CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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La république des vautours et des cubes-maggi

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Par Julien BELA

 

« La diaspora centrafricaine en France est constituée majoritairement de vautours et des Cubes-Maggi, ce sont les charlatans politiques omniprésents dans les Fora, même s’ils ne valent pas grand chose. La RCA aura beaucoup de mal à se mettre en orbite de développement ».

Une vague de la diaspora centrafricaine à Paris, navigue entre Paris et Bangui à chaque articulation politique. Il est difficile de dire ce que fait la diaspora centrafricaine en France. Beaucoup vont et viennent sans changer les débats, sans peser dans la balance. Ces moisissures humaines qui végètent en France, rasent les murs de l’aéroport Roissy Charles De Gaule, pour aborder les autorités centrafricaines de passage à Paris et négocier des postes. A la chute du feu président Patassé, ils ont fui en France. Dès que la situation politique se stabilise, ils reviennent, prompts à jouer les joutes oratoires, à encenser les journalistes, mais dès qu’ils sont nommés quelque part, ils oublient les journalistes. Aucune différence entre la diaspora en France et les Centrafricains du territoire. Ce sont des spécialistes de la chasse aux postes. Ces vautours font réellement quoi et représentent quoi en France ?

 

La diaspora d’ailleurs

La diaspora camerounaise, sénégalaise, malienne, pour ne citer que ces quelques cas, est aux antipodes de celle de Centrafrique. La diaspora d’ailleurs revient au pays avec des entreprises, avec les nouvelles technologies, des euros, des dollars dans leur pays pour construire des hôtels, des écoles, des forages, des hôpitaux, des immeubles. Sur un (1) an, ce sont des milliards qui se déversent dans leur pays. Elle aime son pays, elle se soucie de son peuple, elle comble son pays. Elle crée des emplois, vole au secours des plus démunis. La diaspora centrafricaine vient chercher le travail à Bangui. Une fois limogée, elle reprend le chemin de Paris en France et ainsi de suite. Qui va développer la RCA ? Les diplômes, il est permis d’en douter, car les prestations ne reflètent pas les paniers qu’on brandit à tout vent. Les inventions, les innovations, la création d’entreprisses, c’est la diaspora d’ailleurs. Que font les Centrafricains en France, s’ils doivent ajouter la médiocrité à la médiocrité, la mendicité à la mendicité, le parasitisme au parasitisme. Toute leur vie, ils ne feront que la navette Paris-Bangui, Bangui-Paris, comptant sur la générosité des français.

 

Cube-MagGi, une classe sociale

Cube-Maggi, ce sont les caméléons qui trouvent une place au soleil, en s’adaptant très vite à l’environnement. Ils n’ont pas fini de défendre leur régime défunt que déjà, par salto avant, ils font les yeux doux au nouveau régime. Des individus sans scrupule, des sangsues qui vivent du sang des autres. Ils ont un accès facile auprès des autorités, la langue mielleuse, spécialistes des manipulations des jeunes, ils font miroiter des capacités qu’ils n’ont pas en réalité. Comme « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute », la stratégie vaut bien un poste quelque part sans doute. Ils ne reculent devant rien pour se hisser dans tous les fora, sans en avoir l’expérience nécessaire en la matière. La RCA se meurt à juste titre parce que tout est médiocre.

Les dirigeants, la diaspora, la classe politique, la société civile, aucun groupe n’émerge. De tous les candidats à l’élection présidentielle, aucun n’est en mesure de dire ce que sera la RCA en 2020 ou 2030. Tous versent dans du verbiage difficilement convaincant. Cube-Maggi est dans toutes les sauces et a un but alimentaire. Dialogue, oui, mais pour aboutir à quoi ? La RCA est encore au stade de l’adolescence politique. La Communauté internationale a de la peine à dégager un leadership national.

La diaspora centrafricaine tous pays confondus, ne pèse pas plus d’un gramme. Celle qui travaille réellement dans un pays X, oublie purement et simplement leu pays. Ce sont des apatrides. Aucun sentiment patriotique comme chez nos frères d’Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Sud. La crise centrafricaine traîne en longueur, faute d’un leadership national affirmé, un patriote convaincu, un homme de poigne, capable de reconquérir la souveraineté de la RCA, de mettre un terme au conglomérat de la mafia internationale. Ce qu’ils doivent comprendre, c’est qu’avec une présidente comme Catherine Samba-Panza, les élections n’auront jamais lieu. Il n’a pas d’objectif, sauf de prolonger autant que possible la transition. La mafia internationale a les mains libres pour traire la vache à lait, la RCA. Que la crise dure cent (100) ans, ce n’est pas leur problème. La mafia internationale pille à volonté les richesses du pays. Les Centrafricains ne sont pas encore mûrs pour relever le défi, lire et contourner la masse de la mafia internationale. Dommage !

 

CQFD: Monsieur BELA, la diaspora des autres pays a su réaliser des projets sérieux dans leurs pays grâce à l'appui des autorités de leurs pays mais aussi et surtout grâce à la combinaison de plusieurs facteurs parmi lesquels la sécurité des investissements, l'électricité, les moyens de communications modernes. Il est des ressortissants centrafricains qui brûlent d'envie d'investir dans leur pays mais qui se sont d'une part butés à certains actes avérés de corruption des agents de l'administration et même de certaines autorités compétentes de haut niveau. Ajouté à cela le manque d'électricité recurrente. Vous me direz  que l'on peut investir dans ces conditions ?

Cela etant, il y'a vraisembablement des ressortissants centrafricains qui pensent que le fait de vivre à l'étranger particulièrement en europe suffit à être ministre, president en RCA et qui véhiculent des messages sur la toile totalement en déphasage avec la réalité du terrain.

Balao



11/03/2015
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