CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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Cyrus NABANA PROPOSE UN PROJET SOCIAL ET DEMOCRATIQUE POUR LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

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Par Cyrus NABANA
 
« Les peuples sans honneur perdent tôt ou tard leur liberté et leur indépendance. Celui qui accepte d’être un lâche esclave ne peut avoir d’honneur, car un tel honneur deviendrait, dans le plus court délai, l’objet du dédain général. »
 
Nous vivons aujourd’hui cette situation. Nos hommes politique ont accepté d’être de lâche esclave sans honneur, prêts à bafouer leurs idéaux, fruits de durs combats, pour obtenir dans de court délai un maroquin ministériel.
Si nous en sommes arrivés là aujourd’hui, c’est justement parce que ceux ou celles qui devaient conduire la destinée de notre nation ne se sont pas comportés comme des personnes dignes avec un certain honneur. Ils ont préféré la prostitution politique individuelle au détriment de l’émancipation nationale collective. Tous les hommes politiques aujourd’hui qui s’avancent pour briguer l’investiture suprême ont été à un moment donné au pilotage de l’Etat. Quels en sont les résultats ? A en voir la situation actuelle du pays, ils n’ont pas été à la hauteur et ne peuvent se dédouaner car ils n’ont jamais démissionné quand les situations dérivaient, attendant à chaque fois d’être reconduits dans un nouveau gouvernement. A cause d’eux, nous avons perdu notre liberté, notre indépendance. Nous sommes réduits aujourd’hui à quémander l’assistance de la communauté internationale pour nous sortir de ce marasme, de cet enfer. Nous sommes aujourd’hui de lâches esclaves n’ayant plus d’honneur, plus dignité. Cependant, il serait également lâche de notre part de ne pas réfléchir à toutes les options possibles pour nous extraire de cette situation.Alors que pouvons nous envisager pour sortir de cette situation ? Il faut savoir dans un premier temps que la souveraineté, populaire et nationale de la République Centrafricaine, est indivisible, inaliénable et imprescriptible. Par conséquent, nous devons nous rassembler et recréer un nouveau pacte républicain dans lequel chaque centrafricain retrouve sa place. Nous devons reconstruire ce qui a été détruit par ces différents régimes qui se sont succédés à la tête de notre nation. Ce pacte républicain a pour socle les thèmes suivants :
 
  •  La Centrafrique est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ;
  •  Nous devons rétablir l’indépendance nationale et la souveraineté populaire ;
  • Nous devons rétablir une politique étrangère et de défense indépendante, souveraine ;
  • Nous devons revivifier la démocratie érodée par des décennies d’abandon national et républicain.
Par conséquent nous devons nous rassembler majoritairement autour de ce projet de société, autour de la nation et de la République trahies et actuellement en cours de sabordage.
Les citoyens, les compatriotes de toutes les sensibilités, fidèles à notre pays, nous devons de toute urgence nous retrouver autour d’un projet politique, social, démocratique et de salut public.
Ce rassemblement est appelé à mobiliser les citoyens, indépendamment de leurs convictions politiques, religieuses ou de leurs origines ethniques, et qui massivement, sont restés fidèles à l’exigence d’une Centrafrique libre et qui sont attachés à la souveraineté de notre peuple ainsi qu’à son droit inaliénable à disposer de lui-même.
Dans cette perspective, la construction par étapes, d’un rassemblement populaire appelé à devenir majoritaire est possible et crédible. Elle permettrait de rétablir la démocratie, l’indépendance nationale et la souveraineté populaire. La reconquête de la souveraineté nationale et le rejet de l’assistanat, libéreront aussi la possibilité d’une politique économique et sociale progressiste.
L’élaboration d’un Pacte National et Républicain, la nécessité historique de contribuer à la construction d’un rassemblement populaire majoritaire pourrait ouvrir la voie à un processus menant à la convocation de véritables Assises de la République, nous permettons de traiter tous les véritables maux qui sont à l’origine de la dérive totale de notre nation.
Il est manifestement aujourd’hui nécessaire de réaffirmer la République, son unité et ses principes, de rétablir la souveraineté nationale et populaire et de remettre le progrès social à l’ordre du jour, autant d’objectifs qui impliquent de la part de tout un chacun de reconsidérer de fond en comble son amour et son engagement au service de notre nation. A cet effet, il sera nécessaire d’abandonner la désastreuse logique d’engagement politique partisane prônant le choix des origines ethniques ou du copinage. Nous devons être rassemblés autour d’un vrai projet de développement et d’émancipation de la société. Nous devons abandonner toute vassalisation à une star politique.
 
