CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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SOUS REGION


L'UA pourrait manquer l'échéance de décembre pour la création d'une force de réserve

Le plan de l'Union africaine (UA) de mettre en oeuvre, avant le mois de décembre prochain, son projet de constitution d'une force de réserve risque de manquer cette échéance en raison de problèmes de financement, a confirmé mercredi un haut responsable.

 

 

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S'adressant aux journalistes en marge d'une réunion de l'UA dans la station touristique zimbabwéenne de Victoria Falls, le directeur de la division des opérations de soutien à la paix au sein de la Commission de l'UA, Sivoyile Bam, a indiqué que la Force de réserve africaine (ASF) pourrait ne pas être en mesure d'atteindre sa pleine capacité d'ici à la fin de cette année.

"Nous ne pensons pas qu'elle sera pleinement opérationnelle, mais nous pensons qu'elle sera prête. Il y aura donc bien une capacité disponible", a-t-il dit.

Ce serait la quatrième fois que cet organisation continentale manque la date fixée pour la création d'une force de paix de réserve en cas d'urgence, les premières tentatives remontant à 2008, 2010 et 2013.

"Eh bien, nous devons reconnaître que nous n'y serons pas à 100 pour cent. Mais nous pensons que nous approchons du but. Certaines des difficultés qui restent sont des questions relevant des Etats membres", a-t-il déclaré, en référence aux pays qui tardent à promettre des contributions de personnel ou à tenir ces engagements, en raison de difficultés financières.

Toutefois, ces obstacles sont en cours de règlement, a-t-il dit, soulignant que les conflits au Mali et en République centrafricaine, dans lesquels la France est intervenue, ont rappelé l'urgence pour l'Afrique de se doter de sa propre force de réserve.

Trois des cinq commissions régionales du continent ont annoncé être disposées à contribuer des troupes à la force de réserve, a-t- il dit, sans les nommer, ajoutant qu'il restait à vérifier si elles répondront à certaines obligations fixées par l'organisation.

Cette réunion débutée lundi a réuni des experts en matière de défense et de sécurité de plus de 50 pays africains, qui doivent formuler des recommandations à la 11ème réunion des directeurs de défense et de sécurité africains prévue jeudi.

Cette réunion débattra de la voie à suivre pour mettre en place l'ASF et ses capacités de déploiement rapide.

Le projet de constituer cette force a été présenté pour la première fois en 2001 dans le Traité constitutionnel de l'UA qui prévoit le droit d'intervenir dans un pays membre dans certaines circonstances graves telles que crimes de guerre, génocides et crimes contre l'Humanité.

Il se base sur les dispositions en vigueur au niveau des organisations de ses cinq sous-régions, à savoir l'Afrique de l'Est, l'Afrique Centrale, l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique du Nordet l'Afrique du Sud, avec des contributions d'effectifs militaires,policiers et civils des pays membres.

L'UA souhaitait à l'origine que cette force atteigne des effectifs de 25.000 hommes, mais elle a revu à la bisse ses ambitions depuis, à 15.000 hommes environ, le chiffre final restant à confirmer.

Cette force aura également besoin d'équipements matériels, y compris de moyens de transport aérien pour se rendre dans leurs pays de déploiement, d'armes, d'installations sanitaires et de nourriture, ce qui représente des besoins de financement énormes, a déclaré M. Bam.

Le fonctionnement de l'ASF pourra coûter environ 1 milliard de dollars par an si ses troupes sont déployées dans chacune des cinq régions en même temps, a-t-il révélé. Actuellement, l'UA dirige la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), qui coûte selon les estimations moins d'1 milliard de dollars par an, l'essentiel des financements provenant des Nations unies et de l'Union européenne, selon le responsable.

L'UA continue de déployer ses efforts pour trouver des sources de financement, a-t-il dit, suggérant que certaines conditions posées par les donateurs actuels ne sont pas dans l'intérêt supérieur de l'organisation.

"Certaines de ces (conditions) ne sont pas complètement idéales pour les besoins et les exigences de nos forces sur le terrain. Par conséquent, cela génère des contraintes propres", a-t-il dit.

Selon des informations, plus de 90% des efforts de paix et de sécurité de l'UA sont actuellement financés par des partenaires étrangers, car les contributions des 53 Etats membres du bloc ne représentaient au total que 4% de son budget annuel de 2013, d'environ 280 millions de dollars. 

