
France: Dégradation de la situation à Bangui (Défense)
La situation sécuritaire s'est dégradée à Bangui (Centrafrique) après que plusieurs personnes ont été assassinées cette semaine "pour des raisons encore difficiles à évaluer, mais qui semblent liées à des tensions interconfessionnelles", a annoncé ce soir le ministère de la Défense. "Depuis ces événements, des troubles persistent dans Bangui, où ont été érigées de nombreuses barricades et où des manifestations à visées politiques sont apparues", précise le ministère dans une note publiée sur son site internet.
Depuis mardi, la force française Sangaris "a réarticulé son dispositif dans Bangui en appui des forces internationales et des forces de sécurité intérieure, afin de contenir les troubles et préserver la liberté de circulation sur l'axe majeur de la capitale". Les forces françaises et internationales "font face à l'agressivité de plusieurs groupes armés qui cherchent à envenimer la situation", poursuit le ministère. "Les militaires de Sangaris ont ainsi été plusieurs fois pris à partie alors qu'ils cherchaient à démonter les barrages sommaires mis en place par les manifestants ou à l'occasion de leurs patrouilles. Ils ont dû riposter à plusieurs reprises.", précise le ministère.
Dans l'est du pays, à Dékoa, "en fin de matinée, des éléments français sont venus se positionner en protection de la population après que des tirs d'armes légères ont été entendus". "La situation est stabilisée mais reste fragile. Sangaris est toujours déployée dans la ville, maintenant le contact avec les autorités locales". Environ 2.000 militaires français sont actuellement déployés dans le cadre de l'opération Sangaris, aux côtés des 6.700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013, l'opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.
Depuis mardi, la force française Sangaris "a réarticulé son dispositif dans Bangui en appui des forces internationales et des forces de sécurité intérieure, afin de contenir les troubles et préserver la liberté de circulation sur l'axe majeur de la capitale". Les forces françaises et internationales "font face à l'agressivité de plusieurs groupes armés qui cherchent à envenimer la situation", poursuit le ministère. "Les militaires de Sangaris ont ainsi été plusieurs fois pris à partie alors qu'ils cherchaient à démonter les barrages sommaires mis en place par les manifestants ou à l'occasion de leurs patrouilles. Ils ont dû riposter à plusieurs reprises.", précise le ministère.
Dans l'est du pays, à Dékoa, "en fin de matinée, des éléments français sont venus se positionner en protection de la population après que des tirs d'armes légères ont été entendus". "La situation est stabilisée mais reste fragile. Sangaris est toujours déployée dans la ville, maintenant le contact avec les autorités locales". Environ 2.000 militaires français sont actuellement déployés dans le cadre de l'opération Sangaris, aux côtés des 6.700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013, l'opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.
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