CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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La cohabitation Ex-Séléka et forces internationales pose problème aux Centrafricains

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On n'en dira jamais assez ! La situation devient de plus en plus incontrolable  et confuse à Bangui et dans l'arrière pays malgré la présence des troupes françaises et de la MISCA. On se demande même pourquoi les forces françaises  laissent patrouiller les éléments de l'ex-seleka. N'ont-elles pas tiré la leçon du double jeu du MNLA au Mali ? Et pourquoi alors laissent-t-elles le Mercenaire Michel Djotodia qui comptalise à lui seul deja les crimes susceptibles de poursuite devant la CPI ? (tortures, viols, enrolement d'enfants,assassinats, intimidations enlèvements et assassinats de Magistrats et de chrétiens...)

D'après les informations, les ex séléka ont abandonné depuis hier les grands axes de la capitale et le centre ville aux forces françaises; ils se sont fondus dans les quartiers les plus reculés et multiplient allègrement assassinats, pillages, tortures et exactions sur les populations civiles dans les quartiers les plus reculés de la capitale et favorables à l'ancien président Bozizé. La Croix-Rouge et les morgues des hôpitaux de la capitale sont débordées.La croix-rouge débordée a entrepris d'enterrer les cadavres dans des fosses communes, les accès aux morgues sont filtrés par les éléments de la Séléka, seuls les femmes y ont accès, les hommes qui s'hasardent à y pénétrer sont abattus systématiquement.

Un élément des FACA a même été enterré dans sa concession en plein Bangui tant le cadavre était en phase de décomposition.

Aux dernieres nouvelles, la vie des populations réfugiées au Monastère des Béatitudes de Boy-Rabé depuis le début des évènements de Bangui avait été sauvée de justesse. Les Séléka s'appretaient hier à y pénétrer pour les exterminer. Les mirages de l'armée française avaient décollé au dernier moment et des renforts de la fomac les avaient dissuadés et repoussés.

A l'heure où nous écrivons ces lignes, les exactions se poursuivent dans les quartiers. Les anciens éléments des forces armées centrafricaines (FACA) sont traqués et tués, les domiciles des particuliers bien lotis sont pillés et les hommes assassinés à bout portant devant leurs femmes et enfants.

 

La capitale Bangui et l'arrière pays deviennent un immense war game des mercenaires tchadiens et soudanais déversés par Djotodia Am Non Droko l'autoproclammé président de la Rep Centrafricaine.

 

La Rédaction



07/12/2013
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