CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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ECONOMIE


Vers une levée partielle des sanctions du Processus de Kimberley

République Centrafricaine  - Une délégation du Processus de Kimberley, mécanisme international de certification des pierres précieuses, séjourne actuellement en Centrafrique en vue d’une levée partielle de l’interdiction de la vente des diamants bruts qui frappe ce pays depuis 2013.

 

 

 

 

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Peu après son arrivée dans la capitale centrafricaine, la délégation de trente membres, dirigée par l'Angola, s'est directement rendue à l'intérieur du pays, précisément dans les localités à l'ouest de Bangui, où l'exploitation du diamant constitue l'activité principale des populations.

La mission cible particulièrement les régions ouest parce qu'elles ont été les moins touchées par les atrocités de la guerre. La délégation du Processus de Kimberley entend y enquêter sur la présence des hommes armés sur les chantiers miniers. 

Elle veut surtout avoir le cÅ“ur net sur la traà§abilité du diamant centrafricain et s'assurer que ce n'est pas un produit du sang qui sert à entretenir la guerre dans le pays. En effet, les groupes armés, qui écument les zones diamantifères, arrachent les diamants aux artisans miniers et se les approprient pour s'acheter des armes. 

C'est pour cette raison que le Processus de Kimberley a d'abord interdit la vente des diamants de la partie est du pays car la rébellion de la Seleka ne faisait aucun secret que c'est grà¢ce aux activités minières qu'elle menait sur ce site qu'elle se procurait les fonds pour s'acheter les armes.

Après la partie est, l'interdiction a été ensuite étendue à tout le territoire national centrafricain, après que le processus de Kimberley s'est rendu compte que les groupes armés centrafricains menent activement des activités minières dans toutes les zones qu'ils occupent, au détriment de la population.

Plus de 500 000 Centrafricains s'adonnent à l'exploitation des pierres précieuses, une activité qui fait vivre plus d'un million de personnes et constitue avec, l'exploitation du bois, l'une des principales ressources du pays.

L'interdiction temporaire de la vente des diamants a non seulement porté un coup dur aux populations des zones diamantifères qui vivent actuellement en-dessous du seuil de pauvreté absolue mais elle a également asséché les caisses de l'Etat.

Le gouvernement espère que la mission en Centrafrique du processus de Kimberley pourrait déboucher sur une levée partielle des sanctions.

Source : | Apanews

03/05/2015
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Commercial Bank : Yves Michel Fotso dénonce une tentative de spoliation de ses actifs en RCA

Difficile de savoir si la vente aux enchères des actifs détenus dans la Commercial Bank Centrafrique par les sociétés Fotso Group Holdings et Capital Financial Holdings Luxembourg, puis par Yves Michel Fotso, opérateur économique camerounais qui contrôle d’ailleurs les deux entreprises sus-mentionnées, aura finalement lieu comme prévu ce 31 mars 2015 à Bangui.

 

 

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En effet, dans un communiqué signé le 25 mars et rendu public le 30 mars 2015 au Cameroun, la société Capital Finance Holdings Luxembourg, détentrice de la majorité des actifs ((123 250 sur un total à vendre de 136 250 actions) devant être mis en vente aux enchères ce 31 mars 2015 par l’huissier de justice centrafricain, Alain Benoît Serge Dameyo, dénonce une «tentative de spoliation à son encontre».

Capital Finance Holdings, que contrôle l’industriel camerounais Yves Michel Fotso, dit sa «grande surprise d’apprendre qu’une vente aux enchères des actions qu’elle détient dans la Commercial Bank Centrafrique interviendra le 31 mars 2015», avant d’indiquer qu’elle se «réserve expressément son droit d’attaquer en justice, par toutes les voies de droit disponibles, toute vente qui interviendrait en fraude de ses droits».

Emprisonné au Cameroun pour détournements de deniers publics dans une affaire d’achat avorté d’un avion présidentiel, puis poursuivi pour diverses autres affaires devant les juridictions du pays, l’homme d’affaires Yves Michel Fotso, qui nie en bloc tout ce que la justice lui reproche, ouvre ainsi un nouveau front dans sa tentative de reconquérir une banque fondée par son géniteur, et dont il est accusé d’avoir dilapidé les fonds propres.

En effet, après la mise sous administration provisoire en 2010 de la maison-mère, la Commercial Bank Cameroun (CBC), et sa restructuration qui s’éternise depuis janvier 2013, Yves Michel Fotso avait déjà accusé les autorités camerounaises et la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), de tentative de hold-up sur ses actifs dans le capital de la CBC. Désormais, la même accusation est faite à l’encontre des autorités de Bangui, pour ce qui est de la filiale de la CBC en République centrafricaine (RCA).

Pour rappel, la vente aux enchères dénoncée par Capital Finance Holdings porte sur 136 250 actions d’une valeur nominale de 10 000 francs Cfa chacune (soit 1 362 500 000 francs Cfa en numéraires). La mise à prix de l’ensemble de ces actifs est de 1 362 500 000 francs Cfa, précise l’huissier.

 

Source : © Investir Au Cameroun


31/03/2015
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La Centrafrique sollicite la BAD pour renforcer la gestion des finances publiques, déclare l’ancien Premier ministre Nzapayéké

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TUNIS-BELVÉDÈRE, Tunisie

 

« Le réengagement de la BAD dans mon pays qui traverse d'énormes difficultés financières a été au cœur de nos discussions avec le président Donald Kaberuka », a déclaré le 9 septembre 2014 à Abidjan, l'ancien Premier ministre de la Centrafrique, André Nzapayéké. C'était à l'issue d'un entretien avec le président de la BAD.

« Nous sommes revenus sur l'appui budgétaire accordé par l'institution il y a deux mois. Cet appui est attendu pour aider l'Etat à asseoir son autorité, conduire le processus électoral, renforcer le dialogue national, procéder à la réforme de la gestion des finances publiques et opérer le redéploiement de l'administration sur le territoire. La BAD a un rôle essentiel à jouer pour aider le pays à sortir de ses difficultés », a- t-il ajouté.

« La présidente de la République Catherine Samba-Panza m'a ainsi chargé de demander au président de la BAD d'apporter son concours à notre pays, à travers un plaidoyer auprès des instances internationales, afin d'obtenir leur appui. » Selon Nzapayéké, le président de la BAD s'est engagé à tout mettre en œuvre pour appuyer la Centrafrique afin qu'elle trouve une solution globale à ses difficultés.

Nommé Premier ministre du gouvernement de transition de la République Centrafricaine en janvier 2014, Nzapayéké a été socio-économiste à la BAD avant d'être administrateur de la BAD pour les pays de l'Afrique centrale. Il était, jusqu'à sa nomination au poste de Premier ministre, vice-président de la Banque de Développement des Etats de l'Afrique Centrale (BDEAC).

 


SOURCE Groupe de la Banque africaine de développement (BAD)

 


12/09/2014
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