LA FOMAC HESITE À S’IMPLIQUER DANS LA DEUXIEME PHASE DES OPÉRATIONS DE DÉSARMEMENT
Après la première phase des opérations de désarmement qui a pris fin le 14 septembre 2013, la seconde phase devrait être relancée automatiquement. Mais de sources dignes de foi, la FOMAC serait en train de poser des préalables. Ce qui contribue à émousser l’élan de l’équipe du désarmement.
Des attitudes qui ne trompent pas
Le grand absent de la cérémonie de la présentation du bilan de la première phase des opérations de désarmement, présidée par Michel Djotodia était le général Jean Félix Akaga qui s’est fait représenter à une cérémonie que le chef de l’Etat devrait présider lui-même. Cette absence s’est vite fait sentir lors de cette cérémonie. Que ce soit la FOMAC ou le ministère ou encore les cadres militaires de l’ex rébellion impliqués dans le processus, tous sont censés militer pour le désarmement condition essentielle du retour de la sécurité et de la paix. Dans un passé récent, les initiatives du désarmement ont échoué de tout coté. Début juillet, suite aux évènements de Gobongo, dans une interview accordée au quotidien « Le Confident », le général Akaga promettait de tout mettre en œuvre afin qu’il n’y ait plus d’armes et d’hommes en tenue dans la ville. Quelques jours seulement d’opérations ont suffi pour essouffler la FOMAC dans le processus de désarmement. La Séléka a pris la relève mais les opérations ont créé plus de désordre puisqu’elles ont servi de prétexte aux anciens combattants de voler, piller et tuer. A l’arrivée du nouveau ministre de la Sécurité Publique, une équipe mixte composée de la gendarmerie, de la police et des cadres de l’ex rébellion a su redonner espoir au peuple.
Affaire de la sécurisation du tronçon Béloko-Bangui
Les autorités de Bangui, ayant pris conscience que l’insécurité qui règne sur le tronçon Béloko-Bangui ne pourra jamais permettre à l’Etat de faire des recettes, avaient demandé à la FOMAC de le sécuriser. Selon nos informations, le général Akaga aurait demandé au gouvernement centrafricain une somme de quarante million de FCFA pour, selon des sources proches de la FOMAC, assurer les primes des éléments qu’il devrait envoyer pour cette mission. Ce dernier aurait aussi voulu écarter la police et la gendarmerie dans cette entreprise. De sources bien informées, l’opposition à la proposition du général de la FOMAC serait venue d’un haut responsable des Nations-Unies en République Centrafricaine. Ce diplomate onusien aurait exigé l’implication de la police et de la gendarmerie ainsi que la réduction du montant demandé par Akaga. Selon nos informations, une somme de vingt deux millions serait déjà remise à la FOMAC pour cette mission.
Le confident
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