 

Source: Agence de presse Xinhua

15/05/2015
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Le siège de la CEMAC repart pour Bangui, selon son président de commision

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Le siège de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) repart pour Bangui en République centrafricaine, a annoncé jeudi le président de la Commission de cette institution, le Congolais Pierre Moussa au cours d'un point de presse.

"Le risque zéro n'existe pas. L'évolution de la situation sécuritaire en République centrafricaine est en train de s' améliorer donc il faut que nous repartions à Bangui", a déclaré M. Moussa.

"La situation sécuritaire en République centrafricaine revient peu à peu vers une stabilité. Plusieurs personnes déplacées regagnent du jour au lendemain leur différente province", a-t-il affirmé, ajoutant que "grâce aux efforts du gouvernement de transition, de la médiation, de la sous-région, de l'Afrique et de la Communauté Internationale, la situation est en train d'évoluer vers la stabilisation".

M. Moussa a déploré le fait que la Commission, qui se retrouve ainsi depuis plus de deux ans sans siège, sans bureaux, sans administration, avec un personnel dispersé, obligée d'errer ici et là pour tenter de faire face à un minimum de responsabilité.

"Certaines ambassades, les institutions onusiennes, les organisations non gouvernementales, les corps diplomatiques accrédités en République centrafricaines sont repartis à Bangui, comment notre propre institution doit rester ailleurs", s'est-il interrogé.

Les chefs d'Etat et de la CEMAC qui se sont réunis lors d'un sommet extraordinaire en juin 2013 à Libreville au Gabon avaient décidé de délocaliser provisoirement le siège de cette institution sous régionale de Bangui pour le Gabon. 

 
Source: Agence de presse Xinhua

08/05/2015
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CEMAC - Communiqué final

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Convoquée en session ordinaire par Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Président en Exercice, la Conférence des Chefs d'Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) s'est réunie le 06 Mai 2015 à Libreville (République Gabonaise).

Ont participé à ces importantes assises, outre le Président Ali BONGO ONDIMBA, hôte du sommet :

Son Excellence Denis SASSOU N'GUESSO, Président de la République du Congo ;

Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale ;

Son Excellence Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad ;

Son Excellence Mahamat KAMOUN, Premier Ministre, Représentant Son Excellence Catherine SAMBA-PANZA, Présidente de Transition de la République Centrafricaine ;

Son Excellence Luc AYANG, Président du Conseil Economique et Social, Représentant Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun.

Ont également pris part, en qualité d'observateurs :

Monsieur AHMAD ALAM-MI, Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) ;

Madame Christina MARTINS BARREIRA, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l'Union Européenne au Gabon ;

Monsieur Ali MAHAMAN LAMINE ZEINE, Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement ;

Monsieur Pierre MOUSSA, Président de la Commission de la CEMAC, rapportait les affaires inscrites à l'ordre du jour.

 

Outre les membres du Conseil des Ministres de la CEMAC, ont assisté aux travaux de la Conférence la Vice-Présidente et les Commissaires de la CEMAC, le Gouverneur et le Vice-Gouverneur de la Banque Centrale (BEAC), le Président du Parlement Communautaire, le Premier Président de la Cour de Justice Communautaire, le Président de la Banque de Développement des Etats de l'Afrique Centrale (BDEAC), le Secrétaire Général de la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC) ainsi que les premiers responsables des Institutions Spécialisées de la Communauté.

La douzième Conférence des Chefs d'Etat a été précédée par la vingt-huitième session ordinaire du Conseil des Ministres de l'Union Economique de l'Afrique Centrale (UEAC), tenue le 22 décembre 2014 à Libreville.

La cérémonie officielle de la Conférence a été marquée par l'allocution du Président de la Commission et le discours d'ouverture des travaux du Président en exercice de la CEMAC.

Dans son allocution de circonstance, le Président de la Commission a présenté le contexte sous régional dans lequel se tient la présente Conférence.

Celui-ci est caractérisé par la crise politico-sécuritaire en République Centrafricaine ayant entraîné notamment une situation d'errance pour la Commission de la CEMAC. Il est aussi marqué par le développement du terrorisme avec, en particulier, la menace de la Secte Boko Haram.

Il est enfin influencé par l'effondrement du cours du baril de pétrole, principal pourvoyeur des recettes budgétaires de la quasi-totalité des pays de la CEMAC.

