CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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La Centrafrique risque de devenir le théâtre d'un "génocide" (ONU)

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NEW YORK, 1 novembre 2013 (AFP) -

 

Un haut responsable de l'ONU chargé de la prévention des génocides a prévenu vendredi que la Centrafrique pourrait devenir le théâtre d'un "génocide", à l'heure où les violences inter-communautaires risquent de prendre un tour religieux entre chrétiens et musulmans. "Certains groupes armés tuent sous couvert de leur religion et mon sentiment est que les communautés chrétiennes et musulmanes vont finir par s'entretuer", a déclaré Adama Dieng, chargé de la prévention des génocides à l'ONU, après une réunion informelle du Conseil de sécurité consacrée à la situation dans le pays. La Centrafrique a sombré dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé en mars et la prise du pouvoir par les rebelles de la Séléka de Michel Djotodia, investi le 18 août président de transition. Une force panafricaine sous l'égide de l'Union africaine est présente pour aider le gouvernement à rétablir l'ordre, mais elle manque de personnel et de moyens. La France veut faire voter au Conseil de sécurité une résolution qui soutiendrait la force panafricaine et préparerait la mise en place d'une opération de maintien de la paix de l'ONU. Selon l'ambassadeur de France Gérard Araud, la force de l'ONU devrait comprendre entre 8.000 et 10.000 soldats et le Conseil de sécurité pourrait approuver une résolution sur la crise en Centrafrique dans le courant du mois. M. Dieng a dit soutenir l'appel de la France et s'est dit favorable à l'ouverture d'une enquête de la Cour pénale internationale (CPI). "Si nous n'agissons pas maintenant promptement, je n'exclue pas l'éventualité qu'un génocide ait lieu en République centrafricaine", a encore affirmé Adama Dieng. "Les troupes africaines ne suffisent pas. Le pays a été totalement ravagé. Le chaos règne", a-t-il ajouté. "Il est impératif qu'une mission de maintien de la paix de l'ONU se rende sur place". Selon lui, une commission d'enquête indépendante devrait se pencher sur les "crimes atroces" commis depuis le mois de mars, et les "responsables" devraient être jugés par la CPI. Adama Dieng a également expliqué s'être entretenu avec la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, et elle lui a assuré qu'elle allait examiner "le cas de la République centrafricaine". 

 

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02/11/2013
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