QUELQUES RAISONS POUR LESQUELLES LES FORCES INTERNATIONALES NE DOIVENT PAS COLLABORER AVEC LA SELEKA
APPEL POUR L’ARRESTATION DE DJOTODIA ET SA BANDE D’ENTURBANNES
L’opinion nationale et internationale suite aux exactions et crimes interminables que subit la population centrafricaine depuis le mois de mars espéraient avec le feu vert de l’ONU et le déploiement des forces internationales mettre fin aux souffrances des Centrafricains. Force est de constater au grand étonnement de tous que ces forces internationales en l’occurrence les troupes françaises pavanent royalement aux côtés des bourreaux sanguinaires des centrafricaines mués en forces de sécurité et de défense.
Des points importants et probants doivent normalement être pris en compte par M.Hollande dans cette intervention française en court en Centrafrique afin de ne pas répéter l’erreur du Mali avec le MNLA en Rep Centrafricaine :
1) La centrafrique est envahie par des bandes armées animées par une conviction réligieuse.
Le leader, celui qui a ouvert la boite de pandore sur la RCA, Michel Djotodia est musulman. En faisant appel à ses coreligionnaires soudanais et Tchadiens pour prendre le pouvoir en Centrafrique Michel Djotodia mesurait pertinemment l’influence que cela pourrait avoir sur la population centrafricaine à 98% chrétien.
Les Tchadiens et soudanais ne parlant pas la langue du pays le sango, ne connaissant personne en RCAn’ont aucun etat d’âme ce qui dénote le degré et la gravité des crimes.
D’ailleurs, la majorité des FACA chrétiens qui ont rallié la cause séléka au depart ont été soient écartés soient éliminés, soient ont décidé d’entrer dans la clandestinité pour préserver leur vie.
Il n’y a pas de raison que les forces françaises puissent collaborer et cautionner un régime qui masque une idéologie religieuse car derrière cette façade séléka se cacheraient l’Iran, le Quatar et le Soudan, les grands argentiers de la Séléka.
Les insuffisances et incompétences de Djotodia dans la maîtrise de la situation depuis onze mois ne sont rien d’autre qu’un jeu de dupe pour perpétuer l’insécurité, mécanique pour asseoir leur idéologie et leur autorité. La dissolution sans désarmement de la séléka par Djododia, n’était qu’une vaste plaisanterie politique. Car la séléka s’est reconstituée depuis lors en brousse sous le commandement du Général Moussa Assimé réplié à Birao avec un nombre impressionnant d’enturbannés et d’armements partis depuis l’annonce du déploiement des troupes françaises. Pour preuve, aucune information officielle, aucune interpellation devant le CNT sur la nature du compromis objet de du départ de Moussa Assimé de Bangui.
2) Djotodia ne compte pas se rétirer à la fin de la période de transition.
Plusieurs signes le démontrent. La montée des exactions voulues et orchestrées par Djotodia et ses coréligionnaires soudanais et tchadiens en passant par un mouvement en phase d’être crée par des situationnistes de la diaspora et de Bangui proches du pouvoir de Bangui qui projettent d’organiser un vaste mouvement de soutien à la candidature et au maintien de Michel Djododia au pouvoir dont le sulfureux porte parole de la présidence.
Ajouter à cela les incessants déplacements du Ministre des Mines neveu de Djotodia Monsieur Djono Haba entre l’europe, l’afrique et Bangui alors que les ressources minières du sous sol centrafricain sont sous embargo qui démontrent que le pouvoir en place pille, profite et prépare la guerre par tous les moyens, en un temps records et en toute illégalité des ressources naturelles du pays.
Des informations à prendre au sérieux demontrent que l’Iran serait derrière l’exploitation de l’uranium centrafricain par l’Afrique du Sud en ce moment en toute clandestinité ce qui n’a pas été du goût des Americains, et qui a nécessité le déplacement de L.Fabius sur place à Bangui. Entre Zouma et la France c’est le grand froid en ce moment !
Aussi, selon une autre source sûre, Michel Djotodia aurait sollicité le conseil de Blaise Compaoré et de Issoufou Mamoudou du Niger pour l’aider à se présenter aux élections et à truquer pour se maintenir au pouvoir. Ces présidents lui auraient déconseillé de ne pas y penser, même pas en rêve.
On voit y déjà le degré d’appétit ambiguë voir vorace du pouvoir de l’autoproclamé de Bangui.
3) La seleka continu de tuer, d’assassiner et de piller malgré la présence des forces internationales en RCA
D’après les dernières informations reçues, les éléments de la séléka se sont repliés dans les quartiers difficiles d’accès laissant les grands artères et avenues de Bangui aux troupes françaises et à la Misca.
Les exactions s’accentuent sur les civils aux quartiers Boy-Rabe, PK12,PK13,KM5 et dans l’arrière pays et surtout la nuit.
La séléka distribue les armes aux civils musulmans !
Le numéro d’urgence (72753722) pour appeler les troupes françaises n’est pas fonctionnel et de surcroit ceux-ci ne peuvent pas accéder aux quartiers les plus reculés de la capitale Bangui là ou se perpétuent assassinats, viols et pillages à grande échelles sur les civils surtout chrétiens.
Pour stopper ce massacre, l’extrême urgence oblige d’arrêter le président Djotodia, Nourrédine, le colonel Yassin basé au Km5, les douze commandants des zones militaires tous musulmans tchadiens et soudanais nommés par Monsieur Djotodia.
Ces personnes citées sont le centre névralgique de ce massacre à la Rwandaise qui se dessine en Rep Centrafricaine.
La Redaction
A découvrir aussi
- Centrafrique : l’intervention de la dernière chance
- RCA : Urgence de l’envoi de casques bleus
- Europe : Les tribunaux nationaux étendent la portée de la justice
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 80 autres membres