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Le collaectif des ressortissants de la Ouaka interpelle les dirigeants de la transition

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Bambari, chef-lieu de la Ouaka, est située au centre-est de la RCA. Cette préfecture participe énormément à l’économie du pays. Car on y trouve dans la Ouaka toutes les potentialités : sa densité intense permettant une agriculture étendue, son sous-sol qui regorge de diamants et de l’or constitue un atout indispensable pour le développement. Quand à l’élevage, pêche et chasse, elles sont pratiquées par tous les habitants.
Mais depuis la prise du pouvoir de Djotodia, cette ville s’est dégradée. Après les évènements du 05 décembre 2013 jusqu’au jour d’aujourd’hui, cette préfecture a perdu ses patrimoines au détriment des étrangers (mercenaires tchadiens et soudanais) et le phénomène Séléka est venu accroitre la souffrance de la population de la Ouaka.
Eu égard à cette situation, le collectif des ressortissants de la Ouaka (CORASUK) est monté au créneau pour dénoncer toutes les exactions commises par les milices (Séléka et anti-balaka) qui ont semé et continuent de semer la terreur dans la Ouaka. C’est ainsi que le collectif des ressortissants de la Ouaka en a profité pour lancer un message aux dirigeants de la transition : à la présidente Catherine Samba-Panza, au chef du gouvernement Mahamat Kamoun, ainsi qu’au président du CNT Alexandre-Ferdinand Nguendet, d’œuvrer au bon sens du terme pour la sécurité de la Ouaka en général et de Bambari en particulier. Car les faits douloureux et alarmants brisent encore le cœur de ses ressortissants et ses habitants. Les déplacés internes en provenance de Bambari sont abandonnés dans les sites. Pourtant un organisme humanitaire (OIM) s’est chargé depuis leur déplacement jusqu’au site de leur apporter une assistance (nourriture, santé et protection). Semblerait que cet organisme n’a jamais manifesté la volonté pour aider ses déplacés. C’est pourquoi le collectif a clamé haut et fort le retour de ses déplacés par l’humanitaire en charge, c’est-à-dire OIM. Car un adage dit : « on est heureux chez soi qu’ailleurs ».
En effet, il ne manque pas cependant la question de réhabilitation et le redéploiement des FACA pour qu’ensemble avec les forces onusiennes, elles arrivent à sécuriser la Ouaka. Ce collectif accuse le gouvernement d’avoir majoré le salaire des membres du gouvernement alors que le pays souffre à révéler la tête. Il ajoute que le luxe d’augmenter inutilement la masse salariale par la formation d’un gouvernement pléthorique et non représentatif des couches sociales relève de la gabegie du politique.
La paix dans la Ouaka en général et dans Bambari en particulier est l’une des préoccupations majeures de la population de la dite localité et ses ressortissants. C’est dans cette optique que ces derniers demandent à l’Exécutif, les forces internationales et les organisations nationales et internationales de voler au secours de ses habitants pour la paix durable avant les élections prochaines.

 


Jean-Bernard YAMAZECKA

 



14/10/2014
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