DES NUMEROS D'URGENCE POUR BANGUI
Des numeros d'urgence ont été mis à la disposition des centrafricains depuis le 26 juin.
Le centrafricain qui s'estime en danger peut composer le 115 ou le 116 pour joindre la FOMAC. Le 117 ou le 119 pour joindre l'OCRB ou le commissariat central. Ce sont donc des numeros gratuits, opérationnels 24h/24h qui sont mis en place par l'Autorité des Régulations des Télécoms (ART).
Ces dispositifs sont à notre avis insignifiants vu le nombre impréssionnant d'élements incôntrolés non répertoriés qui écument la capitale Bangui et qui jouissent d'une impunité sans faille et dont on entend plus M.Arsène SENDE le redresseur des torts made in Séléka tellement il a perdu l'usage de la parole !
Par ailleurs, on apprend que Moussa Dafhane le patron de la CPSK, arrêté puis rélaché, qui se trouverait toujours au camp de Roux Quartier Général de Michel Djotodjia, serait en phase d'être extrader à Ndjaména au Tchad.A croire que la République Centrafricaine, pays de BONGANDA est dévenu un protectorat du Tchad et que des délinquants qui dans un pays souverain doivent être traduits devant la justice, sont extradés pour être jugés par le pouvoir central. B.Boganda doit sûrement se retourner dans sa tombe !
Et si extradition il y'a, ce serait prendre les centrafricains pour des chèvres car une fois au Tchad pays où il a séjourné en résidence surveillée, Dafhane recouvrira sa liberté et aura le temps de restructurer sa rebéllion depuis le Tchad. M. Déby n'a donc pas fini de créer la confusion en RCA. Aussi, que feront alors les autorités de la séléka de ces quidams de la CPSK ? Rejoindront-ils leur chef au Tchad ou intégreront t-ils l'armée centrafricaine ?
Et si M.Dafhane venait à être blanchi, quelle attitude adopteront ses hommes et lui à l'égard de leurs compères de la séléka ? quid des dégats collateraux et des suspicions qui viendront à s'y installer ?
En somme, tout porte à croire que ce grand désordre est organisé par la séléka dans Bangui uniquement pour focaliser l'attention sur Bangui la capitale. Car à n'en pas douter, les zones orifères et diamantifères sont actuellement contrôlés par la séléka, nos préfectures, sous préfectures,communes et villages sont complètement coupés du monde et donc les divers sévices dont sont victimes nos compatriotes dans ces lieux sont passés sous silence absolu.
Il est donc urgent que les troupes de la FOMAC sécurisent également l'arrière pays et que ces numéros d'urgences puissent être étendus à l'arrière pays.
LA REDACTION
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