Faisant l'éloge du renforcement de l'intégration, dont une étude montre qu'elle génère 2 à 3 points de croissance supplémentaires, le Président de la Commission a énuméré les acquis enregistrés tout au long du processus de construction d'un espace intégré.

De ce point de vue, il a souligné les résultats des réformes au plan de l'intégration monétaire et économique, des politiques sectorielles communes, du Programme Economique Régional (PER) ainsi que du mécanisme de financement de la Communauté, la Taxe Communautaire d'Intégration (TCI).

Achevant son propos, le Président de la Commission a relevé la nécessité d'un renforcement du processus d'intégration, dans les domaines susmentionnés et espéré qu'au cours de leurs assises, les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation donneraient des signaux forts pour un nouvel élan au dit processus, lequel reste tributaire d'une volonté politique soutenue ainsi que d'un environnement rasséréné et sécurisé.

A l'entame de son discours d'ouverture officielle des travaux de la Conférence, le Président en exercice de la CEMAC a souhaité la bienvenue à ses Pairs.

Après avoir rappelé que la présente session s'ouvre dans un contexte sécuritaire sous régional préoccupant, dominé par la crise centrafricaine, il a rendu un vibrant hommage au Médiateur de ladite crise ainsi qu'à toutes les parties prenantes, pour leurs actions dans le processus de règlement de celle-ci.

Il a appelé à la mise en place urgente d'un mécanisme de sécurité et de défense et loué les initiatives du Cameroun et du Tchad dans la lutte contre les massacres barbares de la Secte Boko Haram.

Poursuivant son propos, le Président en exercice s'est appesanti sur le contexte économique sous régional marqué par l'effondrement brutal du prix du baril du pétrole, principal levier de la plupart des économies de la CEMAC.

Il a invité à une diversification structurelle de ces économies, autant qu'à un approfondissement de l'Intégration.

Au regard des conséquences de la signature envisagée d'un Accord de Partenariat Economique global, il a formulé le vœu de voir instituer un nouveau mécanisme qui garantisse un financement pérenne de la Communauté et de son Programme Économique Régional (PER).

La Conférence a débuté l'examen des points inscrits à l'ordre du jour par les questions de paix et de sécurité. Dans ce registre, les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont salué les efforts consentis par la Communauté internationale, les pays-frères de la CEMAC ainsi que le peuple centrafricain pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans ce pays, en proie à une grave crise sécuritaire et humanitaire aux conséquences dramatiques. Se félicitant de la normalisation progressive de la situation en République Centrafricaine, la Conférence a décidé de la relocalisation immédiate et sans conditions du siège de la Commission de la CEMAC, de l'Ecole Inter-Etats de Douanes (EIED) et de la Carte Rose à Bangui d'une part, du Groupe d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique Centrale (GABAC) à Libreville d'autre part. Pour accompagner cette mesure, la Conférence a pris acte de l'engagement des Autorités centrafricaines à renforcer la sécurité des personnels et des infrastructures des structures communautaires ayant leurs sièges à Bangui.

Les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont une fois de plus rendu un hommage appuyé à leur frère, Son Excellence Denis SASSOUN'GUESSO, Président de la République du Congo, pour son rôle de Médiateur dans la crise centrafricaine et l'ont encouragé à persévérer et à ne ménager aucun effort, jusqu'au terme de cette mission. Ils ont émis le souhait que le forum national de réconciliation en cours à Bangui, soit conduit avec sérénité et détermination et éclose d'un processus irréversible vers la sortie définitive de crise et le retour à la paix.

Echangeant sur la question sécuritaire en Afrique Centrale, les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont exprimé leur profonde préoccupation quant à l'ampleur et au caractère récurrent des attaques de la Secte Boko Haram ainsi qu'aux incursions d'autres éléments armés sur les frontières et dans les Etats de l'Afrique Centrale. Ils ont décidé de soutenir les Etats de la ligne de front, le Cameroun et le Tchad, en souscrivant aux engagements financiers des Chefs d'Etat de la CEEAC lors du dernier Sommet de Yaoundé. En outre, ils ont décidé d'appuyer le projet du Sommet CEEAC/CEDEAO.

Examinant la question de la libre circulation des personnes, la Conférence a décidé de l'application immédiate de l'Acte additionnel y relatif sur l'ensemble du territoire de la CEMAC. A cet effet, les ressortissants des pays de la CEMAC sont autorisés à circuler sans visa, à l'intérieur du territoire communautaire, munis soit de la carte d'identité biométrique, soit du passeport biométrique, soit du passeport CEMAC biométrique homologué.