A. La Centrafrique est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale
 
1. Réaffirmer l’unité et l’indivisibilité de la République ainsi que la citoyenneté.
 
En effet la force d’une nation, ainsi que sa raison d’être demeurent dans l’unicité de ses filles et de ses fils. Nous devons être indivisibles, dégager de l’amour les uns envers les autres, prouver au monde que nous constituons une patrie. Notre nation n’est pas fondée sur des critères ethniques ou religieux. Pendant longtemps, nos hommes politiques ont joué sur cette corde ethnique en évitant souvent de le crier à hautes voix, mais cela se traduit dans les faits. Il y a eu avec :
 
  • Dacko et Bokassa, une volonté d’accaparation du pouvoir par les Ngbaka ;
  •  Kolingba, les Yakoma et les Sango ;
  • Patassé, les Sara et les Kaba ;
  • Bozizé, les Gbayas ;
  • Djotodjia avec les Goulas, les Roungas et certains citoyens de confessions musulmanes.
Il ne faut pas oublier que la 1ère de notre devise est UNITE. Nous devons sortir de cette logique de gestion du pouvoir et associer toutes les filles et tous les fils de la Centrafrique à la gestion du pays. Par conséquent une des conditions de retour dans la bonne marche de la nation est de réapprendre à vivre ensemble en tournant cette page de catégorisation du pouvoir et de rejet de l’autre. Deux outils que nous devons remettre à l’ordre du jour qui nous permettront de retrouver cette unité sont : le service militaire et le service civil.
 
a. Le service militaire : c’est un facteur essentiel de cohésion dans une nation. Toutes les personnes qui y sont envoyées sont traitées de manière équitable. Elles apprennent à se connaître et à se supporter. Elles partagent les joies mais également les peines de frères d’armes. Tous les garçons et les filles qui y participent apprennent la notion de patriotisme, de l’amour du drapeau, du respect de leur devise. Durant le service militaire, les citoyens devront si ce n’est pas le cas, apprendre un métier. Ils seront sensibilisés et formés à l’amour patriotique. La durée du service militaire peut être fixée soit à 1 an ou 2 ans pour toute personne atteignant ses 18 ans. Dans un premier, tous les jeunes de 18 à 30 ans devront participer à ce service militaire.
 
b. Le service civil : Durant le service militaire, le citoyen devra recevoir une formation, si ce n’est pas encore le cas. Mais avant de le rendre à la vie civile, il devra rendre un service à la nation par le biais du service civil. En effet il devra offrir gracieusement ses compétences pour une durée de 6 mois à 1 an à la société, dans le périmètre du métier qu’il a appris avant ou pendant son service.
Les modalités de ces deux services restent à développer, mais le but final est de développer chez les filles et les fils de la Centrafrique les notions d’unité et de citoyenneté.
 
2. Réaffirmer, renforcer et promouvoir la laïcité qui est l’un des principes fondateurs de la République et de son unité.
 
Suite à la prise du pouvoir par les Séléka, certaines régions de la RCA subissent une dérive religieuse notamment islamique. Les programmes d’instruction civique doivent être remis à l’ordre du jour, en mettant l’accent sur la pédagogie afin que les nouvelles générations s’imprègnent fortement de la notion de laïcité.
La République Centrafricaine a toujours été quelques soient les régimes qui se sont succédés, un pays laïque où chaque citoyen a le droit de pratiquer la religion de son choix. Nous devons demeurer fermes sur ce principe : Chaque citoyen devra être libre dans le choix et l’exercice de sa foi.
 
