CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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CONTROLE PHYSIQUE DES FONCTIONNAIRES: LE DIALOGUE A PREVALU A LA SATISFACTION DES PARTENAIRES SOCIAUX.

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Par Jean Fernand Koena

 

Les fonctionnaires et agents de l’Etat sont convoqués par communiqué à se présenter dans leur département pour passer le contrôle physique. C’est une initiative de l’Inspection Générale d’Etat dirigée par Gabriel Jean Edouard Koyambonou. L’objectif de l’exercice est de maitriser par tous les moyens la masse salariale qui a sensiblement augmenté passant de 3 milliards à plus de 5 milliards. En effet, cette augmentation du au fait au comportement antirépublicain de Michel Djotodia et de la gestion hasardeuse de la Séléka, qui a poussé les partenaires de la République Centrafricaine a exigé ledit contrôle pour avoir une idée claire sur le net à payer par mois aux fonctionnaires et agents de l’Etat. Mais bien avant le déclenchement de l’opération, le premier ministre André Nzapayeke a montré les pistes et a même signifié que beaucoup sont ceux qui sont dans les systèmes des Nations Unies et qui continuent d’émarger sur le budget de l’Etat. D’autres ne sont pas au pays mais à l’extérieur, mais perçoivent leur solde à travers les parents et autres. Un investissement non productif et dans l’eau à en croire le premier ministre.
L’Inspecteur Générale d’Etat qui a instruit le contrôle, a suscité toutes les critiques acerbes des fonctionnaires et des partenaires sociaux.


1. Pour certains, le temps n’est pas favorable au contrôle, car la priorité n’est autre que la sécurité. Il est inadmissible de procéder à ce contrôle alors que les uns et les autres sont dans l’impossibilité de circuler librement aujourd’hui.


2. Le contrôle n’est pas du ressort de l’Inspection Générale d’Etat selon ceux qui s’en tiennent à la loi organique de la fonction publique et qui récusent la qualité de l’inspection dans le processus de maitrise de la masse salariale.


3. Les partenaires sociaux ne sont du reste et ont saisi l’institution au sujet du contrôle controversé et même querellé, tout en faisant un exposé explicatif des raisons qui prouvent que le contrôle n’est pas la bienvenue pendant ce moment précis.
Le lundi 24 mars 2014, au premier jour indiqué pour le début des opérations du contrôle physique dans certains départements, les fonctionnaires se sont présentés dans d’autres non. Les partenaires sociaux qui faisaient la ronde pour se rendre compte de l’effectivité du contrôle se sont réjouis du fait que le contrôle n’a pas eu lieu. Il faut se dire que ce contrôle est renvoyé à une datte ultérieure sans plus de précision de l’Inspection Générale d’Etat.
Loin de crier victoire, Sabin Kpokolo du CSTC a salué le dialogue qui a prévalu et la compréhension de l’Inspection Générale d’Etat. Il a prié les autorités pour qu’à la prochaine fois, que les partenaires sociaux soient mis à contribution dans le processus. Il a reconnu que certes le contrôle n’est pas des prérogatives de l’Inspection Générale d’Etat, mais a tout de même précisé que c’est une institution de contrôle entre les mains de la présidente et du premier ministre. Et donc Mr Jean Edouard Koyambonou est fondé contrairement à ce que disent ça et là, ceux qui pensent que c’est par esprit revanchard qu’il veut agir. Les gens qui sont en règle dans cette affaire, n’ont pas à s’inquiéter, ni à s’insinuer en racontant du n’importe quoi. Il faut aider l’Etat à maitriser la masse salariale. L’avenir des centrafricains en dépend et c’est une question de logique et de bon sens. Il faut aider ceux qui nous aident en toilettant le fichier. Encore une fois, il faut donner le temps au temps de jeter la base d’un Etat digne de ce nom. Mettons nos calculs politiques derrière, voyons l’Etat et non les personnes. C’est à ce prix que nous pouvons assainir notre administration et lui donner un souffle nouveau



26/03/2014
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