Tout en saluant l'élan de solidarité qui s'est exprimé au travers d'une avance à la République Centrafricaine décidée lors de leur Sommet du 25 juillet 2012 à Brazzaville et financée par prélèvement sur le compte « Financement des Projets Intégrateurs de la Zone CEMAC », les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont décidé du remboursement immédiat de cette avance, en s'appuyant sur les mécanismes de débit automatique en vigueur à la Banque Centrale.

Au sujet du financement du budget de la Communauté, la Conférence a rappelé l'obligation faite aux Etats d'apporter sans entrave leurs contributions audit budget et de reverser les produits de la Taxe Communautaire d'Intégration (TCI), en déconnectant ce mécanisme des Trésors nationaux.

Sur la politique commerciale, les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation se sont appesantis sur la situation actuelle des négociations de l'Accord de Partenariat Economique (APE) entre l'Afrique Centrale et l'Union Européenne. A cet effet, ils ont chargé Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA de jouer le rôle de parrain des négociations, assurant le leadership dans le dialogue politique en vue de la conclusion d'un APE régional, complet et équilibré. Ils ont adopté le projet de texte portant création, organisation et fonctionnement du Fonds Régional de l'Accord de Partenariat Economique (FORAPE).

Les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont pris acte de l'état des lieux du Programme Économique Régional (PER), et soutenu sa relecture en vue de son adaptation au contexte actuel.

Dans sa traditionnelle communication aux Chefs d'Etat, après avoir fait un bref aperçu de l'évolution économique de la CEMAC en 2014 et des prévisions pour l'année 2015, le Gouverneur de la BEAC a préconisé aux Etats de la CEMAC d'accélérer la diversification économique déjà amorcée, d'améliorer l'environnement des affaires, de mettre en œuvre le PER et de favoriser l'intégration sous régionale. Citant les actions entreprises depuis son installation, le Gouverneur a évoqué l'exécution : de la feuille de route fixée par les Chefs d'Etat de la CEMAC, du Plan d'Action de la BEAC et du FMI, du Plan de réforme et de modernisation de la BEAC à l'horizon 2014, des mesures destinées à renforcer la COBAC et à améliorer le financement des économies de la CEMAC. Sur ce dernier point, il a souligné la récente augmentation du niveau des objectifs monétaires et de crédits de tous les pays de la CEMAC.

A la suite de cet exposé, la Conférence a demandé au Gouverneur de réfléchir sur les mesures d'accompagnement à mettre en œuvre par les Etats pour le financement des économies.

Sur la préoccupante question de l'épidémie de la maladie à virus Ebola, les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont été informés des dispositions communautaires prises pour lutter contre cette épidémie. Ils ont soutenu l'initiative de l'adoption d'un budget spécial destiné au financement du Plan Sous Régional de prévention et de préparation à la riposte face à cette maladie et invité chaque Etat à contribuer à l'exécution de ce Plan. Enfin, les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont validé le projet de Décision conjointe CEEAC/CEMAC portant adoption du Programme Régional de Sécurité Alimentaire de l'Afrique Centrale (PRSA - AC).

En matière de transport aérien, au regard des difficultés de démarrage de la Compagnie communautaire Air CEMAC, les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont décidé de renoncer à ce projet.

Au titre des mesures individuelles, la Conférence a procédé aux nominations aux postes ci-après :

1. Président de la Banque de Développement des Etats de l'Afrique Centrale (BDEAC) : Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI, de nationalité tchadienne ;

2. Vice-Président de la Banque de Développement des Etats de l'Afrique Centrale (BDEAC) : Monsieur Armand Guy ZOUNGUERE- SOKAMBI, en remplacement de Monsieur André NZAPAYEKE, pour la durée du mandat de la République Centrafricaine restant à courir ;

3. Secrétaire Général de la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC) : Monsieur BOUBAKARY YERIMA HALILOU, de nationalité camerounaise ;

4. Secrétaire Général Adjoint de la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC) : Monsieur Maurice Christian OUANZIN, de nationalité centrafricaine ;

5. Secrétaire Général du Parlement Communautaire : Monsieur Parfait ETONG ABENA, de nationalité camerounaise, à compter du 07 Juin 2015.

