CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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DEBAT


Centrafrique : la France prise au piège ?

Ce mardi a lieu à l'Assemblée Nationale française une déclaration du gouvernement français suivie d’un débat avec vote sur l’autorisation de la prolongation de l’intervention des forces françaises en Centrafrique. Cela intervient une semaine après qu’une délégation d’une dizaine de députés se soit rendue à Bangui, afin de s’entretenir avec les responsables de l’opération Sangaris et les autorités de transition centrafricaines.

A l’issue d’un conseil de défense restreint autour de François Hollande le 14 février dernier, le Président français a proposé d’accroître le contingent de quatre cent soldats supplémentaires, ce qui porterait à deux mille hommes nos effectifs dans le pays. Sur le terrain, les opérations de désarmement des milices se poursuivent, mais la situation est très tendue et des habitants tentent de fuir. La population semble avoir basculé dans une logique de tuerie par prévention ou par vengeance, et les confrontations se multiplient entre chrétiens et musulmans, sédentaires et nomades ou même à l’intérieur de la communauté animiste majoritaire. En outre, ce week-end, un soldat français de 26 ans engagé dans l’opération Sangaris, a été mortellement blessé dans un accident de la circulation.

La France est-elle en train de s’enliser en Centrafrique ? Sommes-nous dans une situation « pré-génocidaire » qui pourrait s’apparenter aux pires heures de l’histoire du Rwanda ? Comment mettre un terme à l’escalade de la violence ? Autour d’Arnaud Ardoin, les invités du débat de « ça vous regarde » en parlent ce soir.

Invités:

Seidik Abba, Rédacteur en chef de Jeune Afrique

Patricia Adam, Députée PS du Finistère et présidente de la commission de la défense

Alain Marsaud, Député UMP des Français de l'Etranger

Jean-Dominique Merchet, Journaliste à l’Opinion, spécialiste des questions de défense

 

 

 

 

Public senat


26/02/2014
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100 millions d’euros: le coût de l'intervention française en Centrafrique

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Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a expliqué sur Europe 1 que le coût de l'intervention militaire française en Centrafrique ne faisait pas partie du budget de son ministère mais des dépenses globales de l'État.

100 millions d'euros: voilà ce qu'aurait dépensé la France pour l'opération Sangaris. Le ministre de la Défense Jean-Yves La Drian a révélé mercredi sur Europe 1 le coût de l'intervention en Centrafrique. "En année pleine, ce sera aux environs de 200 millions d'euros", a précisé le ministre.

"Ça rentre dans le cadre des opérations extérieures décidées en cours d'année et ça ne rentre pas dans le budget de la Défense", ajoute Jean-Yves Le Drian, qui précise que le financement est relatif à la loi de programmation militaire "comme cela a été le cas pour le Mali".

L'article 4 de loi du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 précise en effet que "la dotation annuelle au titre des opérations extérieures est fixée à 450 millions d'euros". C'est suffisant pour couvrir les frais des 2.000 soldats français présents en Centrafrique.

 

L'opération pourrait durer jusqu'en 2015

Jean-Yves Le Drian a par ailleurs rejeté l'idée que la France puisse être enlisée dans un "bourbier centrafricain"."Tout ne va pas bien mais nous avons beaucoup avancé depuis deux mois et demi", a expliqué le ministre alors que l'Assemblée nationale a voté mardi la prolongation de l'opération Sangaris en Centrafrique.

La poursuite de l'opération est réclamée par les militaires qui aspirent à consolider les progrès accomplis pour sécuriser le pays. L'intervention française devrait se poursuivre, "jusqu'à ce que l'opération de maintien de paix (de l'ONU) prenne le relai", selon le commandant de Sangaris, le général Francesco Soriano.

La présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, plaide pour sa part pour le maintien de Sangaris jusqu'aux élections en RCA prévues début 2015.Selon les spécialistes, l'opération supervisée par les Casques bleus des Nations-Unies ne devrait pas se mettre en place au moins avant l'été.

