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Vers la création d’un guichet concessionnel à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale

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Agence Ecofin) - La banque centrale des six Etats-membres de la zone CEMAC (BEAC), que sont le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine, vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt, pour le recrutement d’un consultant devant réaliser l’étude de faisabilité, en vue de la création du guichet concessionnel de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), que préside le Gabonais Michaël Adandé.

Les candidats intéressés par cette prestation, apprend-on, doivent s’assurer de disposer «au cours des 10 dernières années, d’une grande expérience dans le domaine des réformes institutionnelles en matière des finances, en particulier dans le domaine des ressources concessionnelles». Les offres sont attendues au plus tard le 4 septembre 2014 au siège de la BDEAC à Brazzaville, au Congo, ou à l’adresse électronique de cette institution financière sous-régionale.

L’étude, qui sera financée par un crédit IDA de la Banque mondiale, consistera, d’après l’appel lancé par la banque centrale, a «définir les modalités d’alimentation de la structure (constitution des ressources, pise de participations, etc.) ; définir les modalités de mise en place du fonds, notamment son statut, sa forme juridique et sa zone d’intervention ; définir les conditions de financement ; élaborer un plan d’action ainsi qu’un projet de statut et textes règlementaires ; élaborer un programme de formation et de transfert du savoir-faire en direction des services de la banque… »

Considérée comme bras armé du financement des projets communautaires ou individuels des secteurs privé ou public des Etats membres de la CEMAC, la BDEAC, au travers de son futur guichet concessionnel, ambitionne d’accroître non seulement ses capacités d’intervention en attirant les chercheurs de capitaux découragés par les taux d’intérêt du marché, mais aussi de pouvoir mettre à la disposition des Etats-membres et de leurs opérateurs économiques, des prêts contenant «un élément don d’au moins 35 %», si l’on s’en tient à la définition de la concessionnalité faite par le Fonds monétaire international (FMI). L’élément don étant lui-même définit comme «la différence entre la valeur nominale du prêt et la somme de la valeur actuelle des futurs paiements que devra effectuer l’emprunteur au titre du service de la dette, exprimée en pourcentage de la valeur nominale».

 

 

BRM



02/09/2014
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