Par ailleurs, la Conférence a demandé à la Commission de la CEMAC de mener une réflexion approfondie sur les modalités d'application de la rotation, en tenant compte de la sauvegarde des équilibres entre les pays.

La Conférence a salué le travail accompli par l'ensemble des responsables sortants dans l'exercice de leur mandat.

Au titre des Divers, la Conférence a approuvé les conclusions de la concertation prescrite entre le Président du Conseil des Ministres, le Président de la Commission de la CEMAC et le Président du Parlement Communautaire, quant aux conséquences de l'article 17 du Règlement Intérieur dudit Parlement. En outre, les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont, à l'unanimité, soutenu la candidature de Monsieur Kordjé BEDOUMRA, actuel Ministre des Finances et du Budget de la République du Tchad, au poste de Président de la Banque Africaine de Développement. Ils ont enfin décidé de prendre toutes les dispositions pour renouer avec la régularité des Sommets, conformément aux dispositions en vigueur dans la Communauté.

La Conférence a pris connaissance, avec satisfaction, des résultats atteints par la Communauté sous la très haute inspiration de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.

Au terme de leurs travaux, les Chefs d'Etat, de gouvernement et de délégation ont exprimé leurs sincères remerciements à leur Frère, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, pour ses actions multiformes en sa qualité de Président en Exercice de la Conférence. Ils ont aussi manifesté leur reconnaissance au Gouvernement et au Peuple Gabonais, pour l'accueil hautement chaleureux et fraternel, pour les délicates attentions dont chacun a été l'objet en terre gabonaise ainsi que pour l'hospitalité généreuse qui leur a été réservée tout au long de leur séjour à Libreville.

La Présidence de la Communauté sera assurée, pour compter de ce jour, par Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale, à qui la Conférence souhaite d'emblée pleins succès à la tête de la Communauté et assure son entière disponibilité. A cet effet, une passation des charges a été effectuée avec Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.

La 13ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat de la CEMAC se tiendra à Malabo, République de Guinée Equatoriale.

Les travaux de la douzième session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat de la CEMAC se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension réciproque et d'entente cordiale. /-

 

 

Fait à Libreville, le 06 Mai 2015

Pour la Conférence des Chefs d'Etat,

Le Président en exercice,


08/05/2015
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Les chefs d’Etat de la CEMAC se réunissent mardi à Libreville

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La 12ème session ordinaire du sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), objet de plusieurs renvois en raison du calendrier surchargé des présidents de six pays membres de l’organisation (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale et Tchad), s’ouvre finalement, mardi Libreville, a annoncé la CEMAC dans un communiqué dont copie est parvenue lundi à APA.Convoqué par le chef de l’Etat gabonais, M. Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la CEMAC, le sommet de deux jours (5-6 mai) doit débattre notamment de la crise en République centrafricaine, pays membre abritant le siège de la CEMAC, o๠des groupes rebelles entretiennent une instabilité chronique ayant un impact négatif sur le bon fonctionnement de l’organisation sous-régionale.

En raison des exactions des groupes armés en Centrafrique, la CEMAC a été contrainte de délocalisé provisoirement son siège de Bangui à  Libreville, la capitale gabonaise.

Des questions liées au fonctionnement de la CEMAC seront également examinées au cours de la 12ème session ordinaire du sommet des chefs d’à‰tat qui va démarrer ses travaux, au lendemain du début, lundi à  Bangui, des assises du forum national de réconciliation devant rechercher les voies et moyens pour ramener une paix durable en Centrafrique.

 

Signature : APA


04/05/2015
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La RDCongo acceptera d’extrader le ministre violeur si la Centrafrique en fait la demande

