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CENTRAFRIQUE : ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES LA PARITÉ HOMMES/FEMMES EN QUESTION

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PAR JOSEPH AKOUISSONNE

 

 

 

LE POIDS DES FEMMES

 

C’est une femme, madame Samba-Panza qui est Présidente de transition de la République Centrafricaine. Désignée à l’unanimité par le Conseil National de la Transition. En plein chaos sanglant. Au Liberia c’est aussi une femme qui est Présidente de la République. L’Union Africaine (U.A.) c’est encore, une femme qui dirige la commission, de l’institution panafricaine. Il y a sur le continent, d’autres exemples de femmes aux responsabilités. Cela n’est pas nouveau- Peut-être que bientôt, une femme Madame Clinton dirigera le pays ole plus puissant du monde. Les U.S.A. L’Afrique est la terre du matriarcat. On a tendance à l’ignorer. Souvenons-nous, du sobriquet attribué aux commerçantes Togolaises : MAMAS BENZ comme Mercedes Benz. En effet, ces richissimes femmes d’affaires, roulaient le plus souvent en Mercedes. Ces héritières de la femme africaine travailleuse et déterminée. En ces temps de crise, ce sont les femmes qui, dans plusieurs pays d’Afrique font bouillir la marmite. Les hommes frappés par un chômage endémique, passent leur temps, à palabrer et à se prélasser sous les manguiers. Les femmes habiles commerçantes, tiennent des échoppes achalandées sur les marchés. Il n’a qu’à aller sur le marchés de Bangui pour constater que la plupart des échoppes sont tenues, par des femmes. Elles font aussi de l’import-export. Cultivent des champs. Assurent l’éducation des enfants etc. Autant dire que la mère africaine est garante de la bonne marche de la société. Donc sa place est pleine et entière, dans une société, ou l’homme se fait passer pour supérieure par rapport à la femme. La supériorité de l’homme su la femme est une fiction écrite par l’homme. Dans le monde entier, l’accession de la Femmes aux postes de responsabilité est incontestable. Il était temps.

 

PARITÉ HOMMES/FEMMES EN CENTRAFRIQUE

On a vite oublié en Centrafrique, qu’au temps de Bokassa tout le monde se terrait, terrorisé. Seules les femmes les seins nus, et les étudiants avaient osé braver l’autocrate. En défilant dans les rues de Bangui. En Afrique, quand les mères montrent leurs seins, c’est une abomination. La malédiction risque de frapper tout le monde. Le terrible Bokassa avait tellement peur des femmes qu’il avait nommé l’une d’elle à la Mairie de Bangui. L’importance de la femme dans la société centrafricaine est avérée. C’est pourquoi, il serait incompréhensible que la parité, ne soit pas appliquée avec rigueur aux prochaines élections Présidentielles. Quelque soit le nombre des candidats, il faut imposer, un nombre égal d’hommes et de femmes. Il ya bien en Centrafrique des femmes capables de diriger l’Etat. Plusieurs éléments plaident en leur faveur. Elles sont plus vertueuses. Moins corrompues. La gestion difficile du budget familiale, leur concède une rigueur, que l’Etat centrafricain en faillite a besoin. Après Boganda, l’État centrafricain a été mis à sac par ses dirigeants hommes. La population abandonnée, en a maintenant assez de se courber l’échine. Elle ne veut plus de dirigeants corrompus et prédateurs. La jeunesse centrafricaine veut retrouver l’espoir, d’une République Centrafricaine digne et respectée. jusqu’ici, on a vu que des hommes, s’emparer du pouvoir par la force, et se livrer à des prévarications honteuses. Il serait peut-être difficile, de trouver à Bangui, une femme qui se serait enrichie en puisant dans le pot de confiture de l’État, de son pays. A moins d’avoir mal cherché, la Présidente actuelle n‘a pas de biens mal acquis au détriment de son pays. Il est peut-être temps de porter à la magistrature suprême une FEMME. La République Centrafricaine serait apaisée. Les Centrafricains montreront au monde entier, que malgré le chaos, ils sont matures.

 

P.S. : Maintenir les dates prévues pour les élections, est intenable. Malgré l’instance de la France. On organise pas des élections dans un pays morcelé, et en insécurité. Ce sont les Centrafricains qui doivent décider. S’il le faut il faudra peut-être que la Présidente Madame Samba-Panza, mette sa démission sur la balance. Il faut d’abord remettre l’administration sur pied sur l’étendue du territoire, et sécuriser le pays. Si non ce seront des élections à litiges. Le chaos risque alors de perdurer.

 

 

A.DE KITIKI 02 avril 2015



03/04/2015
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