partisanes. La création de telles juridictions peut permettre le retour de la justice dans ces pays où la corrélation entre impunité et récurrence des conflits ne peut être plus évidente  ».

Pour ce faire, au Soudan du Sud, l’UA doit publier sans délai les conclusions de la Commission d’enquête mise en place en mars 2014 tout en s’assurant qu’elles contiennent des recommandations appelant à la création d’une cour pénale hybride. En RCA, où les autorités et les Nations unies ont signé, le 8 août 2014, un protocole d’accord portant création d’unecour pénale spéciale (CPS) composée de juges centrafricains et internationaux, l’UA doit appeler le Conseil National de Transition (CNT) à adopter au plus vite un projet de loi portant création de cette cour et mettre à sa disposition des enquêteurs et des magistrats spécialisés.

Pour la FIDH, les procédures judiciaires nationales ou la mise en place de cours hybrides ne doivent pas se substituer à l’action de la Cour pénale internationale (CPI) qui dispose des capacités et de l’expertise permettant de poursuivre et juger les plus hauts responsables de crimes internationaux. Pour Me. Drissa Traoré, vice-président de la FIDH, «  les efforts entrepris par l’Union africaine pour enrayer les cycles de violence doivent aussi s’inscrire dans une coopération accrue avec la CPI. Des enquêtes ont été ouvertes récemment par la Procureure de la CPI sur les crimes commis au Mali et en RCA, à la demande de ces États qui doivent être soutenus dans leur lutte contre l’impunité. L’effet dissuasif de la CPI peut par ailleurs s’avérer indispensable dans des situations d’extrême urgence où la justice est dans une incapacité quasi-totale d’œuvrer ou pour répondre à la menace que représente des groupes terroristes tels que Boko Haram, Aqmi ou les Shebabs somaliens  ».

 

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23/01/2015
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Centrafrique : le Coordonnateur humanitaire appelle à la libération d’une Française enlevée à Bangui

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NEW YORK, 21 janvier 2015

 

 

Le Coordonnateur humanitaire des Nations Unies en République centrafricaine par intérim, Mohamed Malick Fall, a appelé les responsables de l'enlèvement d'une employée humanitaire française à Bangui à la libérer immédiatement.

« Mr. Fall et toute la communauté humanitaire en République centrafricaine sont profondément préoccupés par cet enlèvement et condamnent fermement de tels actes visant la communauté humanitaire au moment où les besoins des Centrafricains sont si grands », a déclaré le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans un communiqué de presse publié mardi soir.

« Cet enlèvement menace l'ensemble des efforts humanitaires pour les personnes déplacées et les populations dans le besoin », ajoute le communiqué. « La communauté humanitaire appelle tous les Centrafricains et les forces internationales à travailler à sa libération immédiate et à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire d'urgence aux personnes dans le besoin à travers le pays ».

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires a rappelé que « les parties au conflit doivent s'abstenir de toute violence contre les civils, y compris les travailleurs humanitaires, et respecter les principes de neutralité, d'indépendance et d'impartialité et les règles du droit international humanitaire ».

Dix-huit travailleurs humanitaires ont été tués en République centrafricaine depuis janvier 2014 et plus de 130 incidents de sécurité visant des travailleurs humanitaires ont été enregistrés.

 

 

SOURCE Centre d'actualités de l'ONU


22/01/2015
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COMMUNIQUE DE PRESSE/MINUSCA

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NEW YORK, 22 décembre 2014 

 

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) fait part des inquiétudes qu'elle éprouve à la suite des combats qui ont eu lieu au cours du week-end dernier, dans plusieurs localités du pays, dont des affrontements entre les membres de la milice anti-Balaka et les soldats de la paix.

Samedi dernier, des éléments anti-Balaka ont affronté des soldats de la paix dans la ville de Berbérati, lorsque les troupes de la MINUSCA s'y sont déployées pour prévenir les attaques des anti-Balaka dans la région. Un membre du groupe anti-Balaka et un civil ont été tués à la suite de cet affrontement, et la Mission a récupéré un certain nombre d'armes.

Dimanche, un affrontement a eu lieu entre les anti-Balaka et les soldats de la paix dans la localité de Nola, située dans le département de la Sangha Mbaéré. À la suite de cet affrontement, quatre membres de la milice anti-Balaka ont été appréhendés et désarmés. Un soldat de la paix et un civil ont été légèrement blessés.

La MINUSCA a également reçu des informations faisant état de combats près de la localité de Bambari le 20 décembre dernier, quand la milice anti-Balaka a lancé une attaque contre la branche de l'ex-Séléka du « Général » Ali Darass. Selon des témoignages, trois ex-Séléka et quatre civils ont été tués et quatre autres ont été blessés.

La Mission a indiqué qu'aujourd'hui la situation est tendue dans la localité de Batangafo située dans le nord du pays, ceci après le meurtre de deux ex-Seleka par les membres de la milice anti-balaka.

La Mission suit de près la situation et y répond à la fois par les canaux politiques et en assurant la sécurité grâce à ses troupes. La Division des droits de l'Homme de la Mission déploiera ultérieurement une unité mobile des droits de l'homme sur le terrain pour mener une enquête plus approfondie.

 


SOURCE Centre d'actualités de l'ONU


24/12/2014
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