CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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CONFERENCE DE PRESSE DU COMMISSAIRE DE POLICE DE LA MINUSCA

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Une conférence de presse est organisée le mercredi 24 septembre 2014 dans la salle située au siège de la MINUSCA à Bangui, PK 4, avenue B. Boganda. Cette conférence est très riche en son genre car toutes les presses (publiques et privées) sont représentées. Présidée par le commissaire de police de la MINUSCA, Monsieur Luis Carrilho. Mais, bien avant que la conférence ne démarre, une représentante, chef de l’information publique à la MINUSCA a brièvement décortiqué les points saillants pouvant faire l’objet du débat. En faisant l’éloge et l’importance de la mission de la MINUSCA en Centrafrique, la dame fait savoir à la presse les différentes bases de la MINUSCA, situées dans l’arrière pays surtout dans nos préfectures. Elle a également noté ou justifié l’absence du général Babacar Gaye qui a effectué un déplacement à New-York par rapport à la question de pacification de la RCA afin de la sortir de la crise. C’est ainsi qu’elle a laissé la parole à Luis Carrilho pour présenter les mobiles de la mission que lui ait été confiée.


Prenant la parole, le commissaire a remercié l’assistance dans la salle d’être si nombreux à cette conférence. Dans ces allocutions, la question de sécurité a retenu l’attention du conférencier et l’objectif de sa mission pour une paix définitive. Tout en se référant de la résolution 2149. Celui-ci a fait mention de la prise de fonction de la police MINUSCA dans les différentes villes et il a cité les préfectures : Bouar, Bria. Le transfère de la MISCA à la MINUSCA par le général Martin Tumenta était à l’ordre de son discours. Il a préconisé organiser des consultations avec tous les hommes politiques, religieux, civiles impliquant la phase 2 des accords de Brazzaville et la phase 3 sera précédée des élections a-t-il confirmé. Il a évoqué la mise en place de leur mission. Le commissaire de police a dit, qu’il a des expériences dans ce domaine l’exemple d’Haïti et de Comores sont les résultats de sa détermination.


Certes, c’est une mission complexe mais ensemble avec les forces nationales (police, gendarmerie) non seulement à Bangui mais aussi dans les provinces nous parviendrons. Les Nations-Unies s’engagent d’embaucher les fils et les filles du pays pour leur participation politique, économique et social dans le processus du développement. Le dossier d’embauche est le dépôt d’un curriculum-vitae (CV). Plus de 200 fournisseurs viendront pour appuyer la RCA pour son épanouissement.
Concernant la détermination du commissaire de police, Luis Carrilho, il a confirmé que celui-ci est expérimenté dans le domaine de sécurité car ce n’est pas la première fois que cette tache lui ait été confiée. La République haïtienne et celle du Comores où il avait mené cette mission servira d’exemple. La politique des Nations-Unies s’est attelée sur la pacification, la sécurité… pour le maintien de la paix véritable. Une mission multidimensionnelle, parce qu’elle regroupera entre autres les entités politiques, les Droits de l’Homme, la justice. Les auteurs de crimes seront traduits devant la justice. Par ailleurs, il a ajouté : « personne n’est au-dessus de la loi ».
Les directeurs de la police et de la gendarmerie avec leurs agents contribueront pour la réussite de la mission. Cependant, l’aide de la population pour des renseignements fiables ne sera négligeable. La sécurité préventive, l’ordre public ensemble avec la coordination des forces internationales feront l’objet de notre mission. Une présence permanente des chargés de la mission sécuritaire circulera 24h/24h durant les jours de la semaine afin d’instaurer un Etat de droit en Centrafrique. La politique du système multidimensionnel sera intégrée. Mais présentement notre priorité, c’est la capitale Bangui et ensuite progressivement dans les provinces. Selon le propre terme du commissaire de police, Monsieur Luis Carrilho : « nous allons tripler les patrouilles dans les quartiers afin d’éradiquer les braquages, viols, vols, les exactions commis ça et là dans les quartiers. Et aussi, il serait souhaitable que la presse soit à nos côtés pour des informations afin de déceler les malfrats, les Séléka et Anti-balaka. De ce fait, une réforme de travail de sécurité temporaire et transitoire verra le jour, car cela est une orientation de notre organisation. Pour lui, le changement ou la sécurité ne peut pas venir en un (1) jour à l’autre mais progressivement, nous assisterons à la paix ».
C’est par ce mot que la conférence a pris fin à partir de 11 heures 15 minutes.

 


Par Jean-Bernard Yamazecka

 



26/09/2014
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