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Le ministre centrafricain du Tourisme, des Arts et de la Culture, Romaric Vomitiade est en garde à vue à Kinshasa. Selon le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, qui a livré cette information jeudi 23 avril à la presse, il sera extradé vers son pays si la RDC en reçoit la demande. Romarci Vomatiade est accusé de viol sur une mineure de 16 ans à Yaloké, dans le nord-ouest de Bangui.
« Il [Romaric Vomitiade] avait demandé une autorisation pour aller se faire soigner et de là il a fui, il a traversé l’Ubangui, et il est allé à Zongo. Lorsque nos services ont été informés, nous avons demandé qu’il soit acheminé à Kinshasa. Il est à Kinshasa en garde à vue », a expliqué Alexis Thambwa Mwamba qui a souligné qu’il sera extradé si la Centrafrique en fait la demande :
« Hier j’étais en communication téléphonique avec le ministre centrafricain de la justice. Lorsque nous recevrons une demande d’extradition, nous allons le leur expédier dans son pays ».”
Romaric Vomitiade a été placé lundi sous mandat de dépôt, suite à une affaire de viol sur une mineure de 16 ans à Yaloké, dans le nord-ouest de Bangui. Dans sa relation des faits, « La Voix de l’Amérique » indique qu’après le retour de la délégation dirigée par le ministre Romaric Vomitiade, une radio locale diffuse le témoigne d’une adolescente de 16 ans affirmant avoir été violée par le ministre lors de ces opérations.
Depuis ce jour, les relations entre l’exécutif et le ministre présumé violeur ne sont pas au beau fixe. Finalement, lundi, Romaric Vomitiade a été arrêté et placé sous mandat de dépôt.


25/04/2015
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CEMAC : près de 45 milliards FCFA de l'UE pour l'appui au commerce et à l'intégration économique

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La Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC) a lancé vendredi à Yaoundé, sous l'égide du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), un programme d'appui au commerce et à l'intégration économique d'un financement de 68 millions d'euros (près de 45 milliards de francs CFA) octroyé par l'Union européenne (UE).

Le chef de la délégation de l'Union européenne au Cameroun, l'ambassadeur Françoise Collet, a expliqué que le Programme d'appui au commerce et à l'intégration économique (PACIE) est doté de 68 millions d'euros, soit près de 45 milliards de francs CFA, entièrement financé par l'UE à travers le 10e Fonds européen de développement (FED).

D'une durée de 25 mois, ce programme est destiné aux six pays membres de la CEMAC, à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA) et le Tchad, et intègre la République démocratique du Congo (RDC) et Sao Tomé- et-Principe, deux pays issus comme ceux-ci en outre de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).

Selon le directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique, Abdoulaye Mar Dieye, l'objectif est de "permettre le renforcement des capacités des acteurs régionaux, nationaux et locaux afin de créer les conditions de mise en oeuvre du nouveau cadre harmonisé des finances publiques de la CEMAC, et de consolider les réformes fiscales et douanières à l'oeuvre dans la sous-région".

"Sous l'impulsion de la Commission [de la CEMAC], a-t-il précisé, les Etats devront se concerter davantage au niveau régional pour améliorer l'harmonisation fiscale au travers de mesures d'optimisation du régime des exonérations, d'élimination de la double imposition ou de lutte contre la fraude fiscale", pour permettre l'augmentation des budgets nationaux en proie à une série de contraintes.

L'une de ces contraintes réside à la baisse des aides financières extérieures, vécue, comme l'a relevé Paul Tasong, commissaire en charge du département des politiques économique, monétaire et financière de la CEMAC, dans un contexte difficile marqué par la chute des matières premières dont le pétrole et la persistance des tensions sécuritaires en RCA puis aux frontières du Cameroun et du Tchad.

Pour les pays de la région, ces deux chocs engendrent d' importantes pertes de recettes budgétaires, surtout que la quasi- totalité d'entre eux sont producteurs de pétrole, qui représente près de 40% de leur PIB et environ 70% de leurs exportations, a noté Jean Tchoffo,secrétaire général du ministère des Marchés publics et président du comité technique de suivi des réformes économiques du Cameroun.

Or, en l'espace de six mois, entre juillet 2014 et début 2015, l'or noir a perdu autour de 50% de sa valeur sur le marché international.

Ce même vendredi, une réunion des ministres de l'Economie et des Finances de la CEMAC-CEEAC a lieu à Douala, la métropole économique camerounaise, en vue de la poursuite des négociations avec l'Union européenne pour la signature d'un accord de partenariat économique(APE) régional, après celui bilatéral et à caractère intérimaire conclu avec le Cameroun en 2009 et en vigueur depuis août 2014.

C'est un autre enjeu de la mise en oeuvre du PACIE, car, cet accord commercial en perspective implique lui aussi une baisse des recettes douanières de ces pays aux économies évidemment fragiles du fait de l'ouverture des marchés qu'il induit, lesquelles recettes appellent à être compensées avec l'appui d'une mobilisation plus importante des recettes fiscales intérieures, préconise l'Union européenne.