3. Refuser le communautarisme et l’ethnicisme
 
Nous devons combattre politiquement la logique de division, contraire aux valeurs de la République, à son unité et à la solidarité entre citoyens. Le communautarisme est une logique délétère et porteuse d’affrontements ethniques, religieux ou autres, au sein de la Nation. La solidarité républicaine est avant tout populaire, citoyenne et nationale, elle doit rejeter toute forme d’ethnicisme, de tribalisme et de xénophobie.
Le communautarisme a constitué la base de la descente en enfer de notre pays. Les régimes qui se sont succédés ont privilégié le communautarisme et l’ethnicisme. Si aujourd’hui la communauté musulmane, la communauté peulh ainsi que les ethnies du Nord dégagent ce sentiment de revanche, c’est parce que pendant des décennies, elles se sont senties marginalisées, écartées de la gestion du bien publique. Ceci ne pardonne pas des comportements ignobles, atroces que nous constatons aujourd’hui, notamment dans les réactions des bergers peulhs vis-à-vis des agriculteurs avec qui ils partagent leurs périmètres d’activité. Mais il faut identifier la source du mal et cette source est le développement du communautarisme et de l’ethnicisme dans notre pays. Par conséquent nous devons combattre cela par le vivre ensemble, la pédagogie du vivre ensemble et nous avons cité des outils ci-dessus qui nous permettent de remédier à cela : le service militaire et le service civique, services où tout citoyen, quelque soit sa communauté ou son ethnie doit s’y soumettre.
 
4. Bâtir une économie de progrès social
 
En effet, nous devons bâtir une économie en faveur du peuple et au service de la Nation. Or aujourd’hui, le citoyen centrafricain n’arrive pas à vivre de l’économie de son pays. L’économie de la Centrafrique ne génère pas d’emploi. Nous devons réfléchir à comment promouvoir la ré-industrialisation de la Centrafrique. Il ne s’agît pas de construire de grosses usines de fabrication automobile ou autres de ce genre, mais d’identifier les produits de première nécessité et voir si ceux-ci ne peuvent pas être transformés en Centrafrique. Prenons l’exemple des allumettes, des huiles, du sucre, des habits (notamment les pagnes), etc. Ce sont des produits qui étaient auparavant produits en Centrafrique. Il faut relancer ces usines, les reconstruire si il le faut. Le citoyen centrafricain doit être digne du fait qu’il réponde à ses différents besoins par le fruit de son travail.
 
5. Instaurer une véritable démocratie économique et sociale
 
En effet, les rênes de l’économie centrafricaine doivent être ouvertes à tous. Hélas avec la complicité de certains compatriotes, cette économie est tenue par une poignée de personnes notamment les libanais et les syriens, empêchant toute personne autre de s’investir dans ce périmètre. Il faut noter que cela n’arrive que parce que certains compatriotes acceptent les pots de vins pour torpiller les projets d’investissements de personnes n’appartenant pas aux cercles cités plus haut.
Nous devons donc éradiquer toutes formes de camaraderies économiques et financières de la direction de l’économie et de l’Etat.
Cela se traduira par la coexistence d’un secteur public décisif et d’un secteur privé non hostile à la nation ainsi que par l’existence d’entreprises à capitaux mixtes. Le développement de la participation de la diaspora centrafricaine dans ces capitaux est important car elle garantira l’indépendance financière de notre pays. Nous n’aurons pas à nous endetter continuellement auprès du FMI ou de la Banque Mondiale. Par conséquent, le développement de structure comme les fonds de dotation orientés vers le développement économique s’avère nécessaire.
 