 

 

 

 

 

 

latribune.fr


26/02/2014
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PARTICIPER AUX DEBATS SUR RFI

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Appels sur l'actualité

 

Centrafrique : démission forcée de Michel Djotodia

 

Date: LUNDI 13 JANVIER 2014

 

Incapables de mettre fin aux violences en Centrafrique, Michel Djotodia, le président de la transition et son Premier ministre ont été contraints à la démission par les dirigeants de l’Afrique centrale.
Que vous inspire ce scénario ? Comment envisagez-vous la succession ?
Nous lançons le débat !

 

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PROCHAINEMENT

 

Le débat africain  DIMANCHE 12 JANVIER 2014

 

La Centrafrique : quelles solutions pour sortir de l'enlisement ?

 

Par Alain Foka

 

De mal en pis, malgré l'opération Sangaris, la situation se détériore en Centrafrique. Quelles solutions pour mettre fin à cette crise qui risque d'embraser la sous-région ?

Avec :

- Antoine Glaser, journaliste, fondateur et ancien rédacteur en chef de la lettre du continent. 

- Pascal Bida Koyagbele, président du mouvement kité.

- Gervais Lakosso, coordonateur de groupes de travail de la société civile centrafricaine.

- Moussa Faki Mahamat, ministre tchadien des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine (à confirmer)

- Gaston Mackouzangba, porte parole du gouvernement centrafricain.

- Adolphe Nahayo, conseiller diplomatique du conseiller général du CEEAC (Communauté économique des Etats d'Afrique centrale).

 


11/01/2014
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DEBAT RFI SUR LA SITUATION EN RCA

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LUNDI 06 JANVIER 2014
 
2. RCA : quelles solutions ?
 
La Centrafrique s’enfonce dans la crise… Crise sécuritaire et humanitaire alors que l’intervention française tarde à produire des résultats…

La Centrafrique est-elle condamnée à sombrer dans le chaos ?
Quelles solutions pour un retour à la paix et à la stabilité ?

 

Juan Gomez lance le débat...
 

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05/01/2014
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Centrafrique : vers un conflit religieux ?

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Propos recueillis Léa Baron

 

Certains qualifiaient la situation en Centrafrique de "génocidaire" il y a quelques semaines. Depuis, la France a envoyé des troupes sur place pour appuyer la force de l'Union africaine, la Misca, dans sa mission de stabilisation du pays. Mais, les tensions entre communautés chrétiennes et musulmanes virent aujourd'hui au massacre à la machette donnant au conflit une dimension confessionnelle croissante. Christian Mukosa, chercheur à Amnesty international et spécialiste de la Centrafrique rend compte de cette nouvelle situation. 

 

Le conflit en Centrafrique qui a débuté après le putsch de mars dernier prend-il désormais un véritable tournant confessionnel ? 

Aujourd’hui, la dimension religieuse est plus importante car elle se manifeste aussi très violemment. Ces derniers jours, on a fait le tour des quartiers peuplés principalement de chrétiens et des quartiers occupés davantage par des musulmans. On sent une haine tenace entre les deux communautés. C’est une nouvelle dimension de la crise. 
Avant, c’étaient des anti-balaka qui se battaient contre des ex-Séléka. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, ce sont les communautés qui se déchirent. Ce sont des voisins qui s’entretuent seulement parce que l’un est musulman et l’autre est chrétien. 
Ce conflit n’est plus uniquement un conflit politique mais c’est surtout un conflit interconfessionnel. 

Est-ce nouveau, dans ce pays, cette dimension religieuse du conflit ? 

Il y a toujours eu des petits problèmes entre communautés. Mais, à ma connaissance, je n’ai jamais vu ou entendu à Bangui, par exemple, que les gens s’entretuaient parce que les uns sont musulmans et les autres chrétiens. 
C’est assez nouveau. Il y a eu une instrumentalisation de la religion par les chefs politiques à un moment et maintenant que cela commence à dégénérer, plus personne ne contrôle rien. 
Les leaders politiques et religieux font passer des messages de paix à la radio mais je doute fort que le même message passe parmi les communautés. 