"Dans un contexte de baisse des ressources externes, y compris les aides publiques au développement, un non usage de la fiscalité signifie davantage de ressources internes pour financer les politiques nationales de développement", résume Laurence Jacquet, coordinatrice du Pôle Stratégies de développement et Finances publiques du Centre régional du PNUD pour l'Afrique, partenaire technique du programme.

Pour Jean Tchoffo, en plus de l'accroissement des recettes budgétaires, ce programme, destiné à rendre à accroître la fluidité des échanges commerciaux et à accélérer l'intégration économique régionale, devra permettre d'améliorer la résilience des pays des 8 pays bénéficiaires et de la région elle-même face aux chocs économiques. 

 
Source: Agence de presse Xinhua

 

 

 


24/04/2015
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Cameroun: Cinq personnes enlevées prés de la frontière avec la RCA

Les habitants de la zone frontalière déplorent une "insécurité grandissante et des agressions qui se multiplient".

 

 

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AA/Yaoundé/Anne Mireille Nzouankeu

 

 

Cinq personnes ont été enlevées à Touboro (nord du Cameroun) par des hommes armés non identifiés, a appris Anadolu, vendredi, d’une source sécuritaire.

"Les personnes capturées ont été conduites du côté de la frontière avec la République centrafricaine (RCA). A l’heure qu'il est,  nous n'avons pas, encore, d'informations précises sur les ravisseurs mais il s’agit probablement de rebelles centrafricains", a précisé la même source sous couvert de l'anonymat.

Cet  enlèvement n’est pas le premier du genre dans la zone frontalière avec la RCA, longue de près de 700 kilomètres et réputée pour être particulièrement poreuse : "Chaque semaine, nous apprenons qu’il y a eu des actes de violence le long de cette frontière", a expliqué à Anadolu Issa Baldjué, commerçant dans la ville de Garoua-Boulaï.

"Des hommes armés interceptent, régulièrement, les bus de transport en commun, dépouillent les passagers et n'hésitent pas à tuer au passage", a ajouté, pour sa part, Bienvenu Mbarga Minkoulou, habitant de Ngoura, une ville située à environ 40 kilomètres de la frontière centrafricaine.

Il y a un mois, 15 personnes dont un maire et quatre chefs traditionnels ont été enlevées dans le village de Garoua-Boulaï, près de la frontière avec la RCA. "Les recherches pour retrouver ces personnes continuent", a expliqué Lawrence Djiyem, sous préfet de Garoua-Boulaï, dans une déclaration téléphonique à Anadolu. 

Les autorités administratives qui reconnaissent que la "situation sécuritaire est préoccupante", se veulent, toutefois, rassurantes. "La situation est bien maitrisée. Des contrôles réguliers sont effectués le long de l’axe frontalier. Les bus de transport en commun sont systématiquement fouillés et les passagers contrôlés", a affirmé, à ce propos, Djiyem. 

 

24/04/2015
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Normes comptables du secteur public

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Atelier régional sur les normes comptables du secteur public à Brazzaville – Un atelier régional sur ‘’les normes comptables du secteur public et de la comptabilité en droits constatés’’ se tient actuellement à Brazzaville en vue de permettre aux pays de l’Afrique centrale de s’adapter aux réformes comptables de l’État préconisées par les nouvelles directives de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), a annoncé mardi, la radio publique.

Organisé par le Centre d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique centrale (Afritac Centre), cet atelier régional regroupe non seulement les experts en comptabilité publique des ministères des Finances, mais aussi les représentants des Cours et Chambre des comptes des États membres d’Afritac.

‘’À travers cet atelier régional, nous souhaitons contribuer au décloisonnement et à une meilleure coordination de toutes les administrations financières susceptibles de répondre aux nouveaux défis des finances publiques’’, a déclaré la conseillère résidente Afritac, Marie-Christine Ugen.

Le directeur de cabinet du ministre des Finances, Raymond Dirat, a relevé que cette rencontre traduit l’engagement du Congo à œuvrer sans relâche à la mise en œuvre des réformes de finances publiques initiées par la CEMAC.

Cet atelier régional a permis à Afritac de procéder au lancement des programmes d’assistance technique 2015-2016 en comptabilité menés sous forme de projets pluri-annuels, signale-t-on.


Créé en 2007, Afritac a pour mission d’appuyer les réformes dans les domaines tels que l’administration des recettes, les statistiques macro-économiques, la gestion des dépenses publiques et la supervision bancaire.


