CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

La France muscle son dispositif en Centrafrique à quelques jours d’une probable intervention militaire. Le nouvel ambassadeur Charles Malinas, jugé plus «réactif» que son prédécesseur, prendra ses fonctions à Bangui dès mardi.

Nommé sur décision expresse de Laurent Fabius,il sera accompagné d’un diplomate et de quatre agents du centre de crise qui viendront renforcer l’équipe déjà en place. Paris attend une résolution du conseil de sécurité de l’ONU -sans doute en milieu de semaine-pour lancer une opération contre les bandes armées qui ravagent le pays depuis mars 2013 et le renversement du président François Bozizé.

Le Parisien

Lu sur Jeune Afrique.com 

Centrafrique : la chasse aux criminels est ouverte

Des sanctions devraient être prochainement prises à l'ONU contre certains membres de l'ex-Séléka. À charge, ensuite, aux forces militaires sur place de les faire appliquer.

La résolution onusienne qui doit être adoptée dans le courant de la semaine devrait prévoir des sanctions contre certains membres de l'ex-Séléka. Un comité sera chargé par le Conseil de sécurité de les identifier. L'Union africaine a déjà transmis une liste au bureau de la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). De leur côté, les militaires français ont localisé la plupart des colonels, commandants et capitaines de l'ex-rébellion. Parmi eux, Noureddine Adam, numéro deux de la Séléka et patron du Comité extraordinaire de défense des acquis démocratiques (Cedad) - autrement dit : la police politique - jusqu'à sa dissolution, le 27 novembre. Depuis une dizaine de jours, ce dernier se fait très discret et multiplie les déplacements à travers le pays.