Comment en est-on arrivé à de telles tensions entre musulmans et chrétiens ? 

80% de la population centrafricaine est chrétienne. La Séléka ou en tout cas ceux qui ont pris les armes de la Séléka et le pouvoir au mois de mars ( 2013, mettant le président Michel Djotodia au pouvoir, nldr) sont perçus comme des étrangers (des Tchadiens et des Soudanais se trouvent parmi ces troupes, ndlr). En même temps, ils ont affiché beaucoup de sympathie envers les communautés musulmanes locales. Alors, lorsqu’ils ont affiché ce genre de sympathies en traitant mal d’autres Centrafricains qu’ils n’aimaient pas beaucoup, la population s'est mise à penser que tous les musulmans sont pour la Seleka et  sont donc des ennemis. 

Cela rend-il le conflit encore plus complexe qu'il ne l'est déjà ? 

Hier et avant hier soir, lorsque les forces françaises ont commencé à désarmer des ex-Séléka, des Séléka ou les membres de conseils musulmans qui étaient armés, les communautés chrétiennes les ont attaqués, en ont tué un certain nombre et blessé d’autres. Ce sont des règlements de comptes communautaires. Avant, on connaissait les acteurs on pouvait les intimider. Mais maintenant, c’est la population. On ne sait plus qui fait quoi. C’est plus facile de désarmer des anti-balaka ou les Séléka. Mais c’est difficile de désarmer la population civile. Ils sont dans les quartiers, ils se connaissent entre eux. Ils savent qui est musulman ou chrétien. C’est alors une tâche plus hardie surtout que les gens ont des machettes. Ceux là sont plus difficiles à contrôler que les combattants que l’on connaît et que l’on peut désarmer rapidement. 

Tous les anti-balaka sont des chrétiens, et tous les Séléka sont des musulmans. Tous les musulmans sont perçus comme des pro-Séléka. Les chrétiens sont perçus par les musulmans comme des partisans des anti-balaka. La situation est telle qu’il est très important que la communauté internationale, l’Union africaine, l’ONU aident ce pays à s’en sortir. On doit faire de la protection de civils une priorité. On doit accompagner ce processus de désarmement avec des mécanismes de protection physique des communautés : mettre des Français ou des gens de la FOMAC devant l’hôpital central de Bangui par exemple, s’assurer que les camps de déplacés sont gardés par des forces neutres. Ce sont des mécanismes neutres pour assurer une protection effective des populations civiles. Si on ne fait pas ça, tous les autres aspects du programme seront vains. 

 

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12/12/2013
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RFI Appels sur l'actualité

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RCA : l’opération Sangaris
 
 
Par Juan Gomez

Lundi 9 décembre 2013, nous lancerons le débat sur la situation en Centrafrique et l’intervention militaire de la France.

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08/12/2013
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Le débat africain: Chaos en Centrafrique, quelles solutions pour une sortie de crise?

Par Alain Foka

Un président autoproclamé débordé par les mercenaires, des villages incendiés, des nouvelles violences attisées par un extrêmisme religieux, la Centrafrique sombre de nouveau dans le chaos. La faute à qui? Quelles solutions?

 

Avec:

Martin Ziguele, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) ancien Premier ministre de la RCA

Adolphe Nahayo, conseiller diplomatique du Secrétaire général de la CEEAC, ancien ministre et ancien ambassadeur du Burundi à Genève

Me Lin Banoukepa, coordonnateur et vice-président FROCCA (Front pour le retour à l’ordre constitutionnel en Centrafrique) et président fondateur du PDI (Parti développement Intégral)

Guy Simplice Kodegue, porte-parole de la présidence

Petit Delphin Kotto, coordonnateur de la Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique (COSCIPAC)

Lévy Yakete, porte-parole de l'ancien président Francois Bozizé.

 

 


Les débatteurs centrafricains sur RFI


27/09/2013
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