Afritac-Centre regroupe les pays de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et le Tchad), de la République Démocratique du Congo (RDC), du Burundi, de la Banque africaine de développement (BAD), de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), de l’Union européenne, de la coopération allemande (GTZ) et de la France.

 

 

Pana 22/04/2015


22/04/2015
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LE PNUD SE MOBILISE POUR SOUTENIR LA PAIX ET LA SECURITE EN L’AFRIQUE CENTRALE

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Le Directeur du Bureau Régional Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), M. Abdoulaye Mar Dieye, et le Ministre des Relations Extérieures du Cameroun, S.E.M. Pierre Moukoko Mbonjo, ont inauguré le19 avril 2015 à Yaoundé, la consultation régionale sur la paix, la sécurité et le développement pour la Région Afrique centrale.

La crise en République Centrafricaine (RCA) et l’insurrection armée du groupe Boko Haram dans le nord du Nigéria ont provoqué l’une des situations les plus catastrophiques, violentes et complexes qu’a connu la Région de l’Afrique Centrale depuis plus de 30 ans. Ces crises ont causé des pertes humaines énormes, avec notamment, des centaines de milliers de personnes tuées ou blessées, des dizaines de milliers de disparus et près d’un million de déplacés, séparés ou ayant trouvé refuge dans les pays voisins. Sur le plan sociopolitique, ces crises constituent une menace directe pour la stabilité de la Région.

Les dimensions politiques et humaines de ces crises ont été au centre des discussions. Selon Abdoulaye Mar Dieye, « cette rencontre a permis d’avoir des échanges intenses et de sortir avec des éléments consensuels clés, qui permettront au PNUD de lancer l’élaboration d’une stratégie commune, pour aider les populations de cette région à affronter les défis actuels, en particulier les menaces pour la sécurité, la paix et le développement de la région».

Selon les représentants des agences humanitaires, la situation humanitaire est de plus en plus préoccupante dans la région et aucune amélioration immédiate n’est en vue. De ce fait, la réponse requise doit être importante, rapide, et appelle à de fortes synergies entre les différents acteurs.

Plusieurs divisions de la grande famille des Nations Unies ont été représentées à cette réunion, notamment les affaires politiques, les agences humanitaires et les agences spécialisées dans la sécurité.

Une session spéciale avec les Ambassadeurs des pays donateurs a permis également de dégager une vision commune de l’évolution des deux crises et de proposer les jalons d’un partenariat.

Le PNUD met en place une stratégie de relèvement précoce auprès des populations affectées par les deux crises (réfugiés, déplacés internes et communautés locales) à travers différents programmes. Ces derniers permettront à terme de renforcer à terme, la résilience de ces populations.

 

SOURCE 

United Nations Development Programme (UNDP)


22/04/2015
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Des réfugiés centrafricains entrent en RDC avec armes

Les habitants de Zongo, ville rd-congolaise située en face de Bangui, la capitale centrafricaine, sont invités par les autorités municipales, lundi 06 avril, à signaler aux services sécuritaires tout réfugié centrafricain porteur d'arme.
 
 
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Les autorités de Zongo ont lancé cet appel après qu'un réfugié centrafricain fut trouvé, il y a quelques jours, avec une grenade dans un débit de boissons, alors que de nouveaux réfugiés en provenance de Bangui continuent à arriver dans la ville.

"J'appelle la population locale, notamment les familles d'accueil, à signaler aux forces de l'ordre tout réfugié qui détiendrait une arme", a déclaré le maire de Zongo, Michel Siazo.

Selon M. Siazo, parmi les Centrafricains qui trouvent refuge à Zongo, il y a des ex-miliciens Séléka et anti-Balaka.

"A leur arrivée, certains déposent les armes qu'ils détiennent, d'autres les dissimulent. Un réfugié a été récemment surpris avec une grenade dans un débit de boissons", a-t-il expliqué.

M. Siazo a également déclaré qu'il avait été informé du trafic de grenades. "Certains réfugiés vendent une grenade à 500 francs congolais (environ 0,5 dollar américain)", a-t-il affirmé, ajoutant de nouveaux réfugiés continuent de traverser la rivière Ubangi en provenance de Bangui.

"Ces derniers jours, près de 250 sont arrivés, fuyant l' insécurité dans leurs quartiers à Bangui", a dit le maire de Zongo.


Zongo, 7/04/2015 (Xinhua / MCN, via mediacongo.net)

 


08/04/2015
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