6. Replacer la justice sociale et le progrès au premier plan des objectifs de la République
 
En effet si aujourd’hui beaucoup de personnes s’engagent dans les divers groupes militaires, c’est notamment parce qu’elles sont victimes d’une injustice sociale. Elles ont ce sentiment qu’une certaine classe s’approprie la richesse nationale et qu’elles sont, elles, laissées pour compte. Par conséquent, il faut rétablir une justice sociale, démontrer que l’ascenseur social est disponible pour tous et non que réserver à une certaine catégorie de la population. Cela va redonner un élan et une dynamique nouvelle à la Centrafrique.
 
7. Stopper l’abandon des sociétés d’Etat et rétablir les services publics
 
Suite à des politiques de camaraderies et de copinages, les sociétés d’Etat se sont retrouvées à leur tête des personnes ne disposant pas de compétences nécessaires pour piloter ces entreprises. De nombreuses entreprises telles que SOCADA, SEGA, SOCACIG, SOGESCA, SOCATEL, SODECA, ENERCA, UCATEX … ont disparu ou sont à l’abandon car mal dirigées. Nous devons mettre en place un vrai programme de formation des dirigeants de nos entreprises afin de les relancer et les consolider. Nous développerons un peu plus loin leur mise en oeuvre.
 
8. Valoriser le travail par une plus grande implication des salariés
 
Le salarié centrafricain a perdu l’amour et le goût du travail. Il faut remédier à cela en développant une plus grande implication des salariés dans la vie de l’entreprise par une promotion ambitieuse des mécanismes d’intéressement et de participation financière. En effet une association des salariés via la participation des salariés dans les fonds de leur entreprise générera une plus grande mobilisation de ceux-ci pour la réussite de leur entreprise.
 
 
B. Rétablir l’indépendance nationale et la souveraineté populaire
 
« On ne se bat pas pour un esclave qui ne lutte pas pour s’affranchir »
En effet, nous devons par tous les moyens rétablir l’indépendance nationale et la souveraineté populaire seule gage pour sortir de l’assistanat. Pour cela, la diaspora centrafricaine doit apporter principalement sa contribution.
 
9. Reconquérir l’indépendance de la Centrafrique
Les éléments constituant la Séléka ont morcelé le pays en plusieurs fiefs sous leur autorité avec les exactions qu’on y connaît. Aujourd’hui, notre pays ne dispose pas d’armée républicaine forte afin de chasser ces entités. Par conséquent nous remettons notre sort aux forces étrangères notamment de la MISCA et de SANGARIS. Nous devons très rapidement sortir de cette situation en mettant en place un vrai programme de formation et de restructuration de nos forces armées. Chaque ligne budgétaire des forces armées devra être clairement définie avec leur mise en oeuvre et les résultats attendus.
 
10. Rejeter la vassalisation de notre pays la Centrafrique
 
En effet, face à la menace perpétuelle des groupes armées (diverses rebellions, LRA,…), nous devrons réorganiser nos forces armées, mais également développer un vrai partenariat avec nos voisins pour ne pas se retrouver dans une situation d’assistanat qui flirte avec une vassalisation. De même, nous devons revoir nos accords de coopération avec notre principal partenaire historique la France et définir quel mode de coopération nous pouvons mettre en place pour la stabilisation et la sécurité de notre nation le temps de former et de disposer d’une armée forte. Bien sûr nous serons dans l’obligation de lui proposer une compensation qu’il nous faudra définir.
 
11. Mettre en place une épargne centrafricaine orientée vers l’investissement
 
En effet cela devra nous permettre de promouvoir un patriotisme économique lié à une volonté de progrès dans tous les domaines. Cette épargne devra permettre de soutenir une économie nationale solidaire et sociale.
 
12. Rétablir et renforcer le secteur publique
 
Le rétablissement et le renforcement d’un secteur public puissant, la nationalisation de l’ensemble des secteurs stratégiques seront la base économique de notre indépendance nationale reconquise.
 
