CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

La résidence de l’Imam Oumar Kobine Layama sis à Ngaragba, derrière la maison d’arrêt centrale à Bangui, a servi de cadre à une conférence de presse, présidée par le président du Bureau de Cercle de Réflexion et d’Action des Cadres Intellectuels Centrafricains Musulmans (CRACICM), le mercredi 17 septembre 2014 à partir de 10 heures.
En effet, l’objectif de ladite conférence est de mettre la presse au parfum de leur initiative, afin que la presse puisse informer la Communauté nationale et internationale sur la volonté de ce cercle à contribuer au retour de la paix, de l’unité et de la cohésion sociale entre musulmans et non musulmans pour un vivre ensemble et durable. A cet effet, le cercle à souligner l’urgence et la nécessité impérieuse de s’aligner derrière Kobine Layama, comme un seul homme pour favoriser la réussite de la réconciliation et de la reconstruction nationale.
Selon le président dudit club, monsieur Zacharia : « Il est temps, voir grand temps de s’atteler à l’effort pour un retour à la paix, à la cohésion sociale ». Et d’ajouter que « la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse ». Il a mis l’accent sur les conditions des frères musulmans exilés. Il a reconnu l’impact négatif de la crise qui a frappé tout le monde. Le cercle travaille sous le guide de la Communauté Islamique Centrafricaine (CICA). Et la CICA est la seule représentation des associations musulmanes en Centrafrique. Le cercle préparera dans un proche avenir une assemblée générale en vue d’officialiser ses activités. Ceci permettra au cercle de recenser les cadres intellectuels musulmans centrafricains pour des actions dynamiques en faveur de la cohésion sociale. Car selon Zacharia, « La RCA appartient à nous tous ». Il convient de préciser que, le cercle a vu le jour il y a seulement trois (3) mois. Et que des projets de sensibilisations composés d’une équipe mixte (musulmans et non musulmans) seront dépêchés dans certaines localités pour les sensibilisations et la conscientisation. « Beaucoup de musulmans centrafricains ont compris qu’ils étaient dans l’erreur », a dit en filigrane, monsieur Tchakpa Mbrède, président-adjoint de la CICA.
Le cercle n’a rien à voir avec la coalition Séléka, si seulement avec les musulmans de la Séléka. Présentement le cercle compte 42 cadres et intellectuels musulmans centrafricains dont 10 dans le bureau. Le cercle par la voix de son président n’a pas passé par quatre chemins pour reconnaitre le travail d’hercule que l’Imam Kobine Layama a abattu (énorme travail de sensibilisation). Il en a profité pour remercier la presse de tout faire pour informer l’opinion nationale et internationale sur les réelles motivations du cercle. La conférence a pris fin à 11 heures.

Jacques-Oscar Youméré