SAMBA PANZA ET SON ESQUIVE A LA GISCARDIENNE
"Nous sommes en démocratie et toutes les opinions sont (...) permises et peuvent s'exprimer. Cela dit, j'ai pour principe de laisser les choses mourir de leur propre poison" dixit Samba Panza dans l'affaire de don angolais.
Dans l'affaire des "Diamants de Bokassa" du temps de Giscard Destaing, une véritable poudrière qui a chahuté Valéry Giscard d’Estaing dans sa fin de règne au château de l’Elysée, celui-ci avait déclaré qu'"il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison". Alors que Giscard Destaing aurait pu lui-même tuer la polémique dans l’œuf, la stratégie du silence adopté par le chef de l’état français va au contraire le desservir.
Traité par la presse et l’opinion comme un "arrogant" ou un "détaché", Valéry Giscard d’Estaing va voir sa crédibilité politique attaquée et sa cote dans les sondages dégringolée. Tout ça pour quoi ? Pour des diamants ! Mais pas n’importe lesquels, des diamants cadeaux d’un dictateur que la France avait installé au pouvoir en Centrafrique puis qu’elle est venue chassée.
Appliquer à notre CSP nationale qui a cru bon à tort ou à raison faire sienne cette méthode quand bien même que le contexte politique et structurel ne sont pas les mêmes. Et n'est pas Giscard qui veut. L'arrogance et les pirouettes cacahuettes de madame M'Balla sont loin de rassurer les centrafricains et les groupes armés qui écument l'arrière pays. Une fois de plus, les centrafricains se retrouvent totalement le bec enfariné et toujours en quête du parfait gestionnaire de la chose publique.
Ci-dessous les pirouettes de VGE
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