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Claude Guéant, un grand commis de l'Etat à l'image entachée

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Claude Guéant a collectionné les hautes responsabilités, mais l'image de grand commis de l'Etat de l'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy est aujourd'hui entachée par les affaires dans lesquelles son nom apparaît.

Celui qui a jadis dirigé toutes les polices de France se retrouve de l'autre côté de la barrière: l'ancien ministre de l'Intérieur a été mis en examen samedi notamment pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée dans l'affaire des tableaux flamands qu'il dit avoir vendus pour expliquer un virement de 500.000 euros sur son compte. Cette enquête avait été déclenchée après des accusations de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Pour Claude Guéant, cette mise en examen est intervenue après une garde à vue de 30 heures, la troisième après celles subies en décembre 2013 dans l'enquête sur les primes en liquide versées place Beauvau, puis en mai 2014 dans celle sur l'arbitrage dont a bénéficié Bernard Tapie.

Devenu avocat après la défaite électorale de son patron, cet énarque de 70 ans longtemps craint par des ministres qu'il n'hésitait pas à réprimander - "à humilier", affirment certains -, le secrétaire général de l'Elysée entre 2007 et 2011, année de sa nomination à Beauvau, fut pendant plus de 3 ans quasiment la "doublure" du président Sarkozy, qui lui accordait toute confiance.

La presse le surnomme alors le "cardinal", le "vice-président" ou le "Premier ministre bis". Début juillet 2007, M. Guéant va jusqu'à accorder une grande interview à un quotidien économique le jour même ou François Fillon s'apprête à prononcer son discours de politique générale.

Cet homme de l'ombre et de cabinet apparaît en pleine lumière dans l'épisode des infirmières bulgares, qu'il va chercher en Libye avec Cécilia, l'ex-épouse de M. Sarkozy, même s'il prend soin de lui laisser le crédit de l'opération. Il voyage beaucoup pour Nicolas Sarkozy, notamment au Proche-Orient et en Afrique, où le tapis rouge est toujours déroulé pour lui.

 

- 'Fasciné par les voyous' -

 

Pour attirer les électeurs potentiels du Front national vers son mentor, le ministre au verbe maîtrisé déclenche une vive polémique quelques semaines avant le premier tour de 2012, en assurant que "toutes les civilisations ne se valent pas".

Mais son nom est désormais mêlé à plusieurs affaires. Après s'être démené dans les médias pour s'expliquer, en commettant parfois quelques gaffes, M. Guéant a décidé d'arrêter de parler aux journalistes et de réserver ses explications "à la justice".

Il y a quelques mois, il confiait à l'AFP préparer un livre dont il avait déjà écrit "plusieurs chapitres". Il devait y livrer sa part de vérité, la presse disant à son sujet "beaucoup de bêtises".

Derrière un physique austère, adouci par de fines lunettes à monture dorée, M. Guéant, toujours affable et très calme - il est apparu publiquement très ému à une seule occasion, le jour de son arrivée au ministère de l'Intérieur - peut déconcerter.

"Guéant, c'est le flic sérieux fasciné par les voyous", affirme un haut fonctionnaire habitué des arcanes de la politique.

Depuis 2012, M. Guéant a poursuivi ses activités , qui l'ont notamment mené en Afrique. Sa présence à Bangui fin juin 2013 agaçait en haut lieu. "Mais qu'est-ce qu'il est allé faire là-bas ?", s'y demandait-on.

M. Guéant est veuf, a deux enfants et plusieurs petits-enfants. Il avait échoué à se faire élire député des Hauts-de-Seine en juin 2012.

 

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 CQFD: On se souvient que c'est dans la barbarie généralisée des élements Séleka et la confusion générale dans laquelle est plongé notre pays que CLAUDE GUEANT a choisi de descendre à Bangui en jet privé non pas pour aider les centrafricains ou leur proposer une solution de sortie de crise mais plutôt pour proposer aux nouvelles autorités de transition, un marché de matériels de surveillance et de sécurité. 

M. GUEANT qui fut l'un des Ministres de l'intérieur français, devenu populaire grâce à des nombreuses opérations de reconduite à la frontière spectaculaires des étrangers parmi lesquels des centrafricains. On note que dans cette condition ce n'est plus le malheur des centrafricains sa préoccupation mais mais plutôt qu'à comment tirer profit de ce malheur en faisant du business: un Rapace !

L'ultime question que l'on devait se poser sur la venue de Guéant à Bangui est de savoir s'il avait vraiment demandé le visa et l'autorisation de séjour aux autorités de la transition de l'époque ?



11/03/2015
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