CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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La colère des séléka en vedette dans la presse centrafricaine

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Les quotidiens centrafricains parus vendredi ont consacré la majeure partie de leurs colonnes aux manifestations des ex-combattants séléka basés à Bangui dans trois sites, le Camp Béal, le Bataillon de soutien et de services (BSS) et celui de l’ex-RDOT au PK11, sortie nord de la capitale.

‘'Les ex-séléka du Camp Béal précisent leur menace'', titre Médias+, là où ‘L'Hirondelle, sous le titre ‘'La Séléka met le gouvernement sous pression'', souligne qu'''après les anti-balaka, Bangui est paralysée par la séléka du Camp béal et du BSS en présence des forces internationales''.
Le Confident affiche : ‘'Quand la Minusca et la sangaris abdiquent devant la Séléka'', tandis que Le Démocrate titre : ‘'Après 72 heures d'ultimatum, les ex- séléka passent à la violence sans violence''.
‘'Les ex-séléka du Camp Béal passent à la vitesse supérieure'', note, pour sa part, Le Citoyen, quand L'Agora affirme qu'''après les anti-balaka, au tour de Séléka de faire chanter Mama Cathy'' et Centrafric Matin, lui, s'inquiète de l'ampleur de l'indiscipline au sein de ces groupes armés. 
Il écrit à ce sujet : ‘'anti- Balaka et seleka sont devenus des véritables serpents de mer. Les hommes de troupes échappent à tout contrôle de la hiérarchie''.
Pour Médias +, rapportant les propos d'un des manifestants, ‘'ils sont en train de revendiquer leur droit'' et ‘'c'est le gouvernement et la communauté internationale qui nous ont demandé d'être dans les sites de cantonnement depuis le 5 décembre 2013. Et jusqu'à là, personne n'est venu vers nous.''
Pour L'Hirondelle, c'est une rude épreuve pour le gouvernement car les séléka font monter les enchères. ‘'Ils s'opposent au programme de désarmement volontaire initié par le gouvernement en partenariat avec l'organisation internationale pour la migration (OIM) et exigent ce qu'ils appellent le paiement des frais de cantonnement estimé à 825 000F cfa par combattant'', note L'Hirondelle.
Le journal revient sur la conséquence de cette manifestation et fait ce commentaire : ‘'Ce qui est aberrant c'est que les quelques dizaines d'éléments séléka sortis des Camps ont pu faire plier les forces internationales déployées sur place. Ces séléka sont sortis sur la route où ils sont assis sur les table- bancs, confortablement installés sur la voie publique''.
Pour Le Démocrate, l'attitude des forces internationales devant la manifestation des séléka est un ‘'complot de la communauté internationale contre le peuple centrafricain qui continue d'évoluer dans sa phase exécutoire. Babacar Gaye (Minusca), Bellot Desminières (Eufor-RCA) et Sassou Nguesso (médiateur) sont autant les chefs de chantre et principaux acteurs chargés de la mise en œuvre de ce complot''. 
‘'Ils doivent tous quitter ce pays. C'est le moins qu'on puisse dire (…)'', a-t-il conclu.



14/11/2014
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