CENTRAFRIQUE NEWS EXPRESS

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LES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA ONT VISITÉ LE DOMICILE DE M. JUSTIN GOURNA ZACK

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Plus de dix jours après ce bref désarment, on se rend compte que les éléments de la Séléka s’activent dans le braquage et les enlèvements. Le quartier Kagamangoulou à Gobongo situé dans le 4ème arrondissement de Bangui n’est pas épargné de leurs forfaits. 

 

Les éléments de la Séléka chez Gourna, selon les témoins oculaires, l’épisode a commencé dans la soirée du mardi 16 juillet à partir de 17 heures où deux éléments de la Séléka de nationalité ont fait irruption dans ledit quartier jusqu’à atteindre la domicile de M. Gourna, à bord d’une moto. Ils étaient d’abord venus inspecter les lieux pour passer à après leurs actes ignobles et indignes d’un fils du pays mal éduqué. Quelques jeunes se sont interrogés sur le passage de ces éléments de la Séléka au niveau du quartier et commencent à se faire une idée d’eux après qu’ils aient pris le chemin du retour. Or, ils étaient venus seulement pour la reconnaissance du terrain. 

Quelques heures plus tard, aux environs de 19h30mn, on voit apparaître de nouveaux les éléments de la Séléka à bord d’un véhicule de marque Pick-up de couleur blanche, contenant des hommes habillés en tenue militaire et bien armés. Arrivés devant le portail de la concession de M. Gourna, ils sont descendus du véhicule puis se sont dirigés vers une cabine téléphonique d’un jeune qui s’appelle Médard. Les éléments de la Séléka l’ont bousculé et ont emporté son téléphone portable et d’autres produits de première nécessité. Après avoir exercé la violence sur Médard, ils se sont dirigés de nouveau vers le portail de Gourna. Ils ont forcé puis ont réussi à entrer dans la concession dans le but d’enlever deux véhicules dont un Suzuki et un PRADO. Malheureusement pour eux, ce sont des véhicules automatiques. Ce faisant, ils n’étaient pas facile pour eux de démarrer. Au même moment, trois jeunes du quartier ont suivi de bout en bout le scénario et ont jugé utile de passer au concert de casserole. Le concert s’amplifie, si bien qu’ils étaient obligés de faire des sommations pour disperser la population. Ce sera peine perdue, parce que les voisins ont attiré l’attention de beaucoup de personnes par ce concert de casserole. Ils étaient repartis tout en promettant de revenir dans 24 heures. 

 

C’est ainsi que, le mercredi 17 juillet 2013, à partir de 7h du matin, ils étaient arrivés en grand nombre à bord de BG 75, de couleur blanche, comme ils l’avaient promis le soir. Une fois arrivée devant la maison, ils ont encore fait la sommation, puis ils ont forcé de nouveau le portail. Ils sont entrés dans la maison et ont pris l’écran plasma et d’autres bagages. Au vu de cet acte crapuleux, les jeunes se sont révoltés, certains ont fait appel sur le numéro vert pour un secours nécessaire, mais en vain. Ils ont décidé de procéder par la stratégie de guerre aux cailloux, obligeant ainsi ces éléments Séléka de tirer en l’air pendant près d’une heure. Au su de ces détonations, arrive le directeur général de la sécurité du premier ministre en l’occurrence M. Ngayakon. Arrivée sur le lieu, il semblerait que c’est ce dernier qui va alerter les éléments Français, qui quelques minutes plus tard ont fait leur apparition dans un véhicule de marque Sovamag. Les éléments Français ont fait le film des événements puis ont eu un entretien avec quelques éléments de la Séléka. 

Il faut signaler que les éléments français n’ont pas empêché les Séléka d’emporter leurs butins. Selon les éléments français, ils sont venus pour faire le constate et faire leur rapport. 

Entre temps, dans la nuit du mardi 16 juillet, après la première visite de la Séléka, on a voulu conduire l’un des véhicules pour les mettre en lieu sûr. En cours de la route, le PRADO a été poursuivi par deux éléments de la Séléka à bord d’une moto. Ils ont même brisé le pare-brise du véhicule mais n’ont pas pu mettre la main sur le conducteur ni sur le véhicule. 

Au total, on peut dire que les éléments de la Séléka ne sont pas prêts pour mettre un terme aux souffrances du peuple centrafricain. Et le peuple, débordé par leurs comportements anti patriotiques, ne sait plus à quel saint se vouer. Il faut dire que le peuple attend de pied ferme le cantonnement et le désarmement de ces éléments qui continuent de faire du tort au Centrafricain.

 

Le Confident.net

 

L'enfer dans lequel sont plongés les centrafricains ne pourra disparaitre que si le contingent tchadien se retire de la RCA. Les voitures 4X4 intèressent particulièrement ces truands de la séléka non pas pour en faire usage en RCA car certainement les propriétaires finiront par mettre certainement la main dessus avec l'aide de la FOMAC. Ces voitures volées traversent tranquillement la frontière et sont parquées au Tchad ou au Soudan comme butins de guerre.

Et les propriétaires de belles villas ménacés se voient obligés de se mettre à l'abri ailleurs.Leurs villas sont occupées par des broussards "officiers" de la séléka. Pour exemple Arda Akouna, un nouveau général en carton de la séléka avec sa tronche de broussard occupe tout bonnement la maison du général d'opérette Jules Ouandet.

 



30/07/2013
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