La 3e réunion du groupe international de contact pour la Centrafrique s'ouvre vendredi à Bangui
La 3e réunion du groupe international de contact pour la Centrafrique s'ouvre vendredi à Bangui, en présence des présidents congolais Denis Sassou Nguesso et tchadien Idriss Deby Itno, deux dirigeants d'Afrique centrale, et plus de 40 invités des pays étrangers et d'organisations internationales, selon le programme officiel de la rencontre communiqué par les autorités de Bangui.
Ces assises visent l'évaluation de la situation politique, sécuritaire et humanitaire depuis la prise du pouvoir de Michel Djotodia le 24 mars à Bangui. Il y sera également question d'une revue des efforts menés pour la résolution de la crise centrafricaine par la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) à laquelle la Centrafrique appartient, et des partenaires internationaux.
Au menu aussi, un examen de la feuille de route de sortie de crise du gouvernement d'union nationale et de transition dirigé par Nicolas Tiangaye, qui prévoit l'organisation en 2015 d'élections devant permettre à la Centrafrique de se doter de nouvelles institutions démocratiques, dont un nouveau président de la République, qui se tiendront avec un code électoral adopté jeudi par le Conseil national de transition (CNT, organe législatif de transition).
Les présidents Sassou Nguesso et Deby Itno prennent part à cette concertation respectivement en tant que président du Groupe international de contact chargé du suivi des accords de paix signés le 11 janvier à Libreville au Gabon pour une sortie de crise en Centrafrique et président en exercice de la CEEAC et parrain déclaré du nouveau pouvoir de Bangui.
Selon un diplomate rencontré par Xinhua jeudi, cette rencontre est "la dernière change pour la Centrafrique", qui traverse une crise sociale, sécuritaire et humanitaire sans précédent.
Les violences et l'insécurité persistent sur l'ensemble du territoire national, avec à la clé des affrontements armés qui dégénèrent parfois en conflits communautaires et religieux. D'après les Nations Unies, cette crise a causé quelque 300 morts et 1,6 million de déplacés sur une population de près de 5 millions d'habitants depuis décembre, un bilan revu à la hausse à plus de 3.000 morts par des sources administratives et judiciaires.
XINHUANET
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