13. Développer des coopérations bilatérales et multilatérales
 
En effet nous devons mettre fin aux accords d’intérêts personnels qui ont beaucoup été développés par les régimes qui se sont succédés. Nous devons définir des accords de coopération clairs qui vont permette à chaque centrafricain de jouir des richesses de son pays. Pour cela nous devrons rechercher des accords de coopération respectueux pour notre peuple, pour son progrès, sa justice et son émancipation.
 
14. Rétablir le lien Armée-Nation
 
En effet, comme nous l’avons évoqué au point 1, nous devons rétablir le lien Armée-Nation en rétablissant un service militaire de conscription à coté d’une armée de métier totalement restructurer et de mettre en place un service civil.
 
15. Assurer le contrôle de nos frontières nationales
 
En effet, l’occupation de notre pays par des groupes armés étrangers non-conventionnels fait suite à un abandon de nos frontières par la classe dirigeante. Nous devons redéployer des garnisons militaires de 500 à 1000 soldats (par garnison) dans les régions exposées aux actions des groupes armés. Il ne sert à rien de regrouper les bases militaires au niveau de Bangui.
 
C. Rétablir notre politique étrangère
 
Aujourd’hui, si nous éprouvons du mal à réunir la communauté internationale pour nous aider à sortir de cette crise majeure, c’est parce que nous disposons d’un rayonnement extrêmement faible. Nous ne pesons pas dans le concert des nations au travers la diplomatie, le sport ou la culture.
 
16. Renforcer le rôle international de notre pays
 
Le renforcement du rôle international de notre pays passe par le déploiement à l’étranger de vrais diplomates disposant des compétences et des connaissances géopolitiques et géostratégiques. Nous devons mettre en place un programme de formation de nos compatriotes dans les grandes écoles de sciences politiques mondiales. Et ceci vaut de même pour le rayonnement culturel notamment au niveau de l’OIF et de l’UNESCO, structure dans lesquelles aujourd’hui la Centrafrique ne représente plus grand-chose.
 
17. Participer au nouvel ordre mondial de l’information et de la communication
 
Le droit à l’information, à la communication et à la connaissance pour tous. Il est triste de constater qu’aujourd’hui avec le développement de l’Internet, notre pays est encore très en retard sur le sujet. Seule une faible catégorie de la population y a accès, quand on sait la connaissance et l’information permet à un peuple de s’affranchir. Nous devons tout mettre en oeuvre pour inverser cette tendance et permettre à ce que la grande majorité des centrafricains soit capable de se connecter à de l’Internet à très hauts débits. Nous devons être au rendez-vous de l’internet car c’est aujourd’hui un facteur de développement d’un pays, surtout enclavé comme le nôtre.
 
D. Revivifier la démocratie érodée par des décennies d’abandon national et républicain
 
18. Elaborer une alternative politique nouvelle, républicaine, patriotique et sociale
 
Il faut continuer le combat démocratique, rendre la parole au peuple via des consultations démocratiques sur des sujets majeurs, développer les référendums d’initiative populaire tels que nous le voyons régulièrement en Suisse.
 
19. Renforcer l’Etat mais aussi les pouvoirs de contrôle du peuple
 
En effet, le peuple est souverain. Nous devons renforcer ses pouvoirs de contrôle par rapport à son appareil, aux gouvernements et aux élus, afin d’éviter le clientélisme et la camaraderie. Ceux-ci doivent répondre de leurs actes devant le peuple via des commissions du parlement ou de la société civile.
 
20. Construire un service publique puissant
 
La construction d’un service publique puissant qui devra permettre de développer la culture, l’éducation, la santé, les transports publiques ainsi que la recherche. En effet, un pays comme le notre, exposé à diverses pathologies notamment le paludisme, le SIDA, le choléra et la rougeole, il est dommage de ne pas disposer de laboratoires de recherche puissants sur le sujet.
 
C'EST ENSEMBLE QUE NOUS POURRONS RECONSTRUIRE NOTRE PAYS LA CENTRAFRIQUE.
 
Cyrus NABANA


15/03/2014
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